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Rien que ces derniers mois, le gouvernement français :
➡️ A fait raser des arbres pour construire une autoroute dans le Sud-Ouest de la France, en réprimant les opposants au projet
➡️ A prolongé l’usage du Glyphosate
➡️ Emmanuel Macron a réclamé «une pause» dans la réglementation européenne sur les normes environnementales
➡️ Il a boycotté un sommet pour protéger l’Amazonie
➡️ Il a encouragé la chasse
➡️ Il a décoré le PDG de Total qui multiplie les projets écocidaires
➡️ Il a autorisé de nouveaux projets pétroliers
➡️ Il a tenté de dissoudre les Soulèvements de la Terre, plus grand mouvement écologiste du pays…Mais : il se met en scène en train de planter un arbre !
Alors que le texte porté par Gérald Darmanin arrive à l'Assemblée nationale, la politologue Catherine Wihtol de Wenden souligne que les vagues successives d'immigration ont toujours fait l'objet d'un regard critique en France. Et rappelle que le sujet a été imposé politiquement au début des années 1980 par le Front national.
Sur le plateau de l’émission de Mediapart « À l’air libre », le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a tenté d’expliquer la nouvelle doctrine de la majorité présidentielle sur les affaires, qui est en rupture totale avec les promesses du candidat Macron en 2017. Et c’est très inquiétant.
La taxe prélevée sur les concessionnaires d’autoroutes ne devait rien coûter aux usagers, selon le ministère des finances. Mais les sociétés autoroutières sont décidées à la répercuter intégralement sur les péages. Elles ont une arme fatale : les contrats signés en 2015 par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne.
Les écologistes et la gauche au Parlement européen critiquent les « libéraux » qui opposent écologie et agriculteurs, à quelques mois des élections européennes. Sans toutefois s’accorder sur le calendrier de sortie de l’herbicide.
C’est le projet qui cristallise toutes les tensions mais aussi l’opposition entre deux visions de l’avenir : l’autoroute A69 qui devrait relier Toulouse à Castres.
Près de 2000 scientifiques ont appelé Emmanuel Macron à renoncer à ce projet “délétère et injustifiable”, plusieurs institutions environnementales ont donné des avis défavorables, des dizaines de personnes ont mis leur vie en danger, d’autres ont passé des semaines entières perchés dans des arbres pour empêcher qu’on les abatte, des milliers d’opposants se sont mobilisés, 61% des habitants dans le Tarn et la Haute Garonne seraient favorables à l’abandon de l’autoroute et pourtant le gouvernement ne veut rien entendre et annonce que l’A69 ira “jusqu’à son terme” ! En dépit de toutes ces alertes, des recours en justice toujours en attente, tout est fait pour accélérer le chantier. Quitte à déloger les grimpeurs des arbres, à les mettre en garde à vue, à violenter des militants pacifistes ou encore à arroser des manifestants de lacrymogènes et de grenades de désencerclement pour déloger une ZAD lors de ce week-end de mobilisation.
Jusqu’où ira le passage en force ? S’il ne peut pas y avoir de dialogue démocratique sur un projet qui concentre autant d’oppositions alors comment imaginer la suite pour tous les autres projets polluants ? Tous les autres débats qui vont être créés par la transition écologique ?
Les activistes, à l’image du médiatique Thomas Brail, ne demandent qu’une chose : une suspension des travaux le temps de mettre en place une médiation et de mener une expertise socio-économique indépendante. 2 processus qui pourraient mener à un moratoire, une consultation publique ou un référendum local. Référendum auquel 82% des habitants impactés seraient favorables.
Alors que raconte la lutte contre l'autoroute A69 ? Pourquoi ce projet est-il tant décrié ? Quels sont les arguments pour le mener jusqu’au bout ? Et que s’est il joué lors de ce week-end de mobilisation ? Réponses dans ce décryptage reportage de Paloma Moritz.
Après la manifestation contre le projet de construction de l'A69, l'évacuation de la ZAD le dimanche 22 septembre, de nombreuses affirmations inexactes voire fausses ont été déclarées par les politiques. France 3 vérifie ces affirmations.
