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"Google est partout. Google s'insinue dans nos vies, dans nos échanges, dans notre consommation, dans nos voyages, partout. Faut-il vraiment tenter de se passer de Google ? se demande l'écrivain Ariel Kyrou, auteur de "Google God, Big brother n'existe pas, il est partout" (Editions Inculte). Pas évident. En apparence, Google est si généreux ! Il veut si clairement notre bien ! Google, c'est Casimir, adversaire tellement séduisant. Pourquoi s'en méfier ?"
"Il y a vingt ans sortait Netscape Navigator 0.9, la toute première version publique de ce qui était alors le navigateur web de référence pour Windows, Linux et Mac OS. Son histoire continue aujourd'hui avec Firefox, son héritier.
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Au milieu des années 1990, Netscape Navigator était le navigateur web de référence pour les premiers internautes. Il était alors disponible sous Windows, Linux et Mac OS. Mais il s'est rapidement fait dépasser par Internet Explorer, en grande partie parce que Microsoft avait utilisé la position dominante de Windows pour y intégrer son propre navigateur, et pour rendre Netscape Navigator inutile (une stratégie qui n'est pas sans évoquer quelques échos actuels avec Google et ses propres produits mis en avant sur son moteur de recherche). Le géant de Redmond avait également fait presssion sur les constructeurs de PC pour qu'ils ne pré-installent pas Netscape avec les ordinateurs livrés avec Windows, qui composaient la très grande majorité du marché."
"Dans le cadre du New York Film Festival, qui a débuté vendredi soir, Edward Snowden était interviewé par la journaliste Jane Meyer. Le lanceur d’alertes, à l’origine d’un très grand nombre de fuites sur les activités de surveillance et d’espionnage aux États-Unis, a répondu sur certains développements de son action. Mais il a surtout appelé à se méfier encore une fois de certains outils répandus, notamment Dropbox."
"Franklin Foer, éditeur du magazine américain New Republic a écrit un véritable réquisitoire contre Amazon. Une firme devenue tellement puissante et dominatrice que pour lui elle cannibalise l’économie et fait peser une menace presque totalitaire sur les modes de vie et l’accès à la culture et aux idées."
"Framasoft vient de lancer un projet très ambitieux : « Dégooglisons Internet ». Il cherche à dresser une liste des outils les plus couramment utilisés afin d’en proposer des équivalents libres, gratuits, sécurisés et respectant la vie privée des utilisateurs."
"L'association Framasoft a mis sur un pied un nouveau projet visant à "dégoogliser" Internet, qui consiste à encourager les utilisateurs à migrer vers des solutions libres, éthiques, décentralisées et solidaires. Et quoi de mieux, pour faire passer ce message, que de s'inspirer des aventures d'Astérix et Obélix, que tout le monde connaît ?"
"Ca y est la phase de teasing est terminée, Framasoft a enfin dévoilé son plan triennal pour (tenter de) faire tomber Google et consorts. C’est donc le cloud qui est la cœur de cible de cette nouvelle campagne. J’oserais dire que cela n’a rien de surprenant au vu des outils mis en ligne depuis de nombreux mois. Il nous manquait juste le comment et surtout l’impulsion.
Ce comment passe par un site dédié qui regroupe toutes les informations et la liste des services que proposera Framasoft dans les trois années qui viennent. Inutile de dire que la liste est longue. Toujours dans le comment se pose la question des moyens. Visiblement Framasoft compte sur nos dons et nos bras pour arriver à ses fins. L’embauche de permanents supplémentaire est également à l’ordre du jour avec un objectif de onze permanents pour 2017. Effectivement il faudra du monde pour administrer et faire fonctionner tous les services.
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Ce qui est dommage et Framasoft n’y peut rien dans l’absolu puisque personne ne s’y est attelé avant eux, car le cloud c’est mal, c’est que finalement ce projet ne vise qu’à refaire ce qui existe déjà.
En attendant, soutenons Framasoft, car ce qu’il font doit être fait. Cela galvanise les volontés autour d’un unique acteur ce qui évite la dispersion. Il sera toujours temps de se réorienter."
"Axel-SpringerLes rapports conflictuels entre Google et les organes de presse européens commencent à faire tâche. Le problème n’est pas franchement nouveau et il dépasse de loin le cantonnement au géant américain. Le nouvel épisode qui avait connu un chapitre français (et le connait toujours), concerne les médias allemands avec en tête de la fronde le groupe Axel Springer."
