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"Le Groupe d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) vient de pousser à nouveau un cri d'alarme. Son rapport publié vendredi 27 septembre rappelle combien il est urgent d'agir. D'ici la fin du siècle, la température moyenne globale pourrait s'élever de près de 5°C et le niveau des mers de plus d'un mètre ! Ces changements climatiques sont déjà une réalité, au Nord comme au Sud. En 2012, les sécheresses à répétition dans le Sahel ont causé une crise alimentaire sans précédent, touchant 19 millions de personnes. Aux Etats-Unis, l'ouragan Sandy a causé près de 100 milliards de dollars de pertes. Mais malgré les alertes répétées de la communauté scientifique, la plupart des gouvernements, dont le gouvernement français, continuent de repousser l'action à plus tard. A trop tard."
"Les experts du climat aggravent leur diagnostic. Au terme d'une négociation-marathon qui s'est achevée à Stockholm (Suède), vendredi 27 septembre au petit matin, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a adopté le premier volet de son cinquième rapport. Sur plusieurs points cette édition apparaît bien plus alarmante que la précédente, publiée en 2007."
""On agira le jour où l'on se heurtera à un mur". C'est ce que nous entendons souvent répondre quand nous appelons à lutter plus énergiquement contre le changement climatique. Peut-être ceux qui nous parlent ainsi voient les Français à l'image du Passe-Muraille de Marcel Aymé, "un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs sans en être incommodé..."
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De même au niveau européen, selon une récente étude Eurobaromètre, le soutien est massif pour les renouvelables, plébiscitées à 70 % comme sources d'énergie à privilégier maintenant et sur les trente prochaines années, loin devant les autres sources d'énergie, comme les carburants fossiles."
En France, on a le Nucléaire. Circulez, il n'y a rien à voir !
"En 2007, dans son dernier rapport, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) avait estimé que la hausse moyenne des océans pourrait atteindre 18 à 59 cm en 2100.
Or, dans son nouvel état des lieux de la planète, dont le premier volet sera publié vendredi à Stockholm, l'organe scientifique devrait revoir ces chiffres à la hausse. Il évoquera une montée des eaux pouvant dépasser 80 cm à la fin du siècle, selon une version provisoire du résumé encore susceptible de modifications."
"Il y aura un volume 2 au célèbre rapport Stern sur l'économie sur le changement climatique. L'économiste britannique Nicholas Stern et l'ancien président du Mexique Felipe Calderon, qui en sera le président, ont annoncé, mardi 24 septembre à New York, la création d'une commission, dont la mission d'une durée d'un an, sera de tracer la voie d'une croissance économique compatible avec la lutte contre le réchauffement. Il ne s'agira pas comme en 2006 de faire uniquement plancher des économistes pour évaluer le coût des impacts liés à l'élévation des températures."
"Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) se réunit à partir de lundi 23 septembre, à Stockholm, pour valider son dernier rapport sur le réchauffement climatique. Six ans après son précédent diagnostic, le groupement d'experts doit corroborer plusieurs avis scientifiques récemment émis."
"Deux semaines avant la publication de la première partie du rapport du GIEC sur le changement climatique, douze membres de la nouvellement créée Earth League, la Ligue pour la Terre - une initiative mondiale d'éminents climatologues - enjoignent l'humanité à agir promptement.
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Pour les auteurs, alors que certains disent que l'humanité pourraient causer un réchauffement de 4°C que et la limitation à 2°C est déjà une cause perdue, il y a amplement de preuves que nous pouvons tenir les 2 degrés dont les conséquences seront déjà suffisament catastrophiques."
"L'information a fait le bonheur des climatosceptiques : la banquise arctique aurait gagné 60% en superficie cette année, comparé à 2012, quand elle avait atteint un minimum de 3,4 millions de km2 – un record depuis le début des mesures. Ce n'est plus le réchauffement climatique mais le "refroidissement climatique", titre le Daily Mail dans un article publié samedi 7 septembre, assorti de clichés de la NASA sans équivoque. En réalité, si la fonte de la glace de mer est moins forte que l'an dernier, elle reste majeure, et s'inscrit dans une tendance lourde qui s'accélère depuis une décennie."
