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Ce lundi 24 avril marque le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron à l’Élysée. En un an, le président et son gouvernement ont accumulé les actions allant à l’encontre de la préservation de l’environnement.
Il y a exactement un an, le 24 avril 2022, Emmanuel Macron était réélu président de la République. Une semaine avant sa réélection, le 16 avril 2022, il déclarait lors d’un meeting d’entre-deux-tours à Marseille que son second mandat serait “écologique ou ne sera pas”. Un an après, quel est le bilan de l’action de la politique du gouvernement ? Est-ce qu’Emmanuel a respecté sa promesse ?
Participation à une manifestation non déclarée, «écoterrorisme», homicides policiers… Très régulièrement, le ministre de l’Intérieur tord la réalité et les statistiques, présente fallacieusement des phénomènes. «Libération» tient ici un compte non exhaustif de ses approximations, et rappelle les faits.
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Les 13 et 20 novembre, Emmanuel Macron s’est mis en scène en train de répondre à des questions des internautes sur l’écologie. L'occasion de vanter son bilan et la politique du gouvernement, vivement critiquée par une grande partie de la société civile depuis des années. Le tout en parlant à un public plus jeune et avec quelques messages clés faciles à repérer : l’action, le concret…. Au-delà du côté un peu inattendu du format, de l’opération communication qui va avec, du ton cash, du montage ultra cut, bref de la forme, il y a évidemment le fond.
Les 13 et 20 novembre, Emmanuel Macron s’est mis en scène en train de répondre à des questions des internautes sur l’écologie. L'occasion de vanter son bilan et la politique du gouvernement, vivement critiquée par une grande partie de la société civile depuis des années. Le tout en parlant à un public plus jeune et avec quelques messages clés faciles à repérer : l’action, le concret…. Au-delà du côté un peu inattendu du format, de l’opération communication qui va avec, du ton cash, du montage ultra cut, bref de la forme, il y a évidemment le fond.
Le président de la République s'est livré, dimanche 13 novembre, à un exercice de communication rare, en répondant à des questions sur l'écologie directement posées par des internautes sur les réseaux sociaux. Franceinfo a relevé trois affirmations inexactes.
Le gouvernement a publié mardi son budget vert, un document comptable qui répertorie les dépenses favorables et défavorables à l'environnement. Bercy se félicite d'une augmentation des dépenses vertes, mais les choix retenus sont contestés.
Pour la seule année 2023, le coût brut du bouclier énergétique est évalué à 45 milliards d'euros et le coût net pour le déficit public à 16 milliards d'euros. Le bouclier tarifaire, qui plafonne la hausse des prix à 4%, n'est pas le seul outil déployé pour tenter de limiter l'impact de la flambée des prix du gaz et de l'électricité.
Depuis le début de l’année, la baisse de 48 % des chômeurs de catégorie A, sur laquelle le gouvernement se répand, s’explique par un simple changement de classification de Pôle emploi.
"Je pense qu’on doit agir et réguler les vols en jet privé. Cela devient le symbole d’un effort à deux vitesses", a déclaré le ministre délégué chargé des Transports auprès du "Parisien" samedi.
Came isole. Jeudi dernier, lors de la présentation de son programme pour la présidentielle de 2022, Emmanuel Macron a annoncé que 650 000 logements avaient été rénovés en 2021. Un chiffre exagéré, qui mélange des travaux de maintenance et d’entretien avec des travaux d’isolation réellement performants, selon certain·es professionnel·les du secteur.
Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
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plutôt l’extrême droite d’Éric Zemmour que les mouvements antiracistes, de lutte contre les violences policières, sexuelles ou sexistes, les manifs écolos…
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Et, plus globalement, ils jugent que les luttes antiracistes, contre les violences policières, pour le climat ou contre les violences sexuelles, portées par la jeunesse, sont beaucoup trop radicales.
Le ministre de l’Education nationale s’appuie sur une étude datée. Des publications plus récentes font état d’une forte circulation du virus chez les personnes travaillant dans l’éducation.
En assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il prétend combattre.
SMS envoyé automatiquement si vous sortez de chez vous sous couvre-feu, amendes prélevées directement sur votre compte… Pour anticiper les futures crises, des sénateurs proposent de développer des outils de plus en plus intrusifs.
La France presse la communauté internationale à agir en faveur du climat, mais, en même temps, elle souhaite que l'Union européenne considère le gaz comme une source d'énergie verte. Dans une tribune aux « Echos », la directrice générale du WWF France demande à Emmanuel Macron de renoncer à ce mélange des genres.
Au lendemain de l’agression de journalistes et de militants antiracistes au meeting d’Éric Zemmour, les rares condamnations politiques ont brillé par leur mollesse et leur relativisme. Au pouvoir comme dans l’opposition, certains ne luttent plus contre l’extrême droite : ils composent avec elle.
La politique climatique de la France n’est pas à la hauteur des engagements de la COP26. C’est ce qu’affirme le dernier avis du Haut Conseil pour le climat, publié le 16 décembre. L’organisme indépendant assure que les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de l’Hexagone, actuellement fixés à -40 % d’ici 2030 par rapport à 1990, ne permettront pas de répondre aux enjeux soulignés à Glasgow.
Le dernier rapport du Giec sur le climat est encore plus alarmant que les précédents. Cela fait des décennies que les chercheurs avertissent sur le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, et que les États ne réagissent presque pas. Chronologie.