"Google ne se laisse pas faire. Après une plainte de plusieurs éditeurs allemands contre le moteur de recherche en juin pour non-respect de la propriété intellectuelle, Google a décidé de frapper fort en annonçant aujourd'hui qu'il allait pénaliser plus de deux cents médias allemands. Le patron de Google Allemagne, Philipp Justus, a fait part de cette décision sur le blog de Google Allemagne, rapporte l'AFP."
"Le torchon continue de brûler entre Google et la presse allemande. En effet, un nouveau rebondissement vient d'être annoncé par la voix du patron du géant de la recherche outre-Rhin, Philipp Justus : tous les sites regroupés au sein de VG Media (soit plus de 200 titres) n'auront plus droit à une mise en avant visuelle à partir du 9 octobre. Le début d'une pression sur l'audience."
"Interrogé par le Financial Times sur le cas Google, le ministre de l'Économie du gouvernement allemand a déclaré qu'il souhaitait que la société soit plus transparente vis-à-vis de l'algorithme de son moteur de recherche."
"Le ministre de la justice allemand Heiko Maas souhaite que les autorités de son pays puissent vérifier l'algorithme de classement utilisé par Google pour hiérarchiser l'information disponible sur le web. Google étant à la fois juge (moteur de recherche) et partie (éditeur de services), des doutes existent sur la neutralité de son algorithme, qui privilégierait ses propres services ou ceux de ses partenaires."
"D'ici deux mois, les membres de la Commission européenne devront céder leur place. Avant d'être remplacés, les sujets les plus bouillants doivent donc être clos. C'est notamment le cas de l'accord avec Google vis-à-vis de son abus de position dominante dans le secteur de la recherche en ligne. Mais il n'est pas du goût de tout le monde."
"Aux Etats-Unis, mais aussi bientôt en France, Google copie-colle désormais dans ses résultats des pans entiers de sites web, pour fournir aux internautes les réponses à leurs questions techniques ou à demandes de des recettes de cuisine. Les sites dont le travail est ainsi exploité sans contrepartie ne pourront qu'observer leur trafic chuter."
"Heiko Maas, le ministre de la justice allemand, a évoqué dans la presse la possibilité de demander que Google soit scindé en plusieurs entités indépendantes, dans le cas où la firme de Mountain View continuait à abuser de sa position dominante."
"Si Google Play est la plateforme d'applications la plus utilisée sur Android, il en existe d'autres. Mais celles-ci ont du mal à exister face à la boutique officielle de Google. Mais pour Aptoide, la firme de Mountain View use de pratiques anticoncurrentielles pour empêcher l'émergence de solutions alternatives."
"Les services de vidéo à la demande, par abonnement ou non, se développent assez rapidement, mais manquent souvent de fonctionnalités pratiques. Parmi elle, le mode hors ligne permettant de profiter des contenus en déplacement par exemple. Google vient d'activer une telle possibilité au sein de son service Play Films, mais celle-ci se limite à Chrome OS pour le moment."
"La Commission de la Concurrence d'Inde pourrait infliger jusqu'à 5 milliards de dollars d'amende à Google, si elle confirme que le géant américain abuse de sa position ultra-dominante pour nuire à la libre concurrence."
" En prenant le contrôle exclusif des extensions Chrome, qui ne peuvent plus être installées autrement qu'en passant par le Chrome Web Store, Google s'est assuré du pouvoir de supprimer tout ce qui pouvait nuire à son navigateur. Même si l'on peut redouter qu'il abuse de ce pouvoir, en supprimant par exemple toute application qui permettrait de conserver une copie des vidéos de YouTube, ce contrôle peut aussi avoir du bon pour les internautes trahis par leurs extensions."
" Or sur ce point, la FTC indique que l'intégration des multiples services de Google dans les premiers résultats de son moteur de recherche principal, "tout comme les modifications récentes faites aux algorithmes de recherche de Google - même celles qui pourraient avoir eu l'effet de nuire aux concurrents individuels - pourraient être justifiés de façon plausible comme s'agissant d'innovations qui ont amélioré le produit de Google et l'expérience de ses utilisateurs". En clair, la FTC estime que Google a le droit d'écarter les produits concurrents pour y imposer les siens, quel que soit l'impact sur ces concurrents, dès lors que le produit en est amélioré."