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L’essayiste et candidat potentiel à l’élection présidentielle prend ses aises avec la réalité des faits. Après un premier épisode, « l’Obs » a listé une nouvelle série de contre-vérités.
Le Premier ministre libéral canadien Justin Trudeau espère être reconduit à l’issue des élections du 20 septembre, et promet des gestes pour le climat. Durant ses six années de mandat, il s’est pourtant distingué par un soutien sans faille à l’industrie pétrolière.
Une succession improbable d'au moins quatre bourdes humaines, couplées à un système informatique insuffisamment sécurisé, a conduit Mediapart à laisser entendre qu'Emmanuel Macron n'aurait été vacciné qu'au lendemain de l'annonce du passe sanitaire, et non à l'ouverture de la vaccination pour tous. À la grande joie des complotistes et anti-vaxx.
Interrogé sur l’affaire Steiger, le ministre de l’intérieur n’a pas hésité sur France Info à prendre ses distances avec la vérité. Avant d’affirmer que le colonel de gendarmerie, qui a reconnu les faits de violences conjugales, est victime d’« une cabale ».
Auditionné lundi par la commission des Lois de l'Assemblée, Gérald Darmanin a, par deux fois au moins, malmené la vérité.
La protection de l'environnement ne figurera pas dans l'article 1er de la Constitution. Le Premier ministre Jean Castex a en effet annoncé le 6 juillet que le référendum sur cette question n'aurait finalement pas lieu. Alors qu'il est essentiel pour la tenue du plébiscite que l'Assemblée nationale et le Sénat s'accordent sur un texte commun, les deux chambres ne trouvent pas de consensus.
Jean Castex a annoncé ce mardi que l'exécutif, en désaccord avec le Sénat, mettait "un terme au processus de révision constitutionnelle" sur le climat.
Il y a un peu plus de deux ans, le Président de la République annonçait la création de la Convention Citoyenne pour le Climat, un collectif de 150 citoyens tirés au sort et représentatifs de la population. L’objectif : donner la parole aux citoyens pour faire émerger une loi climat, socialement juste, permettant de réduire les gaz à effet de serre de la France de 40% entre 1990 et 2030.
« Débat verrouillé », « postures politiciennes », « greenwashing », « déni »… Alors que le texte part au Sénat ce mardi, la députée écolo a le blues offensif.
Le climat ? Oui, si c’est une excuse pour recevoir des aides publiques supplémentaires. Non, si c’est pour véritablement transformer notre système économique. C’est ainsi que l’on pourrait résumer la position générale du CAC40 durant cette année 2020 marquée par la pandémie de Covid-19. Nouvelle publication dans le cadre de notre campagne Allô Bercy ? Pas d’aides publiques aux grandes entreprises sans conditions.
Aujourd’hui, à la veille du vote solennel du projet de loi climat et résilience à l’Assemblée nationale, le Réseau Action Climat fait le point sur le texte.
La première lecture du projet de loi Climat et Résilience à l’Assemblée nationale s’est terminée comme elle a commencé : avec un texte dont l’ambition climatique reste beaucoup trop faible pour combler l’écart qui nous sépare toujours du respect de nos objectifs climat.
Grosse baston dans l’hémicycle pour soumettre les entrepôts de e-commerce au même régime que les surfaces commerciales. Encore raté…
Plébiscité par la Convention citoyenne, le crime, devenu délit, a fait l’objet de péripéties interministérielles visant à lui conférer un « équilibre » cher à la doctrine présidentielle. Récit du parcours d’une disposition phare du projet de loi climat qui, en l’état, laisse présager son innocuité devant les tribunaux.
« Une des spécificités de cette campagne de lobbying, c’est que cela passait beaucoup par les médias et c’était vraiment virulent à l’encontre des 150 citoyens. Quand on a commencé à enquêter sur le sujet, on a tout de suite mis à jour un discours rôdé vraiment très violent. Cette violence est symptomatique de deux choses : le fait qu’il s’agisse de propositions émanant de citoyens tirés au sort les a dérangés, car les industriels ont la prétention de parler au nom des consommateurs. Cette violence est aussi une réponse défensive au fait que ce processus démocratique ait court-circuité leur confortable entre-soi. Le lobbying se fait d’habitude en tête-à-tête : les grandes écoles, les cercles où ils évoluent, toutes les réunions de concertation, ils passent sans cesse du public au privé notamment dans les transports et le secteur aérien. Le fait que tout à coup, la CCC court-circuite la voie traditionnelle, ça les a troublés. » analyse Olivier Petitjean, à l’origine de cette enquête, pour La Relève et La Peste
Le ministre des transports, Jean-Baptiste Djebbari, a décidé de demander la Légion d’honneur pour les présidents des deux aéroclubs de Poitiers dont les subventions ont été coupées par la maire écologiste de la ville… Oui, carrément la Légion d’honneur.
L’école à la maison a connu, et connaît encore, de nombreux ralentissements. Mardi, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a évoqué dans un premier temps une cyberattaque « venue de l’étranger » puis a mis en cause un opérateur privé.
Le projet de « loi climat », examiné par l’Assemblée à partir du 29 mars, permettra d’effectuer moins de 10 % du chemin à parcourir d’ici à 2030 pour freiner le réchauffement planétaire. Cette version peau de chagrin est le résultat du lobbying des entreprises privées et d’un sabotage démocratique.
De nombreux épidémiologistes prévoyaient une flambée épidémique entre mi-mars et le mois d’avril, à cause notamment du variant britannique. Jeudi, Santé publique France a dénombré plus de 45 000 nouvelles contaminations.
Pour secouer les députés qui s’apprêtent à débattre de la loi climat, le WWF tacle le poids du polluant mastodonte dans la pub.