Tout ça pour ça. On l’attendait depuis des mois, la planification écologique promise par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2022 a enfin été présentée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne fait pas l’unanimité… La nouvelle formule à retenir c’est “ l’écologie à la française” : “une écologie du progrès et de la compétitivité”. L'objectif fixé est inédit : réduire les émissions de CO2 de la France de 55% de d’ici à 2030. Ce qui suppose de faire plus en 7 ans que ce qui a été fait en 33 ans. Pour l’heure, difficile de dire si les mesures annoncées seront suffisantes. Il y a du concret certes, mais rien de révolutionnaire non plus. Et surtout le logiciel de pensée du président reste le même : ne miser que sur des solutions techniques et ne pas remettre en question notre modèle économique ni véritablement nos modes de vie. L’idée d’une planification écologique est saluée par les scientifiques mais le plan est critiqué par toutes les oppositions du Rassemblement National à la Nupes, pas pour les mêmes raisons, et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Alors ce plan est-il réellement à la hauteur ? Réponses dans cette émission écologie de Paloma Moritz pour Blast
La France et l’Italie ferraillaient notamment contre l’Allemagne pour fixer les nouvelles normes d’émissions d’oxyde d’azote et de particules fines des véhicules. Mais le Conseil de l’UE s’est aligné au lobby de l’automobile.
Alors que le sujet de l’autoroute A69 manquait de visibilité ces derniers mois et dernières semaines, tout s’est accéléré depuis le 1er septembre et le début de la grève de la faim de Thomas Brail, fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), soutenu et accompagné par d’autres “écureuils”, eux aussi en grève de la faim.
Face à la caméra de Mediapart, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau se dit favorable au maintien de l’herbicide sur le marché, tout en faisant valoir que sa consommation a diminué de 30 % en France. Un chiffre à relativiser.
Il a cru en la possibilité d’un changement avec l’élection d’Emmanuel Macron, il en est revenu. Pour Reporterre, le climatologue Jean Jouzel confie son soutien à « toutes les formes d’engagement ».
Pour l’économiste Hélène Tordjman, les annonces d’Emmanuel Macron sur l’industrie verte ne changeront rien au système économique et aggraveront la destruction de l’environnement.
Contrairement à ce qu’il affirme dans ses grands discours, le bilan climatique de Macron est catastrophique : il soutient les industries polluantes, a détricoté les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ratifié le CETA, réintroduit les néonicotinoïdes, défend la maladaptation des mégabassines, fait réprimer les militant•es climat, etc., et, ce, en dépit des condamnations de l’État pour inaction climatique.
Contrairement à ce qu’il affirme dans ses grands discours, le bilan climatique de Macron est catastrophique : il soutient les industries polluantes, a détricoté les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ratifié le CETA, réintroduit les néonicotinoïdes, défend la maladaptation des mégabassines, fait réprimer les militant•es climat, etc., et, ce, en dépit des condamnations de l’État pour inaction climatique.
Toute honte bue, il veut en plus faire peser sur les enfants la responsabilité de réparer le déni coupable des adultes alertés depuis les années 70 par le GIEC.
Si lui se voit bien rempiler pour un 3ème mandat, la population veut sa démission ⚡️
Pour expliquer l’embrasement de certains quartiers, le chef de l’Etat a invoqué les plateformes numériques, coupables d’intoxiquer les jeunes.
Au terme d’une consultation publique, le gouvernement s’apprête à publier le décret d’application de l’article 145 de la loi Climat et résilience interdisant les vols intérieurs quand le train assure la liaison en moins de 2h30. La volonté de minimiser la portée de la demande initiale de la Convention citoyenne est toujours présente. Ainsi le gouvernement a trouvé le moyen de “sauver” les lignes à destination de Roissy et Lyon, malgré l’opposition de la Commission européenne à une dérogation pour les vols assurant des correspondances. Voici comment !
Non, les lignes aériennes intérieures ne sont toujours pas interdites, même quand il existe une courte alternative en train. Le décret publié le 23 mai contient tant de dérogations qu’il en devient inutile.
« Un signal majeur », « un symbole fort », « une première mondiale ». Le ministre délégué aux transports, Clément Beaune, n’a pas manqué de superlatifs pour se féliciter, mardi 23 mai, de l’entrée en vigueur de l’interdiction des lignes aériennes courtes à l’intérieur de la France. Mais derrière la communication, la mesure aura, en réalité, des conséquences limitées en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Loin des ambitions initiales.
Depuis sa réélection et dès les premiers mois de son mandat, E Macron a multiplié les promesses, engagements, déclarations la main sur le cœur… pour faire exactement l’inverse dans les mois qui ont suivi. En moins d’un an, et face au casserolades, le Président nous a servi 50 nuances de pipeau : nouveau zapping avec caisses de grève !
Selon ce document du ministère de l’Éducation nationale, que franceinfo a pu consulter ce mercredi, les augmentations restent inférieures à l’inflation, qui a atteint 5,7% en mars sur un an.