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Le président des États-Unis vient d’exiger un audit des principaux musées de la prestigieuse Smithsonian Institution à Washington, pour les débarrasser d’une « idéologie woke » qu’il juge trop prégnante. Un nouveau front de la bataille culturelle est ouvert.
Les autocrates contemporains sont passés maîtres dans l’art de la manipulation des médias et de l’opinion. Ils évitent la répression brutale ou la violence ouverte et préservent les apparences de la démocratie – tout en la vidant de sa substance.
Les États-Unis rejoindront-ils le club des pays qui maquillent leurs indicateurs pour masquer leur mauvaise santé économique ? La question se pose depuis le limogeage, vendredi 1er août, de la responsable de l’agence qui publie les chiffres de l’emploi.
Putain six mois ! Depuis son investiture, le Président a mis le pouvoir judiciaire à sa botte. Permettant son coup de force sur la police de Washington D.C.
L'ancien président des Etats-Unis avait saisi la Cour suprême en revendiquant une immunité totale dans le cadre de l'enquête sur l'assaut du Capitole en janvier 2021, dans le contexte des contestations des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020.
Gabriel Attal a annoncé vouloir – encore – réformer l’assurance-chômage. C’est la troisième fois en six ans. Un choix injustifié pour Michaël Zemmour, professeur d’économie à l’université Lyon 2, pour lequel cette réforme constitue un acharnement vis-à-vis des personnes privées d’emploi.
La première ministre a lancé en novembre une réforme de la loi fondamentale prévoyant l’élection directe du chef du gouvernement. Revanche historique de l’extrême droite italienne, le projet ne fait pourtant pas l’unanimité dans son camp.
Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, seront en procès en novembre prochain. Cela s’ancre dans un « continuum de répression du mouvement écologiste » assurent leurs soutiens.
L’avocat, écrivain et académicien – par ailleurs ami du président de la République – François Sureau a regretté, lundi 8 janvier, devant l’Académie des sciences morales et politiques, la multiplication des entorses aux libertés individuelles. Cela s’ajoute aux reproches de Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel.
La présidente du tribunal a déclaré que s’il n’y a pas « la preuve d’un projet abouti », les membres avaient « l’intention de troubler gravement l’ordre public » . La défense dénonce une décision « dangereuse », « morale » et « politique ».
Sept personnes issues des milieux anarcho-libertaires ont été condamnées ce vendredi 22 décembre à des peines allant de deux ans de prison avec sursis à cinq ans de prison ferme, dont trente mois avec sursis probatoire. L’énoncé de la décision a donné lieu à plusieurs incidents dans une atmosphère parfois surréaliste.
Outils de chiffrement lors du procès du 8 décembre : du fantasme à la réalité – La Quadrature du Net
Durant quatre semaines, en octobre dernier, se sont tenues au tribunal de Paris les audiences du procès du « 8 décembre ». Dans cette affaire, sept personnes sont poursuivies pour « association de malfaiteurs terroristes ». Toutes contestent les faits reprochés et trois ans d’instruction n’auront pas réussi à faire émerger la moindre preuve de projet terroriste. Parmi les « preuves » avancées par le parquet et les agents de renseignement pour démontrer cette intention « terroriste », on retrouvait des éléments relatifs à l’utilisation d’outils de protection de la vie privée, censés illustrer une certaine clandestinité. Scandalisé·es, nous avions révélé et dénoncé vigoureusement cet amalgame dangereux et malhonnête. Quelle a été la place accordée à ce sujet lors de l’examen de l’affaire par le tribunal correctionnel antiterroriste ? Retour sur les audiences auxquelles nous avons assisté, en amont de l’annonce du délibéré prévue pour le 22 décembre prochain1.
Au terme d’une audience lunaire ce vendredi, les sept « accusés du 8 décembre » ont été condamnés pour association de malfaiteurs terroriste. Malgré l’absence de projet concret, et au prix d’une jurisprudence dangereuse.
L’exécutif, main dans la main avec les gouvernements d’extrême droite italien et suédois et le régime illibéral de Viktor Orbán, plaide pour autoriser en Europe la surveillance des journalistes par des logiciels espions, au nom de la sécurité nationale.
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Concrètement, cela signifie qu’au nom de la sûreté nationale, les services de renseignement européens pourraient en toute légalité déployer des logiciels espions comme Pegasus ou Predator contre des journalistes, afin d’identifier leurs sources. Une clause qui tient en quelques lignes, mais qui pourrait entraîner de graves conséquences pour le secret des sources et le droit d’informer sur le Vieux Continent. Un comble pour un règlement européen conçu à l’origine pour faire face à la détérioration de la liberté de la presse dans des pays comme la Hongrie et la Pologne.
Dissolution, amendes, intelligence artificielle... Dans deux rapports parlementaires, des députés proposent d’accroître la répression des manifestants. Analyse de textes par la juriste Anne-Sophie Simpere.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a rendu son avis sur le projet de loi sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris qui prévoit, notamment, le déploiement de drones équipés de caméras « intelligentes » couplées à des algorithmes.
La journaliste Ariane Lavrilleux est sortie de garde à vue le soir du mercredi 20 septembre après près de 40 heures de garde à vue alors que la DGSI enquête sur ses articles publiés fin 2021 à propos d'une opération de l'armée française pour le compte de l'Égypte. La journaliste a publié un tweet annonçant « je suis libre, merci bp pour votre soutien! ». Son appartement a aussi été perquisitionné, avait expliqué en début de semaine le média Disclose qui a publié l'enquête.
La journaliste Ariane Lavrilleux vient de passer trente-neuf heures en garde à vue pour avoir publié des informations sur une opération militaire secrète entre l’Égypte et la France. Notre émission spéciale, alors que les menaces contre la liberté d’informer se multiplient, à quelques jours de l’ouverture d’« états généraux de l’information ».
Ces petits sacs de Kevlar contenant des billes de plomb ont été abondamment tirés lors des émeutes par l’«unité d’élite» de la police nationale. D’après des documents techniques inédits, ces projectiles sont plus rapides, et donc plus puissants, que ceux tirés par les LBD.
Alors que l’ensemble des responsables nationaux principaux de la CGT, de Solidaires, de la FSU et de la Confédération paysanne seront réunis à Niort le 8 septembre 2023 pour un procès ciblant des responsables syndicaux, pour le motif d’organisation de manifestation interdite, il est urgent de rappeler collectivement notre attachement aux libertés syndicales, au droit d’expression et de manifestation en France. Ce rassemblement contre la répression militante et pour la défense de l’eau est un moment historique.