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"Supérieures de 2,5° aux normales saisonnières, les températures sont les plus élevées jamais enregistrées à Nice depuis l’ouverture en 1943 de la station météo de l’aéroport"
"Les banques françaises financent les changements climatiques ? Demandons-leur d’arrêter !"
"Les Amis de la Terre et le réseau international BankTrack publient des données inédites sur les financements des banques françaises et internationales au secteur du charbon. Le diagnostic est sévère pour les banques françaises : leurs soutiens à l’énergie fossile la plus émettrice de CO2 ont augmenté de 218 % entre 2005 et 2013, contredisant leurs engagements à lutter contre les changements climatiques et l’impératif de réduction des investissements dans les énergies fossiles conventionnelles. Quelques jours avant la sortie de la synthèse du cinquième rapport du GIEC sur les changements climatiques, les associations sonnent l’alerte."
"Vendredi 24 octobre dans la nuit, les Vingt-Huit sont finalement parvenus à un accord sur les trois objectifs qui guideront la politique de lutte contre le réchauffement climatique de l'Union européenne (UE) au cours des prochaines années : les émissions de gaz à effet de serre devront diminuer d'« au moins » 40 % d'ici à 2030 par rapport à 1990 ; la part des énergies renouvelables devra être portée à 27 % du mix énergétique ; 27 % d'économies d'énergie devront être réalisées. Seul le premier objectif sera contraignant."
"De plus en plus d’entreprises ou d’ONG présentent la compensation carbone comme une solution aux changements climatiques. Pour les Amis de la Terre, c’est au contraire une dangereuse distraction."
"L’année en cours est en bonne voie pour battre le record de l’année la plus chaude observée depuis la fin du XIXe siècle. Dans son bulletin mensuel, rendu public lundi 20 octobre, le National Climatic Data Center (NCDC) américain place septembre 2014 au premier rang des mois de septembre les plus chauds depuis le début des relevés en 1880. En considérant ses neuf premiers mois, l’année 2014 est jusqu’à présent la plus chaude jamais enregistrée, au coude-à-coude avec 2010. L’analyse du NCDC conforte celle, publiée cinq jours plus tôt, du Goddard Institute for Space Studies (GISS), le laboratoire de la NASA engagé dans la surveillance et la modélisation du climat terrestre."
"EDF n’est pas avare de louanges sur ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Problème : ses discours collent mal avec la réalité. Car si l’entreprise réduit ses émissions de CO2 en France, elle les augmente en Europe de l’Est où elle investit largement dans des centrales à charbon, très polluantes, en Pologne ou dans l’ex-Yougoslavie. Une stratégie qui pose également la question du rôle de l’Etat français, son actionnaire à 84%, alors qu’une loi sur la transition énergétique vient d’être votée. Une transition énergétique qui ne semble pas s’appliquer à l’entreprise publique en dehors des frontières de l’Hexagone."
"Le réchauffement climatique est en marche : de très nombreux signes tangibles et indéniables en témoignent, et notamment la fonte des glaciers. C'est ce que montre une vidéo impressionnante du vêlage du glacier groenlandais Sermeq Kujalleq."
"L'élévation globale du niveau de la mer, à présent certaine, pourrait avoir des conséquences désastreuses pour nos villes côtières et en particulier pour les petites îles qui sont juste au dessus ou au niveau de la mer. Les incertitudes sont toujours aussi importantes et il est extrêmement difficile de quantifier cette élévation. Une enquête récente révèle une hausse certaine de 40 à 60 cm d'ici à 2100 et 60 cm à 1 mètre en 2300 si nous parvenons à réduire nos émissions. Cependant, si celles-ci ne sont pas atténuées, les 90 scientifiques qui ont participé à l'enquête prévoient une élévation moyenne du niveau de la mer de 70 à 120 cm d'ici à 2100 et de 2 m à 3 m d'ici l'an 2300."
" Pour la sixième année consécutive, l'étude de PwC "Low Carbon Economy Index, 2 degrees of separation – ambition & reality" montre le fossé entre l'action des états pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les mesures qui seraient nécessaires.
