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"L'Aful publie un communiqué documenté et cinglant sur les propos de Benoît Hamon contre un amendement anti-vente liée. En avril 2012, le candidat François Hollande s'engageait contre la vente liée. Le changement, c'est de changer d'avis?"
"Lors de l'examen en commission au Sénat, le ministre de la Consommation a fait retirer un amendement obligeant à indiquer les prix distincts des logiciels, "pour le retravailler".
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Dans la discussion en commission, le sénateur Daniel Raoul, président de la commission, a affirmé "Appelons un chat un chat: on nous vend du Windows alors que nous pourrions utiliser des logiciels libres.""
"Suite des péripéties de l'amendement proposant l'affichage des prix des logiciels vendus (de force) avec du matériel informatique : La commission des affaires économiques du Sénat. L'amendement réduisant les effets des racketiciels, non soutenu en première lecture lors de la séance publique de l'assemblée nationale, a fait son retour au Sénat. Déposé par Joël Labbé, Sénateur du groupe écologiste du Morbihan, en commission des affaires économiques nous étions confiants quant à son adoption.
C'est avec stupeur que nous avons découvert que cet amendement avait été « retiré » par monsieur Labbé.
Ce retrait est impensable, impossible, inimaginable ! En effet, ce texte est un texte de compromis n'apportant que de l'information au consommateur (comprendre il ne vise pas à interdire les racketiciels et ne fait que régler une toute petite partie du problème sur lequel nous travaillons depuis 15 ans) et est issu d'une longue analyse juridique des différents textes français et européen de la consommation. Il s'appuie également sur les argumentations utilisées par les juges des différents tribunaux ainsi que sur les arrêts de la Cour de cassation. Sauf pour Benoît Hamon, Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la Consommation qui n'hésite pas une seconde à dire aux Sénateurs :
Nous ne pouvons pas qualifier de « pratique commerciale déloyale » le fait de ne pas afficher le prix des logiciels. Je suggère de retirer cet amendement pour le retravailler et lui donner ainsi plus de chances de succès en séance."
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L’inversion du sens est un mouvement bien armé. Les media en sont un véhicule privilégié. Pour ceux qui ne le savaient pas ou qui en doutaient encore, Edward Snowden est venu apporter les preuves d’une écoute industrielle de la planète par les Etats-Unis. Une volonté de mettre en fiches les humains. Bien entendu, le but recherché n’est pas atteint car on ne peut résumer une personne à sa projection digitale ou ses échanges. Mais tout de même… Cette mise en fiches peut avoir des effets pervers, même en démocratie, que seul un faible d’esprit ne peut entrevoir. Edward Snowden a donc apporté ces preuves pour ceux qui n’y croyaient pas. Et que se passe-t-il ? La presse dans un vaste élan pond des tonnes d’articles sur… son billet d’avion, son siège vide dans l’avion, sa petite amie, son blog… Et sur PRISM ? Rien. Ou presque… surtout du gros bullshit.
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Pourtant, la lecture des derniers documents fuités par Edward Snowden et le Guardian est intéressante sur le point du droit. On note en effet qu’au fil de la mise en place du système d’écoute des métadonnées et du contenu de nos échanges, la NSA s’inquiète très fortement de la légalité du projet. Par ailleurs, les textes visant à rendre légal ce montage sont frappés du secret. Pourquoi ? Comme diraient les fans de la vidéo- »protection », si l’on n’a rien à se reprocher, on n’a rien à cacher…
Enfin, il ne serait pas idiot que quelques chercheurs planchent sur les moyens investis dans la lutte contre le terrorisme. Combien dépensent chaque année les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne -pour ne citer que ceux-là.
Est-ce « rentable » ? Ces pays comptent-ils moins de morts que par le passé, quand toute cette industrie de l’écoute n’existait pas ?
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Les dépenses massives engagées par les gouvernements pour, disent-ils, lutter contre le terrorisme, semblent bien ne pas fonctionner. Les lois liberticides votées depuis 2001 dans les pays occidentaux non plus. Ne serait-il pas temps de tirer un bilan, à l’occasion des révélations d’Edward Snowden ?"
"C’est l’un des incontournables de l’été avec le maillot de bain et le barbecue, j’ai cité la crème solaire. Voici quelques conseils concernant la crème solaire bio. Car si le mot « été » évoque à tous un tas d’activités en plein air , c’est aussi la saison des peaux dorées, bronzées. Et pour obtenir une peau caramel, inutile de mettre son épiderme en danger, il faut se protéger ! Passage obligé par la case « crème solaire »…"
"Ce n’est pas vraiment une rumeur mais un fait : les crèmes solaires présentent un certain danger, et notamment une toxicité pour l’environnement et l’Homme. On les accuse aussi de ne pas apporter une protection complète contre le soleil. Quelle attitude adopter ? Quels sont les faits ? Faisons le point sur la crème solaire."
"Si l’Europe impose l’étiquetage des aliments contenant des OGM, certains produits y échappent, notamment tous les produits issus d’animaux nourris aux OGM (viande, lait, œuf...). Depuis 2012, il est possible de trouver en France des produits étiquetés « sans OGM » et « nourris sans OGM », mais cet étiquetage reste encore peu utilisé. Difficile alors pour le citoyen de s’y retrouver...
En éditant un mini guide de 12 pages format A6, Inf’OGM souhaite répondre aux questions que se posent les consommateurs et leur donner les clés pour s’y retrouver au moment de remplir leur panier."
