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2020 est bel et bien l'année la plus chaude, à égalité avec 2016, a confirmé jeudi l'ONU, et le monde se dirige vers une "augmentation catastrophique" de la chaleur au cours de ce siècle.
Selon une consolidation de cinq grandes bases de données internationales effectuée par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU, l'année 2020 a rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes dans le monde, en apothéose d'une décennie de températures record.
Le gouvernement a transmis vendredi pour avis au Conseil national de la transition écologique le projet de loi devant transcrire les propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Comme les récentes déclarations d’Emmanuel Macron le laissaient craindre, plusieurs mesures ont été retoquées et les propositions reprises sont dénaturées et amoindries, rendant le texte insuffisant pour permettre à la France de respecter ses objectifs sur le climat. Ce d’autant que les objectifs de baisse d’émissions de gaz à effet de serre pour 2030 vont être revus à la hausse dans les mois à venir afin de contribuer au nouvel objectif de baisse de 55 % des émissions acté au niveau européen, avec le soutien de la France.
Reporterre s’est procuré le projet de loi tiré des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Propositions édulcorées, oublis, remises à plus tard et dérogations, l’ensemble maquillé par un discours volontariste : les associations écologistes sont épuisées de l’attitude mensongère du gouvernement.
L'administration Trump a mis aux enchères des droits de forage pour des parcelles du Arctic National Wildlife Refuge, une zone jusqu'ici préservée de tout forage pétrolier.
Le texte qui vient d'être envoyé au Conseil d'Etat reprend une cinquantaine des propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Il confirme qu'il n'y aura pas d'interdiction de la publicité sur les produits les plus polluants et ne prévoit pas d'obligation de rénovation globale des logements.
Le texte de 65 articles, destiné à accélérer la transition écologique de la France, marque un recul par rapport aux mesures des 150 membres de la convention rendues publiques en juin 2020.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, tous les moyens sont bons, estiment certains. Y compris ce qu'ils appellent la géoingénierie solaire. Mais d'autres soulignent des effets indésirables qui pourraient avoir de lourdes conséquences. Slimane Bekki, chercheur au CNRS, nous aide à peser le pour et le contre de ce « plan B ».
Après des semaines d'attente, le Gouvernement vient de communiquer sur le projet de loi Convention Citoyenne pour le Climat. Les Amis de la Terre France dénoncent la violation de l’engagement présidentiel de reprise sans filtre des propositions des 150 citoyens et le sabotage en règle de la majorité de leurs mesures.
Climat: un avant-projet de loi insuffisant au regard de la catastrophe en cours - Page 1 | Mediapart
Dans sa mouture actuelle, le texte présenté au Conseil national de la transition écologique jeudi 7 janvier, et issu de la Convention citoyenne pour le climat, est très en deçà des ambitions initiales, plusieurs mesures phares ayant été détricotées au fur et à mesure.
C'est une bascule vertigineuse: le poids des produits fabriqués par les êtres humains vient de dépasser celui de l'ensemble du monde naturel. Ce changement a été atteint cette année, en 2020, selon une étude publiée le 9 décembre dans la revue Nature.
« Il y a urgence à reconnecter notre économie aux réalités de cette nature au bord de l’épuisement »
Alors que la crise sanitaire a démontré la fragilité de notre modèle agricole, un collectif de personnalités plaide pour un nouveau pacte entre villes et campagne et invite à repenser notre relation à la terre.
Avec une valeur moyenne sur l’ensemble du pays atteignant 14 °C, la température de l’année 2020 se classera ainsi au 1er rang des plus fortes valeurs mesurées depuis 1900 devant 2018 (13,9 °).
Le climat est partout. Même en pleine crise du coronavirus, de nombreux articles nous rappelent que le dérèglement du climat prendra le relais des mauvaises nouvelles. Preuve que le sujet inquiète.
Il mobilise les chefs d’État et organisations internationales qui ont pris l’habitude de se regrouper chaque année dans une ville différente lors des Conférences des Parties (COP). La 26ème édition de ces COP aura lieu en 2021 à Glasgow.
Il y a cinq ans, 195 pays adoptaient l’accord de Paris sur le climat et s’engageaient à contenir le réchauffement climatique « nettement en dessous des 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels ». Aujourd’hui, si les États ne sont pas à la hauteur d’une situation qui se dégrade, ce traité a servi de catalyseur, notamment de la société civile.
D’expérience, ce sont les ordres de grandeur qui marchent le mieux pour que la personne en face de vous se rende compte de ce qu’il va falloir changer pour lutter contre le changement climatique. Lors de la publication de l’article sur l’empreinte carbone début septembre, des amis avaient (enfin) réalisé de ce qui nous attendait en faisant le test ! C’est pour cela que j’insiste très souvent sur les ordres de grandeur (cf Jean-Mich qui veut aller nettoyer les plages de Bali, parce qu’il est écolo…)
Climate change often seems like an insurmountable problem, but the solution is, and always has been, relatively simple: humans need to reduce carbon emissions. Now, a new report by the United Nations is shedding light on who needs to step up, and the richest 1 percent are at the top of the list.
Les Républicains, poussés par la vague verte des municipales, entendent eux aussi occuper le terrain de l’écologie qu’ils ont largement négligé. « Task force », « tour de France de l’environnement »... Le parti s’agite mais serine son refus d’une écologie dite « punitive » : pas question de changer de modèle de consommation ou de production.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, présente « l’un des bilans écologiques les plus négatifs de France », assure une association écologiste locale. Les aides destinées à l’éducation à l’environnement ? Supprimées. En revanche, les chasseurs sont chouchoutés, les canons à neige, encouragés, et les projets routiers, subventionnés.
Gilles Babinet, entrepreneur du numérique et conseiller du très libéral Institut Montaigne, qui nous parle d’écologie, chouette alors ! Et, surprise, il s’oppose aux experts du climat du Haut Conseil pour le Climat qui vient justement de publier un rapport sur la 5G.
Le déploiement de la 5G risque d’augmenter « significativement » les émissions de gaz à effet de serre du numérique et la consommation d’électricité en France, selon l’autorité indépendante.