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L'étude révèle le décalage entre les négociations climatiques mondiales, visant à limiter à 2°C le réchauffement de la planète, et la trajectoire actuelle qui fait craindre un réchauffement catastrophique de 3 ou 4° C. "
"Le lait, c’est le champion des produits agro-alimentaires français. En bouteilles, en crèmes ou en fromages, il auréole les terroirs. En plus il rapporte et s’exporte. En consommer est vivement conseillé en matière de santé. Cette blanche réalité comporte pourtant des coûts cachés, ignorés des marchés, liés à un modèle de plus en plus intensif. Pollutions de l’eau, réchauffement climatique, précarité de l’emploi… L’économie du lait coûte cher à la société et à l’environnement. Une étude inédite tente d’en calculer les impacts et de lancer le débat. Car, en bio ou en AOC, produire du lait bien moins cher est tout à fait possible. Enquête et animation vidéo à l’appui."
"Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse de se démocratiser et d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile."
"Malgré la montée du niveau des océans et l'accumulation des gaz à effet de serre, l'augmentation de la température des eaux profondes marque une pause depuis 2005."
"Cette preuve n’avait encore jamais été établie explicitement jusqu’ici. Des experts en climatologie viennent d’établir le lien entre le réchauffement climatique causé par l’homme et les 5 grandes vagues de chaleur apparues en 2013. Dans un contexte où les gouvernements du monde entier tentent de diminuer le réchauffement climatique, cette étude montre l’urgence de la situation."
"Remplacer l'électricité d'origine fossile par une électricité « verte » est bon non seulement pour le climat, mais aussi pour l'environnement. C'est ce que conclut une étude internationale (Norvège, Etats-Unis, Pays-Bas, Chili, Chine) publiée, lundi 6 octobre, dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) des Etats-Unis. Un résultat qui trouve une résonance particulière au moment où, en France, les députés examinent le projet de loi sur la transition énergétique pour une croissance verte."
"Le fait est encore relativement méconnu du grand public : le changement climatique n’est pas la seule conséquence des émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2). Celles-ci sont aussi responsables de l’acidification des océans, phénomène qui aura des conséquences importantes sur la biodiversité marine d’ici à la fin du siècle. Une trentaine de spécialistes internationaux de biologie marine ont conduit une synthèse des connaissances sur le sujet, rendue publique mercredi 8 octobre à Pyeongchang (Corée du Sud), au cours de la 12e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique."
"Une nouvelle étude démontre que dans l'hémisphère Sud, le réchauffement des océans a été fortement sous-estimé, par suite d'observations insuffisantes."
"Des climatologues ont établi pour la première fois et de manière très claire le lien entre le réchauffement climatique causé par l'homme et cinq grandes vagues de chaleur dans le monde en 2013.
Ces scientifiques ont analysé seize événements climatiques extrêmes – pluies torrentielles, inondations, sécheresses, canicules et tempêtes – et dévoilent leurs conclusions dans un rapport présenté lundi 29 septembre."
"Le 24 septembre 2014, s’est tenu à New York, un sommet des Nations unies sur le climat [1], à l’initiative du Secrétaire général des Nations unies, Ban-Ki Moon. Cette nouvelle conférence internationale entendait « apporter des solutions et inciter à l’action » afin, a précisé le coréen, de « donner un nouvel élan à la lutte contre les changements climatiques ». Or, ce n’est plus un secret : l’agriculture est à la fois une des causes de la crise climatique et un des secteurs qui en subira de plein fouet les conséquences. L’agriculture a donc été mise à l’ordre du jour, comme l’un des huit axes principaux de ce sommet. Parmi les solutions, les Nations unies ont lancé une « Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat » (« Global Alliance for Climate-Smart Agriculture ») [2]. Mais qu’est-ce que l’agriculture intelligente ? Qui va s’investir dans une telle Alliance ? Quelles pratiques agricoles va-t-elle soutenir ?"
"La longue litanie des sommets internationaux sur le réchauffement climatique et les menaces qu'il fait peser sur la planète peut avoir quelque chose de désolant. Le plus souvent, les Etats protestent qu'ils ont conscience de l'urgence, promettent beaucoup et se hâtent de ne pas passer à l'action.
Le sommet extraordinaire organisé à New York le 23 septembre par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, destiné à préparer les réunions de Lima (Pérou) et de Paris, respectivement fin 2014 et fin 2015, n'a pas vraiment dérogé à la règle."