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L’accord européen négocié après plus de deux décennies d’atermoiements n’inversera sans doute pas le déclin des pollinisateurs, et partant, de la biodiversité qui en découle, relève Stéphane Foucart, journaliste au « Monde » dans sa chronique.
Ce que l’on appelle la nature a été modelé par l’activité humaine des douze derniers millénaires, montre une étude. Mais l’usage intensif des terres à cause de la colonisation, de l’industrialisation et la croissance démographique, a entraîné la destruction de la biodiversité, jusqu’alors largement préservée.
Cinquante experts des deux thématiques appellent à une lutte commune pour faire face à ces défis, profondément interconnectés.
Une étude révèle que les niveaux d’oxygène des lacs baissent à une vitesse rapide. Ce phénomène, causé par le réchauffement du climat, menace les espèces d’eau douce et les réserves d’eau potable tandis que les proliférations d’algues toxiques risquent de se multiplier.
En 30 ans, les populations de vertébrés des écosystèmes marins du bassin méditerranéen ont chuté de moitié. Les poissons sont les premières victimes de cet effondrement. Une situation dramatique, alertent les scientifiques de la Tour du Valat, Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, dans un rapport publié le 7 juin.
Melanin, a black-brown pigment found throughout all kingdoms of life, has diverse biological functions including UV protection, thermoregulation, oxidant scavenging, arthropod immunity, and microbial virulence. Given melanin’s broad roles in the biosphere, particularly in insect immune defenses, it is important to understand how exposure to ubiquitous environmental contaminants affects melanization. Glyphosate—the most widely used herbicide globally—inhibits melanin production, which could have wide-ranging implications in the health of many organisms, including insects. Here, we demonstrate that glyphosate has deleterious effects on insect health in 2 evolutionary distant species, Galleria mellonella (Lepidoptera: Pyralidae) and Anopheles gambiae (Diptera: Culicidae), suggesting a broad effect in insects. Glyphosate reduced survival of G. mellonella caterpillars following infection with the fungus Cryptococcus neoformans and decreased the size of melanized nodules formed in hemolymph, which normally help eliminate infection. Glyphosate also increased the burden of the malaria-causing parasite Plasmodium falciparum in A. gambiae mosquitoes, altered uninfected mosquito survival, and perturbed the microbial composition of adult mosquito midguts. Our results show that glyphosate’s mechanism of melanin inhibition involves antioxidant synergy and disruption of the reaction oxidation–reduction balance. Overall, these findings suggest that glyphosate’s environmental accumulation could render insects more susceptible to microbial pathogens due to melanin inhibition, immune impairment, and perturbations in microbiota composition, potentially contributing to declines in insect populations.
Les écosystèmes, indispensables pour permettre la séquestration du carbone ou assurer la sécurité alimentaire, ont été massivement touchés par les activités humaines.
Dans un avis publié le 26 janvier, l’Académie des sciences sonne l’alarme au sujet du déclin des insectes. Explications avec Philippe Grandcolas, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité et co-auteur du rapport scientifique sur lequel s’appuie cet appel.
Les populations d’oiseaux vivant dans les milieux agricoles ont décliné de plus de 30 % en deux décennies, en raison notamment de l’usage de pesticides.
Alors que la nouvelle PAC est discutée à Bruxelles, un collectif de plus de 700 scientifiques de la recherche publique alerte, dans une tribune au « Monde », sur les « conséquences catastrophiques » d’un manque d’ambition en matière d’agroécologie.
Pristine areas in the Amazon and Siberia may expand with animal reintroductions, scientists say
La construction du quartier des journalistes pendant les Jeux de 2024 est mise à l’arrêt. Les porteurs du projet n’ont pas cherché de solution alternative au bétonnage d’une zone naturelle où vivent des espèces protégées.
Dans la savane, leur population a reculé d’au moins 60 % en cinquante ans, et dans les forêts de plus de 86 % en trente et un ans, en raison du braconnage et de la disparition de leurs habitats.
Au fil des années et des décennies, les nouveaux micropolluants s’ajoutent aux anciens et ne disparaissent pas. Ils anéantissent la faune microscopique et contaminent toute la chaîne alimentaire, finissant évidemment dans nos assiettes.
Government gave emergency authorisation to a neonicotinoid earlier this year - but says chemical was not needed
Plusieurs études prouvaient déjà leur contribution au déclin massif des insectes. Les néonicotinoïdes seraient également néfastes pour les mammifères comme les lapins et les cerfs, mais aussi les oiseaux.
A moins d'une transformation radicale du système économique, les pandémies comme le Covid-19 vont se multiplier et faire plus de morts, alertent jeudi des experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES) soulignant l'immense réservoir de virus inconnus dans le monde animal.
Un néonicotinoïde compte parmi les substances les plus fréquemment retrouvées. Il s’accumule de manière inattendue dans les vers, où il est parfois présent à des taux « faramineux ».
De plus en plus de nouvelles maladies infectieuses émergent, principalement à cause de la destruction des écosystèmes. Prévenir leur apparition serait la seule solution durable, selon un nouveau rapport international.
55% du PIB mondial dépend d'une biodiversité et de services écosystémiques performants