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"Quel est le lien entre du pain de mie, du beurre allégé, des bonbons à base de gélatine, des steaks de boeuf « agglomérés », des systèmes de freinage pour train, des cigarettes grecques, des injections de collagène, des valves cardiaques ou bien encore des balles de fusils ?"
"Décidément, dans le petit monde des fournisseurs d’accès en ce moment, il y en a un qui semble avoir une féroce envie de faire parler de lui … il s’agit d’SFR… et oui encore SFR. A ce sujet, autant vous dire que si on retrouve ce genre de saloperies sur le réseau 4G, vous entendrez parler du village. Et ça devient blasant. Entre atteintes à la neutralité du Net (ne bougez pas car la seconde couche va faire mal), et les pratiques commerciales d’une autre planète à base -de menaces- « d’informations préventives », ça commence à faire beaucoup."
"La plupart de ces projets de loi punissent non seulement les militants qui prennent des photos et des films, mais aussi les médias et les organisations de défense des droits des animaux qui diffusent les documents.
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"Leur seul but est de maintenir les consommateurs dans l'obscurité, afin de s'assurer qu'ils en savent le moins possible sur le fonctionnement sombre de l'élevage industriel. Ces projets de loi sont poussés par le lobbying intensif des sociétés de l'agrobusiness. A la place, nous avons besoin de lois qui garantissent notre droit de savoir comment notre nourriture est produite.""
"Le site d’avis ne facilite pas la vie des consommateurs-critiques, mais se montre très diligent vis-à-vis de certains restaurateurs... surtout si ce sont des annonceurs."
"Les lanceurs d'alerte, ces scientifiques ou simples citoyens qui attirent l'attention sur des risques sanitaires et environnementaux, seront désormais protégés. Le Parlement a adopté, mercredi 3 avril, la proposition de loi qui vise à préserver ces "lanceurs d'alerte" et à renforcer l'indépendance des expertises scientifiques. Un sujet brûlant, que ramènent régulièrement au-devant de l'actualité des dossiers comme la prescription de médicaments à risque, l'exposition aux pollutions chimiques ou aux ondes électromagnétiques."
"Résonance magnétique, spectrométrie, analyses ADN... Aujourd'hui, de multiples techniques permettent de contrôler la composition des aliments. Mais mieux vaut tout de même savoir ce que l'on cherche."
Une autre façon de faire : modifier ses habitudes de consommation et se détourner de la grande distribution. Amap, producteurs locaux, jardins de Cocagne seront ravis de vous accueillir et de vous expliquer ce qu'ils vous vendent.
"Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ? Sur le marché américain, la fraude apparaît massive. Une étude menée par Oceana, publiée le 21 février, révèle qu'un tiers des poissons consommés ne sont pas ce que les clients croyaient acheter. Pour évaluer l'importance des espèces communes vendues au prix d'une variété bien plus noble – une forme d'escroquerie très rémunératrice –, l'organisation non gouvernementale (ONG) américaine a fait procéder de 2010 à 2012 à l'analyse ADN de 1 215 échantillons collectés dans 674 magasins d'alimentation et restaurants de 21 Etats."
""Nous avons tous retenu qu'on nous vendait du cheval pour de la viande de boeuf. Que le boeuf est souvent de la viande de vache laitières de réforme, bourrées de soja OGM et d'antibiotiques. Mais on a moins bien retenu le circuit, assez complexe il est vrai, de cette fraude organisée : cheval roumain, passé par des traders hollandais puis chypriote, puis revendu à une holding française puis à un fabricant de surgelés sous-traitant de Findus, lui-même groupe suédois appartenant à un fonds anglais !".
Marie Laplante, présidente des Amis de la Terre (photo ci-contre) est en colère, et elle a de quoi. Elle nous invite à ouvrir les yeux sur une malbouffe industrielle qui met en danger notre santé, détruit l'environnement, et qui pourrait bien faire disparaître les vrais artisans d'une alimentation de qualité, si nous n'y prenons garde. Deux exemples à l'appui : le saumon bourré d'antibiotiques, et le fromage sans fromage. "
"Picard surgelés « fait » ses plats, les « élabore », mais ne les fabrique pas. La nuance vous avait peut-être échappé."