"Douze événements météorologiques extrêmes de 2012, notamment l'ouragan Sandy, ont été analysés par dix-huit équipes scientifiques, qui concluent qu'environ un événement sur deux est lié au réchauffement anthropogénique."
"En 2012, la moitié des phénomènes météorologiques extrêmes a été provoquée par le réchauffement résultant des émissions de gaz à effet de serre, produites par les activités humaines, selon un rapport effectué par 18 équipes scientifiques."
"Pour lutter contre le réchauffement climatique dont elles sont les premières victimes, certaines îles du Pacifique ont signé jeudi la déclaration de Majuro. Un manifeste dans lequel elles s'engagent à lutter pour le changement environnemental et appellent tous les gouvernements à faire de même."
"C'est un gros pavé dans le jardin des climato-sceptiques. Le nouveau rapport du Giec, état de l'art scientifique qui doit paraître fin septembre et que Mediapart a pu consulter en avant-première, confirme une forte influence humaine sur le climat. Il revoit surtout à la hausse les conséquences d'un réchauffement accéléré de la planète."
"Les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par la consommation des Français ont stagné depuis 2008, mais ce résultat masque de fortes disparités, celles liées à l'achat d'électronique ayant bondi de 40 %, selon une étude du cabinet Carbone 4, publiée le 27 août. En revanche, les émissions liées à l'énergie utilisée dans les logements ont baissé de 14 % par personne (logements plus performants, chaudières plus économes, moins de fioul), ainsi que celles liées à la consommation de viande (- 8 %)."
"Aidés par le réchauffement du climat de la planète et l'intensification des échanges, les insectes nuisibles progressent en direction des pôles au rythme de près de trois kilomètres par an, selon une étude parue dimanche 1er septembre dans la revue Nature Climate Change."
"Pourquoi la température sur le globe semble-t-elle se stabiliser depuis quinze ans, malgré des émissions record de gaz à effet de serre ? Cette "pause", qui ne remet pas en question le réchauffement global à long terme, pourrait être liée à un refroidissement du Pacifique tropical, selon une étude publiée dans la revue Nature, mercredi 28 août."
"Dans son étude "The window for thermal coal investment is closing" (1) consacrée au marché du charbon et publiée le 24 juillet 2013, Goldman Sachs explique que la rentabilité des investissements dans le charbon ne sera bientôt plus assurée. Trois raisons : les réglementations sur les émissions de CO2, une forte compétition avec le gaz et les énergies renouvelables, et les améliorations en matière d'efficacité énergétique (à la fois côté production et côté consommation). Mais surtout, la banque d'investissement laisse peu d'espoir à ceux qui croiraient encore à la baguette magique de la capture et du stockage du carbone (CSC) pour draper de vert la production d'électricité au charbon, l'une des industries les plus polluantes du monde. "
"Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, mesuré à l'échelle mondiale sur plusieurs décennies, et qui traduit une augmentation de la quantité de chaleur de la surface terrestre. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis le début du XXe siècle."
"Mauvaise nouvelle pour les pêcheurs : les poissons de rivière sont de plus en plus petits, du fait du réchauffement climatique. C'est le résultat d'une étude du laboratoire Biogéochimie et écologie des milieux continentaux, relayée par Sciences et Avenir, portant sur quatre millions de mesures prises entre 1980 et 2008, concernant 52 espèces de poissons de rivière capturés sur 7 000 sites."
"C'est un chiffre choc, propre à frapper les esprits et, peut-être, à pousser les responsables politiques à l'action. Le coût total des inondations dans les grandes villes côtières de la planète pourrait atteindre à l'horizon 2050, si rien n'est fait pour endiguer les flots, la somme astronomique de plus de 1 000 milliards de dollars (750 milliards d'euros) par an."
"Alors que l'humanité est incapable de s'accorder pour limiter drastiquement le réchauffement climatique, des chercheurs ont calculé le coût probable de l'élévation du niveaux des océans, et des phénomènes météorologiques extrêmes, sur 136 des principales métropoles littorales du monde. Leurs résultats ont été publiés dans le magazine Nature, le 18 août 2013."