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Des scientifiques basés en Corée, au Canada et en Allemagne ont utilisé des données des années 1979 – 2019 pour effectuer des simulations. Le premier mois de septembre sans glace de mer en Arctique interviendrait dès les années 2030-2050.
Après des décennies à alerter, une équipe de scientifiques vient d’estimer que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer (banquise) en été dès les années 2030. “C’est environ une décennie plus tôt que les récentes projections du Giec”, souligne Seung-Ki Min, co-auteur de l’article. Cela serait même le cas dans un scénario de faibles émissions de gaz à effet de serre.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a confirmé, le 14 décembre, une nouvelle température record enregistrée durant l’été 2020 en Arctique. Ainsi, il a fait 38 °C le 20 juin 2020 dans la ville russe de Verkhoyansk, en Sibérie. Cette température a été relevée lors d’une d’une « vague de chaleur exceptionnelle et prolongée », précise l’OMM.
France 5 a diffusé début décembre un documentaire très instructif - disponible en replay jusqu’à la fin du mois - consacré à l’Arctique, dont la fonte accélérée, due au réchauffement climatique, ouvre le champ à « une nouvelle guerre froide entre la Russie, les États-Unis et la Chine ».
L'administration Trump a mis aux enchères des droits de forage pour des parcelles du Arctic National Wildlife Refuge, une zone jusqu'ici préservée de tout forage pétrolier.
Une masse de glace de 113km2 vient de se détacher du plus grand glacier existant encore dans l'Arctique.
Tout va trop vite au pôle Nord : la disparition de la banquise, le désarroi des chercheurs… et l’appétit du business.
Une nouvelle étude met en garde quant au risque de déclenchement de boucles de rétroaction qui pourraient aggraver le changement climatique suite à la fonte des glaces et du pergélisol.
La militante inuite analyse les bouleversements engendrés par le changement climatique dans l’Arctique, où le mode de vie indigène est menacé de disparition. Elle est l’une des invités du week-end de débats organisé par le festival We Love Green & « Le Monde », les 1er et 2 juin, au bois de Vincennes.
Les délégations russe et chinoise bloquent le processus d’extension d’un réseau de réserves naturelles dans l’océan Austral, où la pêche au krill suscite des convoitises
Le géant russe Gazprom a commencé à pomper le pétrole de l'océan Arctique. La plate-forme Prirazlomnaya, contre laquelle Greenpeace s'était opposée, vient de démarrer la production après plusieurs années de retard sur son planning. Gazprom est la première compagnie pétrolière à exploiter du pétrole en Arctique. Les associations de défense de l'environnement considèrent qu'aucune compagnie pétrolière ne dispose des ressources nécessaires pour lutter contre une fuite de pétrole dans les conditions très difficile de l’océan Arctique. "
"L'information a fait le bonheur des climatosceptiques : la banquise arctique aurait gagné 60% en superficie cette année, comparé à 2012, quand elle avait atteint un minimum de 3,4 millions de km2 – un record depuis le début des mesures. Ce n'est plus le réchauffement climatique mais le "refroidissement climatique", titre le Daily Mail dans un article publié samedi 7 septembre, assorti de clichés de la NASA sans équivoque. En réalité, si la fonte de la glace de mer est moins forte que l'an dernier, elle reste majeure, et s'inscrit dans une tendance lourde qui s'accélère depuis une décennie."
"L'échouement de la plate-forme pétrolière Kulluk de Shell en Alaska, le 31 décembre 2012, a peut-être été l'accident de trop. Dans une tribune publiée par Bloomberg News vendredi 18 janvier, deux conseillers de Barack Obama appellent à un arrêt définitif des forages dans l'Arctique. Une opinion qui, venant de deux proches du président tout juste réélu, vient appuyer les appels des ONG à suspendre tous les permis de forage en cours, même si la dérive du Kulluk s'est finalement terminée sans marée noire."
"Les régions du Grand Nord n'oublient rien. Par le hasard des grands mouvements géophysiques – courants marins, circulation atmosphérique, cycle de l'eau –, l'Arctique garde une mémoire minutieuse de ce que les hommes ont fait depuis des décennies et de ce qu'ils n'auraient pas dû faire."
"Les compagnies pétrolières ne devraient pas forer dans les eaux de l'Arctique : le risque d'une marée noire dans cet environnement sensible est bien trop élevé. Ce n'est pas une association écologiste qui le dit, mais Christophe de Margerie, le PDG de Total, cité par le quotidien britannique Financial Times, mercredi 26 septembre.
"Du pétrole sur le Groenland, ce serait un désastre. Une fuite causerait trop de dommages à l'image de la compagnie", a-t-il expliqué. M. De Margerie souligne que Total n'était pas opposé à l'exploration dans l'Arctique, dont il exploite le gaz. Mais il estime qu'il est plus facile de traiter une fuite de gaz qu'une fuite de pétrole."