"Et s’il n’était pas dangereux ? Plusieurs spécialistes continuent de soutenir qu’il n’existe pas de liens entre cholestérol et mortalité."
"En 2009, dans son livre « Bidoche » (éditions Les liens qui libèrent), le journaliste Fabrice Nicolino s’était penché sur les ravages de l’industrialisation de la viande. Aujourd’hui qu’éclate le « Findusgate », ou le « horsegate », comme on préfère, son analyse radicale prend toute sa saveur.
Le mal semble plus profond que cette histoire de fraude ne veut bien le faire penser : c’est tout notre rapport à la viande qui est à repenser. Pas seulement parce que l’excès de consommation de « produits carnés », comme on dit, nuit à l’environnement et à la santé, mais parce qu’on a perdu le contrôle du système."
"Entre le souvenir des ravages de la vache folle et l’épisode de la viande de cheval dans les lasagnes, l’annonce, jeudi par la Commission européenne, que les poissons d’élevage pourraient à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin tombait au plus mal. Même si les experts assurent que le risque pour la santé est nul, même si d’autres estiment que l’approche émotionnelle ne doit pas prendre le dessus sur l’approche scientifique."
"La ministre française de l'écologie Delphine Batho a déploré dimanche 17 février le feu vert de l'UE au retour des farines animales pour nourrir les poissons. "Ce n'est pas dans la logique de la chaîne alimentaire", a-t-elle déploré, estimant qu'"il est très important que la filière piscicole française s'organise pour qu'il y ait un label 'sans farine animale'", afin d'informer les consommateurs."
"La « viande » de nos plats préparés porte le nom de minerai, « des bouts de machin, de gras notamment, catégoriquement de la merde. Il y a 40 ans, cette matière allait à l’équarrissage pour être brûlée », nous dit un expert."
Moi, ce qui m'étonne dans cette histoire, c'est que l'on puisse s'étonner... Mondialisation, financiarisation, complexification des circuits d'approvisionnement et quelques hommes au milieu de tout ça... => magouilles !!
"La Fédération Française des Télécoms (FFT) estime que les utilisateurs ne sont pas assez informés sur le désimlockage. D’après elle, certains d’entre eux ne savent même pas que les terminaux peuvent s’affranchir de leur opérateur d’origine. Elle souhaite donc prendre trois nouvelles mesures pour pallier à ce manque."
"Un an jour pour jour après la publication du décret autorisant la mention "Nourri sans OGM" sur les produits d'origine animale, entré en vigueur le 1er juillet, une enquête menée par l'association UFC-Que choisir démontre que ce nouvel étiquetage se fait très rare dans les grandes surfaces.
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Globalement, il reste difficile pour le consommateur de savoir où trouver ces produits dans 86 % des magasins, faute de signalétique suffisante, note l'étude. Cela est "d'autant plus regrettable" que l'UFC ne relève pas de différence de prix avec les produits conventionnels, selon un relevé effectué entre les 14 et 18 janvier sur le site Internet de 1 653 magasins "drive" de la grande distribution."
"C'est une première en Europe. Une amorce de régulation qui laisse encore à désirer, mais qui vient, tardivement, combler un vide alarmant. A compter du 1er janvier, les fabricants et distributeurs de produits contenant des nanoparticules devront les déclarer à l'Agence nationale de sécurité sanitaire afin d'assurer un minimum de traçabilité, d'informations au public et un recensement des produits mis sur le marché."
"Le Sénat a donné, mardi 9 octobre, un délai supplémentaire de dix-huit mois aux industriels pour supprimer le bisphénol A (BPA) des contenants alimentaires. Le 1er juillet 2015, ce perturbateur endocrinien, soupçonné d'accroître les risques d'une multitude de maladies, devra avoir été remplacé par d'autres molécules. Lesquelles ? Sont-elles prêtes, inoffensives ? Eléments de réponse avec Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques à l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses)."