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Le bisphénol A (BPA) est omniprésent dans le corps des Européens. Leur exposition à ce perturbateur endocrinien se situe « bien au-dessus » des niveaux de sécurité sanitaire, alerte l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) dans un rapport publié le 14 septembre. « Cela présente un risque sanitaire potentiel pour des millions de personnes », déplore le gendarme européen de l’environnement.
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la trentaine d’études disponibles sur le BPB devrait suffire à le classer comme substance dangereuse.
"Il n’y a, bien sûr, pas de condamnation pécuniaire, mais le coup est rude. Le Tribunal de l’Union européenne a condamné la Commission européenne, mercredi 16 décembre, pour « avoir manqué à [ses] obligations » sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE)."
"Obésité, infertilité, retard intellectuel, autisme, troubles de l’attention… : la liste des pathologies liées aux perturbateurs endocriniens est (de plus en plus ) longue. Et ces maladies, ou troubles chroniques, coûtent très cher : au moins 157 milliards d’euros par an (soit 1,2 % du PIB), rien que pour l’Union européenne. Publiée dans le « Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism », l’étude qui a débouché sur ces chiffres a été menée par 18 chercheurs européens et américains. Ils ont admis des marges d’incertitudes, et placent la fourchette haute de leur estimation à 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen !"
"Les tétines, couches, tapis de sol ou bodys sont-ils aussi inoffensifs qu’ils n’y paraissent ? En testant en laboratoire 68 produits pour bébés, l’UFC Que Choisir révèle dans un communiqué que plus d’un sur six contient des perturbateurs endocriniens. Ces molécules chimiques, telles que les phtalates ou le bisphénol A, perturbent le système hormonal et peuvent avoir des effets très nocifs sur l’organisme, même à faible dose : malformations des organes sexuels, puberté précoce, diabète, cancers...
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« Une interdiction pure et simple devrait être la règle pour tous les perturbateurs endocriniens », affirme l’association qui demande aux législateurs français et européens d’adopter sans délai une réglementation bien plus ambitieuse, en particulier pour les produits destinés aux enfants.
Les récent signaux envoyés par l’Europe sont assez mauvais en la matière."
"L'Autorité européenne pour la sécurité des aliments vient de trancher : l'exposition actuelle des consommateurs au bisphénol A est sans risque pour leur santé."
"Avec l'interdiction étendue du bisphénol A aux récipients alimentaires, on pensait être débarrassé de ses risques sur la santé. Que nenni ! Le bisphénol F et le bisphénol S, substituts du bisphénol A dans certaines applications, ont le même effet négatif sur le testicule fœtal humain que celui du bisphénol A. C'est ce que viennent de démontrer des chercheurs de l'Unité mixte de recherche 967 « Cellules souches, Radiations et instabilité génétique » (CEA/Inserm/université Paris Diderot)[1] avec la même méthode in vitro qui avait permis à l'équipe d'analyser, en 2012, l'effet négatif du bisphénol A sur le testicule[2]."
"Remplacer le bisphénol A (BPA), mais par quoi ? L’affaire pourrait vite tourner au casse-tête toxicologique et industriel. Alors que depuis le 1er janvier le BPA n’est plus autorisé dans les contenants alimentaires en France, de nombreuses questions demeurent ouvertes sur les risques présentés par ses substituts. Et, en particulier, par les bisphénols versions « S » (BPS) et « F » (BPF). Des travaux français publiés dans la dernière édition de la revue Fertility & Sterility montrent que ces deux produits qui ont été, ou sont encore, utilisés en remplacement du BPA présentent les mêmes effets négatifs sur le développement de l’appareil génital masculin."
"Le Parlement français a définitivement voté, jeudi 13 décembre 2012, une proposition de loi interdisant le bisphénol A dans les contenants alimentaires, dès 2013 pour ceux destinés aux bébés et début 2015 pour les autres."
Bisphénol A : les substituts seraient tout aussi dangereux (et non réglementés) - Sciences et Avenir
"Nouveau rebondissement dans "l'affaire" du bisphénol A : les deux substituts - non réglementés - auraient la même dangerosité. Tout au moins sur les hormones mâles."
