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Une très courte vidéo cruciale pour comprendre le capitalisme tel qu'il est vu par les riches vient de sortir, et je pense qu'il est très important que vous la regardiez.
(Contexte et transcription en français dans le fil ⤵)
L’essai de Katharina Pistor a quelque chose d’un peu magique. Le lire, c’est chausser des lunettes qui soudainement permettraient de voir par-delà le système financier son squelette juridique. Dans son enquête, la chercheuse allemande entend «décoder le capital et dévoiler le code juridique sur lequel il repose». Rendre plus lisible le système financier international rendu opaque par la complexité inouïe de sa structure juridique. Pour la professeure de droit comparé à l’université de Columbia, la création des inégalités de richesse dépendrait de ce «code» juridique du capital, c’est-à-dire des outils que nous avons adoptés, depuis des siècles, pour dire : ceci est à moi, pas à toi, et j’entends bien en tirer profit. Le Code du capital. Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités (Seuil), essai érudit mais accessible, mêle frise historique et analyses contemporaines.
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
1⃣ Il y a un écocide
2⃣ L'écocide est capitaliste
3⃣ Il n'y a pas de solution capitaliste à l'écocide capitaliste.
Or c'est une promesse avec laquelle on va vs bahuter pdt encore qqes décennies, malheureusement les qqes décennies ns ne les avons pas devant ns.
Entre désastre climatique et accroissement des inégalités, le capitalisme fait des ravages sur notre planète. Pour en parler sur notre plateau : Mickaël Correia, journaliste à Mediapart et auteur de « Criminels climatiques », et Ludivine Bantigny, historienne, qui publie « L’Ensauvagement du capital ».
Le potentiel candidat d’Europe Écologie Les Verts (EELV) à la future élection présidentielle a livré devant le Medef sa vision d’une écologie ni décroissante ni anticapitaliste.
Ce samedi 3 juillet, Attac menait une action pour « dénoncer l’enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise ». Parmi eux, Bernard Arnault, ayant « vu ses avoirs personnels augmenter de 62 milliards d’euros », et son groupe LVMH, s’apprêtant à « verser 3 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires en 2021, soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente ». En signe de contestation, Attac a ainsi déployé une banderole sur l’immeuble-siège de LVMH pointant « le gang des profiteurs », et aspergé de gouache noire la Samaritaine, magasin du même groupe de luxe. Que n’ont-ils pas fait ! Les politiques ont « condamné », de la maire de Paris à la présidente de la région Île-de-France. Mais les cris d’orfraie et les appels à la dissolution de l’association sont aussi venus… de journalistes.
L’action d’Attac consistant à peindre en noir la Samaritaine a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique, des Républicains au Parti socialiste. Mais en héroïsant Bernard Arnault, ces politiques acceptent son pouvoir et sortent l’économie du champ politique.
Le capitalisme, défini ici comme un mode d'organisation de la production, peut-il faire face aux enjeux environnementaux ? L'idée est d'abord de définir ces enjeux comme une succession de défis qui confrontent l'humanité à des "limites infranchissables" (stock de ressources non renouvelables qui s'épuisent) et à des "frontières dépassables mais non sans conséquences" (réchauffement climatique, pollutions diverses). Le capitalisme est-il équipé pour éviter les limites et ne pas dépasser les frontières environnementales ?
L’écologiste indienne, figure de la lutte contre les OGM et Monsanto, est très critique du « philanthrocapitalisme », incarné notamment par Bill Gates et sa fondation. Pour elle, cette générosité désintéressée cacherait une stratégie de domination bien rodée. Entretien.
En paroles, les financiers sont convaincus de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Mais les actes peinent à suivre : les marchés se refusent toujours à évaluer les risques. Pour les banques centrales, la sous-estimation de ces dangers pourrait entraîner une crise systémique majeure.
Donald Trump est au Forum économique mondial à Davos (Suisse), une réunion de puissants au cœur des Alpes alors que la méfiance augmente à travers le monde vis-à-vis du capitalisme.
Faut-il sortir du système capitaliste pour lutter, entre autres, contre le réchauffement climatique ? L'idée revient sur le devant de la scène, vu l'immobilisme total des pouvoirs publics malgré les mobilisations importantes de l'année écoulée. Répondre à cette question théorique ne donne cependant pas de mode d’emploi pour ce que cela implique comme stratégie efficace de mobilisation.
La réforme des retraites vous dit : « vous allez devoir travailler plus longtemps ». Quoi de plus absurde quand les accords sur le climat appellent à réduire drastiquement la production et donc le temps de travail ? Voici donc un texte écologique qui vient plutôt proposer d’étendre la retraite au reste de la vie.
Fredric Jameson a écrit un jour qu’il était plus facile d’imaginer la fin du monde que de concevoir la fin du capitalisme. Pendant un certain temps, la formule de Jameson reprise par Slavoj Zizek et bien d’autres semblait indiquer la possibilité d’une critique radicale de l’ordre dominant de la civilisation capitaliste euro-moderniste. Mais au lieu de cela, cette formule est devenue un trope maintes fois répétée par des journalistes, des experts, des politiciens et des activistes ; de sorte qu’aujourd’hui, c’est une phrase ou une réflexion qui, avant tout, a tendance à tranquilliser les gens dans la mesure où elle pointe notre manque de capacité à imaginer quelque chose de différent.
Partout dans le monde, des peuples se rebellent contre l’oligarchie. Le mouvement écologiste doit trouver sa place dans ce mouvement mondial, parce que la destruction de l’environnement est inséparable de la répression sociale et démocratique engagée par les classes possédantes.
Depuis plus d’un an, le ministre des finances court micros et caméras en prétendant qu'il veut des entreprises plus respectueuses de l’intérêt général, et plus seulement avides de profit. Une imposture. La nouvelle opération de prédation organisée sur les richesses de l’aéroport de Toulouse, avec le soutien de Bercy, vient encore de le confirmer.
Les tensions sociales dans le monde ont un point commun : le rejet des inégalités et de la perte de contrôle démocratique. Le moteur de la contestation pourrait bien être la perte de pertinence face aux défis actuels du néolibéralisme, qui aggrave sa propre crise et ouvre la porte à l’affrontement.
Deux personnes sur trois ont déjà changé leurs achats au quotidien pour mieux préserver la planète, selon le baromètre GreenFlex-Ademe. Et une sur quatre juge que la priorité est de réduire ses achats.
« Sortir du mythe de la croissance infinie ». Pour une majorité de Français, c’est désormais une nécessité.