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En lien avec la loi Climat et résilience, le député MoDem Erwan Balanant et 45 autres parlementaires réclament, dans une tribune au « Monde », une évaluation systématique de l’impact climatique des politiques publiques.
« Une des spécificités de cette campagne de lobbying, c’est que cela passait beaucoup par les médias et c’était vraiment virulent à l’encontre des 150 citoyens. Quand on a commencé à enquêter sur le sujet, on a tout de suite mis à jour un discours rôdé vraiment très violent. Cette violence est symptomatique de deux choses : le fait qu’il s’agisse de propositions émanant de citoyens tirés au sort les a dérangés, car les industriels ont la prétention de parler au nom des consommateurs. Cette violence est aussi une réponse défensive au fait que ce processus démocratique ait court-circuité leur confortable entre-soi. Le lobbying se fait d’habitude en tête-à-tête : les grandes écoles, les cercles où ils évoluent, toutes les réunions de concertation, ils passent sans cesse du public au privé notamment dans les transports et le secteur aérien. Le fait que tout à coup, la CCC court-circuite la voie traditionnelle, ça les a troublés. » analyse Olivier Petitjean, à l’origine de cette enquête, pour La Relève et La Peste
Dans la plus grande discrétion, la BCE a publié le 18 mars les premiers résultats de son enquête sur les risques climatiques, demandant que le secteur bancaire et financier modifie rapidement ses pratiques d’investissement. Un exode financier se chiffrant en milliers de milliards se prépare.
Avec une nouvelle étude remise au Conseil d'État, l'Affaire du siècle entend démontrer que la France ne respectera pas son objectif de réduction de 40 % de ses émissions carbone en 2030. La haute juridiction devrait se prononcer cet été.
Le bitcoin consomme déjà plus d’électricité que l’Argentine et son impact sur le climat suscite des inquiétudes.
En 2019, les constructeurs automobiles ont investi 1,8 milliard d’euros pour faire la promotion de ces véhicules en France, dénonce le WWF. Une « catastrophe » pour le climat tant ces modèles sont de gros émetteurs de CO2.
Entre 2016 et 2020, les financements des entreprises actives dans le pétrole et le gaz apportés par BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Natixis et Crédit mutuel ont augmenté de 19 % par an en moyenne, dénoncent six ONG dans un rapport.
Alors que l’importation de denrées agricoles et alimentaires a augmenté de 28% entre 2005 et 2019, le Think Tank de la Fondation Nicolas Hulot, INTERBEV et l’Institut Veblen, défendent la nécessité d’adopter un règlement européen sur les importations, basé sur un principe de mesures-miroirs. Ce règlement vise à stopper un système qui entrave la transition écologique et sociale, et met en péril l’avenir des éleveurs et agriculteurs européens.
Pour secouer les députés qui s’apprêtent à débattre de la loi climat, le WWF tacle le poids du polluant mastodonte dans la pub.
Le projet de « loi climat », examiné par l’Assemblée à partir du 29 mars, permettra d’effectuer moins de 10 % du chemin à parcourir d’ici à 2030 pour freiner le réchauffement planétaire. Cette version peau de chagrin est le résultat du lobbying des entreprises privées et d’un sabotage démocratique.
« Champion de la Terre », Emmanuel Macron ? Oh non ! Reporterre a enquêté sur le bilan complet du président en matière d’écologie. 53 % des 169 mesures prises dans ce domaine depuis 2017 sont nuisibles à la planète. Le détail en infographie et décision par décision.
C’est la nouvelle enquête, dévoilée ce 23 février, du groupement de journalistes Investigate Europe : le Traité sur la charte de l’énergie. Il permet aux géants des énergies fossiles de dissuader les États d’instaurer des politiques climatiques volontaristes. Qu’est-ce que ce traité ? Peut-on en sortir ? Reporterre fait le point.
Le textile, l’un des premiers produits transformés de l’Histoire à s'être échangé sur toute la planète, a toujours été au cœur de la mondialisation, notamment à travers les fameuses routes de la soie.
Aujourd’hui encore, les vêtements restent au centre des échanges pour le plus grand bonheur du commerce international mais souvent au détriment de l’environnement. Un monde qui se raconte comme un voyage dans le temps et sur tous les continents.
Votre tee-shirt 100 % coton ? Il est sans doute aussi 100 % charbon. Dans cet article, nous allons montrer pourquoi la dimension énergétique est essentielle dans la réduction de l’impact environnemental du secteur textile, et en quoi les stratégies actuelles de marques de mode sont complètement insuffisantes. Cet article a été relu par plusieurs experts des questions climatiques, mais si une erreur vous saute aux yeux, faites-nous signe !
Une commission parlementaire examine depuis deux semaines le projet de loi « climat ». En amont du débat en séance public prévu à partir du 29 mars, les discussions autour des transports, le secteur le plus émetteur de CO2 en France, ont frustré les député·e·s qui espéraient donner davantage de consistance au texte. Ceux-ci dénoncent des échanges « verrouillés », en contradiction avec l’ouverture démocratique incarnée par la Convention citoyenne sur le climat.
Les groupes français Vinci et ADP menacent le Chili d’une plainte devant un tribunal d’arbitrage international, suite à la pandémie et à la réduction concomitante du trafic aérien. Une telle procédure coûtera des millions d’argent public aux Chiliens.
Une commission parlementaire examine depuis deux semaines le projet de loi « climat ». En amont du débat en séance public prévu à partir du 29 mars, les discussions autour des transports, le secteur le plus émetteur de CO2 en France, ont frustré les député·e·s qui espéraient donner davantage de consistance au texte. Ceux-ci dénoncent des échanges « verrouillés », en contradiction avec l’ouverture démocratique incarnée par la Convention citoyenne sur le climat.
Pour l’instant, seuls 75 pays sur 200 ont soumis de nouveaux objectifs climatiques auprès de l’ONU. Leur impact combiné entraînerait une baisse des émissions de gaz à effet de serre de seulement 0,5 % d’ici à 2030, comparé à 2010.
Depuis plus de dix ans, le rapport du PNUE sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de reduction des émissions fournit un examen annuel de la différence entre les prévisions d'émissions de gaz à effet de serre en 2030 et le niveau où elle devraient se situer pour éviter les pires effets du changement climatique.
De nouvelles simulations numériques du climat, passé et futur, dont les conclusions viennent d'être livrées, prévoient un réchauffement plus important en 2100. Ces conclusions contribueront de manière majeure au sixième rapport du Giec, dont la publication est prévue en 2021.