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Le RN tente de réactualiser sa doctrine en matière d’écologie, avec une obsession : une opposition de principe à toute mesure contraignante et la promesse populiste de préserver les modes de vie des Français.
Le triste feuilleton du pseudo-combat entre Elon Musk et Mark Zuckerberg pousse timidement la profession à s'interroger : et si on changeait notre manière de couvrir l'actualité du milliardaire ? La réponse est oui, et il faut le considérer comme un activiste de la haine.
Après la diffusion d’un reportage sur le Puy du Fou, « Complément d’enquête » est sous le feu du groupe Bolloré. Une manière, estime notre chroniqueur François Reynaert, de faire oublier les gênantes révélations de l’émission.
Pas moins de 80 journalistes ont claqué la porte de l’hebdo qui continue sa mue en tribune de l’extrême droite. L’effet Bolloré.
Alors qu’il s’est rendu à la justice de Géorgie, jeudi 24 août, pour être formellement arrêté pour la quatrième fois dans le cadre d’une affaire pénale, l’ancien président républicain joue avec le feu, et avec les institutions, pour sauver sa peau.
Interviewé sur France Inter, le député RN Thomas Ménagé a pointé la «tendance à exagérer» du groupe d’experts sur le climat. Des propos qui méconnaissent la réalité des travaux de l’institution.
Le dernier numéro de l’émission d’investigation de France 2, qui se penchait sur les secrets du parc à thème, a provoqué dans les jours qui ont suivi une levée de boucliers des médias Bolloré dans le sillage d’une plainte de Philippe de Villiers.
L’émission de France 2 a été la cible d’attaques des médias du milliardaire breton, de CNews au “JDD”, suite à la diffusion d’une enquête sur le Puy du Fou. France Télévisions reste étonnamment muette.
Harcelé sur Twitter par des climatosceptiques, le scientifique Christophe Cassou a décidé de fermer son compte. Il revient sur les attaques et le dénigrement subis, et qui ciblent en masse d’autres experts du climat.
Mort de Nahel : Jean Messiha pourrait risquer dix ans de prison et un million d’euros d’amende pour avoir mis en ligne la cagnotte de soutien au policier qui a tué l'adolescent
Accablé par la droite et l'extrême droite après sa charge contre CNews, le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye, régulièrement donné partant en cas de remaniement, affronte une énième épreuve, sous le regard indifférent de la majorité
Alors qu’Emmanuel Macron rejette les arguments « historiques et moraux » pour contrer l’extrême droite, les troupes de Marine Le Pen s’efforcent de faire oublier les origines du parti, fondé par des nostalgiques de Pétain et de l’Algérie française.
De la patronne des députés Renaissance, qui profite de l’attaque pour faire taire les oppositions, à l’extrême droite, qui remet sur la table son agenda xénophobe et suprémaciste, il ne s’est pas passé quelques heures jeudi avant que les surenchères et l’indécence envahissent les réseaux comme les plateaux.
Sur les réseaux sociaux, des militants d'extrême droite ont appelé à sortir « à 10 000 » pour réprimer les émeutiers qui ont commis pillages et dégradations suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre. Cette exhortation n'a pas été massivement suivie au niveau national, mais à Lyon et Chambéry, des nervis ont défilé, entonnant slogans et chants nationalistes. A Angers, vendredi et samedi soir, des nervis ont agressé à coups de batte de baseball des manifestants qui défilaient contre les violences policières. Une perquisition a eu lieu dans les locaux de l'ex Alvarium, un groupe néofasciste aujourd'hui dissout. A Lorient, de mystérieux individus cagoulés se présentant comme une « brigade anti casseurs » a prêté main forte à la police en interpellant, et parfois en frappant, des émeutiers avant de les remettre aux forces de l'ordre.
Selon nos informations, une enquête de commandement a été ouverte par le ministère des armées après la participation de militaires à un groupe ayant interpellé des émeutiers à Lorient, dans la nuit de vendredi à samedi.
Dans plusieurs villes, des militants d’extrême droite sont descendus par dizaines dans les rues. Masqués ou cagoulés, parfois armés de battes, ils ont crié des slogans racistes. À Lorient, ils ont interpellé des émeutiers qu’ils ont ensuite remis à des policiers.
Fort de ses 88 députés, le Rassemblement national s’est fondu dans les institutions, gagnant plus en « normalisation » cette dernière année que les dix précédentes. Chez les macronistes, on peine à trouver la parade, sur le fond comme sur la forme, face à des élus cravatés et silencieux.
Les salariés du « Journal du dimanche », propriété de Vincent Bolloré, ont appris jeudi, par voie de presse, l’arrivée de l’ancien patron de « Valeurs actuelles », Geoffroy Lejeune, à la tête de la rédaction. En interne, les journalistes parlent de « cauchemar ». Les équipes ont voté à 99 % une grève reconductible.
Repris en main par Vincent Bolloré, le sort du "Journal du Dimanche" divise la classe politique. Le brief politique de Jean-Rémi Baudot.
Le 22 juin, les salariés du Journal du dimanche (JDD) ont entamé une grève contre la nomination à la tête de la rédaction de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de rédaction de Valeurs actuelles (pendant 7 ans) et grand promoteur d’Éric Zemmour. Symptôme supplémentaire de la mainmise de Vincent Bolloré sur le groupe Lagardère et de la prédation de l’extrême droite sur le paysage médiatique, cette situation n’a toutefois rien de surprenant compte tenu 1/ de la complaisance de l’Arcom et des pouvoirs publics à l’égard notamment d’un autre de ses médias, CNews, dont la diffusion dépend de l’attribution d’une fréquence publique ; 2/ de l’impunité avec laquelle des industriels capitalistes sont autorisés à accaparer et contrôler les moyens d’information du pays et 3/ de l’absence de pouvoir effectif dont disposent les rédactions vis-à-vis de la composition de leurs hiérarchies – comme de leurs orientations éditoriales –, soumises au bon vouloir des actionnaires.