"De très faibles niveaux de bisphénol A (BPA), une substance chimique controversée encore très utilisée dans les plastiques et des conteneurs alimentaires, provoquent de l'hyperactivité chez des poissons exposés au stade embryonnaire, selon une recherche canadienne. "J'ai été vraiment surprise car les doses étaient très faibles et je ne pensais pas qu'il pourrait y avoir des effets, explique Deborah Kurrasch, chercheuse de l'Université de Calgary (Province d'Alberta) et principale auteure de ces travaux parus dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS)."
"De plus en plus de questions se posent au sujet des perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques qui, à doses parfois minuscules, bousculent notre équilibre hormonal. Le plus connu d'entre eux, le bisphénol A, va ainsi être interdit dans tous les contenants alimentaires à compter du 1er janvier 2015. Epidémiologiste de l'environnement à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et directeur du conseil scientifique du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens (PNRPE), Rémy Slama répond, dans cette vidéo d'Universcience, aux principales interrogations qu'ont suscitées ces molécules qui ont remis en question certains principes de la toxicologie."
"Elle était initialement promise pour l’automne 2013 et les organisations non gouvernementales ne l’attendaient plus, la suspectant d’avoir été plus ou moins durablement enterrée. Présentée au Conseil national pour la transition écologique (CNTE) par Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) a finalement été adoptée, mardi 29 avril."
"Des chercheurs ont découvert le rôle d'un nouveau récepteur très sensible au bisphénol A et pouvant provoquer des maladies métaboliques comme l'obésité ou le diabète."
"Le bisphénol A (BPA), cette molécule entrant dans la fabrication de certains plastiques, est présente dans les tissus de 90 % de la population occidentale. C’est un perturbateur endocrinien : ses effets sur le système reproducteur, bien décrits tant chez l’animal que chez l’homme, sont attribués à l’affinité de cette molécule avec les récepteurs à œstrogènes, des hormones sexuelles « mimées » par le BPA. Mais d’autres effets, liés à un autre récepteur, viennent pour la première fois d’être mis en évidence in vivo, chez un modèle animal, le poisson zèbre."
"L'Agence européenne de sécurité des aliments a mis en consultation publique vendredi 17 janvier son projet d'avis sur l'évaluation des risques liés au bisphénol A (BPA) pour la population humaine et a sollicité les agences nationales. L'Agence nationale de sécurité des aliments et de l'alimentation (Anses) se prononcera le 13 mars."
" L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu public, vendredi 17 janvier, un avis provisoire sur le bisphénol A (BPA) – une molécule utilisée dans de nombreux contenants alimentaires, de plastiques et de produits d'usage courant. Dans ce texte d'étape, l'agence européenne basée à Parme (Italie) dit s'être penchée sur « plus de 450 études portant sur les dangers potentiels pour la santé associés au BPA » et a identifié « des effets indésirables probables sur le foie et les reins, ainsi que des effets sur la glande mammaire, liés à l'exposition à cette substance chimique ». L'EFSA recommande ainsi de diviser par dix la dose journalière admissible (DJA), celle-ci devant passer de 50 microgrammes par jour et par kilo de poids corporel (µg/j/kg) à 5 µg/j/kg."
"Soulignant un contexte d'incertitude scientifique importante, l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) propose une baisse de la dose journalière admissible de bisphénol A (BPA), en vue de prévenir les risques qu’elle considère comme faibles au regard de l’exposition des consommateurs. De son niveau actuel de 50 µg (microgrammes) par kg de poids corporel par jour, les experts recommandent un seuil de 5 µg par kg par jour. Le BPA est utilisé dans les boîtes de conserve, les bonbonnes d'eau ou encore les tickets de caisse."
"Le bisphénol est sur la sellette depuis pas mal de temps et les choses ont bougé. En effet, sont interdiction en vigueur depuis 2011 dans les biberons sera étendue en France dans tous les contenants alimentaires en 2015. Un effet assez peu connu de l’ingestion de BPA a été mis en évidence. Mordant ! Car le bisphénol imprègne 95 % de la population."
"Quelques années après le début du scandale, les promesses du gouvernement tardent à prendre effet. La présence du bisphénol A est interdite dans les biberons, mais pour le reste, la substance demeure en circulation jusqu’en 2015. Comment prendre nos précautions jusqu’à cette date qui semble si lointaine ? Allons voir si les substituts que nous propose le commerce sont inoffensifs."