"L'Assemblée nationale a renoncé à imposer l'étiquetage de l'origine nationale des viandes, acceptant, après un long débat dans la nuit de mercredi à jeudi 27 juin, d'attendre de voir si la Commission européenne allait rapidement formuler des propositions sur ce sujet."
"Non soutenu. Ces deux mots nous ont consternés et énervés. Ils ont laissé dans l'incompréhension des milliers de consommateurs qui suivaient de près ce texte et voyaient dans cet amendement une avancée de leurs droits comme nous l'expliquions il y a quelques jours. C'est d'ailleurs pourquoi ils ont été si nombreux à se mobiliser auprès de leur député pour que ce texte soit accueilli favorablement par l'ensemble des bancs. "
"La nocivité des appareils à bronzer est prouvée. La logique voudrait que la puissance publique interdise le commerce du soleil artificiel."
"Dans la cuisine exiguë du restaurant Itinéraires, dans le 5e arrondissement de Paris, il est 15 heures et la brigade s'active toujours. Dans des effluves de sucre chaud, une jeune pâtissière dispose une boule de glace à la vanille maison sur un entremet de chocolat, réglisse, fruits rouges. Au menu aujourd'hui, des "anchois marinés, gelée de citron, fleur de poireau de M. Yamashika" (un maraîcher japonais des Yvelines), ou de la "pintade rôtie, petits pois au jus de viande, lard de M. Duler" (un éleveur de cochons sauvages du Lot). "
"L'AFNOR présentera aujourd'hui sa norme NF visant à garantir la sincérité des commentaires et avis laissés sur les sites e-commerce. Non obligatoire, elle devrait toutefois s'imposer pour rassurer à la fois les consommateurs lésés par les faux avis trop positifs, et les professionnels lésés par les faux avis trop négatifs."
"Le « fait maison » est une qualité en vogue. Du restaurant au produit artisanal, ces deux mots font souvent la différence pour un consommateur averti. Cependant jusqu’à maintenant aucune réglementation ne contrôlait cette qualification. Le gouvernement à décidé de palier à cela et compte faire labelliser tous les produits « fait maison » de la restauration."
"L’obligation d’indiquer le pays d’origine de la viande, fraîche ou transformée, était une belle idée, mais les députés viennent de l’enterrer.
Hanté par les mauvais souvenirs des lasagnes surgelées fourrées au cheval roumain, mon estomac ne peut qu’être noué devant les plats au bœuf du supermarché. Sauf exceptions, je vais devoir me contenter encore un moment de la mention « viande bovine » tout court sur le hachis parmentier du rayon surgelé."
"Christiane Taubira, la rage au coeur, a dû se résigner à présenter, mercredi 12 juin, en conseil des ministres, un projet de loi sur la protection des sources des journalistes passablement tronqué et assez loin de ses espérances. Sous la pression conjuguée des ministres de l'intérieur et de la défense, la garde des sceaux a dû renoncer à la principale avancée que comportait le texte, pourtant longuement mûri et appuyé sur une large concertation. La version finale, lourdement rabotée par le Conseil d'Etat, n'est plus très différente de la situation bancale qui prévaut aujourd'hui."
"Dans le cadre du projet de loi relatif à la consommation, L'ADULLACT, l'AFUL et Framasoft apportent leur soutien, sans réserve, à l'amendement 711 déposé par le groupe GRD et défendu par Jacqueline Fraysse. Cet amendement va dans la bonne voie pour mettre un terme au scandale des racketiciels, c'est-à-dire à la vente forcée de logiciels non demandés lors de l'achat de matériel informatique."
"La bombe Zerox « one shot » promet d’anéantir d’un coup tous les insectes dans les bâtiments. Sur l’étiquette, une mouche plonge dans l’abîme, sous le logo d’une fleur « BIO » et un macaron « insecticide naturel ». Vraiment ? "
"Par 134 voix (contre 3), les députés de l’Etat du Connecticut ont adopté, le lundi 3 juin 2013, une loi sur l’étiquetage des OGM. Le Sénat avait adopté, fin mai, ce projet de loi. Elle doit désormais être signée par le gouverneur de l’État, Dannel P. Malloy.
Cependant, l’adoption de cette loi a été mise sous condition : que d’autres États dans le nord est des États-Unis adoptent, eux aussi, une telle loi."
" C’est un texte de loi très copieux, très vaste. Une partie de celui-ci concerne l’économie numérique. Or, entre le texte actuel et celui de 2011, quelques mots ont été amputés. Ça concerne certaines fonctionnalités des produits concernés qui doivent être visibles lors de l’achat ; or les mots qui ont disparu sont « y compris les mesures de protection technique applicables ». Vous l’aurez compris, on parle bien des DRM.
En faisant sauter ces quelques mots, on a un peu l’impression que le spectre du lobbying est passé par là. En gros, il devient impossible de savoir si l’œuvre dont vous voudrez profiter sera associée à des protections particulièrement invasives ou pénibles lors de son utilisation."
En conséquence de quoi, le consommateur avisé ne devrait tout simplement plus rien acheter. Cela ferait peut-être réfléchir ces messieurs. Quoique... Ils serait bien capables de tout mettre sur le dos du piratage...
"Un mail du 20 novembre 2008 adressé à l’Agence française pour la sécurité sanitaire des produits de santé par un chirurgien de Marseille mentionnait un gel « extrêmement agressif » contenu dans des prothèses mammaires, et demandait à l'agence de le faire analyser. Il est resté sans réponse."