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Microsoft et Google ont déjà affiché leur volonté d’investir dans l’énergie nucléaire, en vue de compléter leur mix énergétique pour leurs centres de données. Les précédentes annonces sur la neutralité carbone sont rendues obsolètes par l'explosion de consommation nécessaire à l'usage de grands modèles de langage, et les grandes entreprises du cloud et de l’IA cherchent à décarboner leurs activités.
Compte tenu des nombreux défis techniques et des attentes du marché, EDF annonce la remise à plat de la conception de son projet de réacteur SMR. Désormais il n'utilisera que des « briques technologiques » déjà « éprouvées ».
Le mauvais calcul de Jancovici, qui prétend qu’il faudrait une éolienne par kilomètre en France pour fournir à la France toute son énergie, est souvent repris par des orateurs du prétendu « Rassemblement national » et quelquefois par des représentants des auto-proclammés
La présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen, s'est non seulement déplacée au Sommet européen sur le nucléaire organisé jeudi dans la capitale belge, mais elle a défendu la place de cette source d'énergie dans la transition écologique. Une déclaration forte, signe du retour en force de l'atome civil sur le Vieux continent, après des décennies d'esquive. A moins qu'il ne s'agisse d'un calcul politique...
Dans son discours de politique générale, en janvier, le premier ministre Gabriel Attal réaffirmait le revirement majeur opéré en faveur de l’atome depuis la fermeture de la centrale de Fessenheim sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron.
Au premier sommet de l’énergie nucléaire, une trentaine de pays se sont engagés à en « déverrouiller le potentiel ». Mais pour tripler les capacités mondiales d’ici 2050, il faudrait construire mille réacteurs en moins de 30 ans, un objectif irréaliste.
Ils sont la nouvelle coqueluche du président Emmanuel Macron, qui les présente comme « la » solution de la transition énergétique : les SMR, ces mini-réacteurs qui doivent nous permettre de tripler la production nucléaire d’ici à 2050. Mais des voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses : les résultats seraient loin des espoirs suscités. Dans le monde, de nombreux projets sont d’ores et déjà abandonnés.
Selon le rapport d’un ingénieur, expert auprès du Giec, que s’est procuré «Libération», les SMR, ces petits réacteurs nucléaires modulaires présentés comme plein d’avenir par la filière et vantés par le chef de l’Etat, ne résisteraient pas à l’analyse en termes de coûts, de risques et de technologies.
Certes, les gaz à effet de serre ne s'échappent pas des cheminées des centrales. Mais le nucléaire relâche néanmoins du CO2. Lors de l'extraction de (...)
Malgré la guerre en Ukraine, la France continue d’acheter d’énormes quantités d’uranium à l’entreprise d’État Rosatom. Peut-on prétendre soutenir Kyiv tout en versant plusieurs centaines de millions d’euros par an à son ennemi ? Des députés appellent à en finir.
C’est une baisse « absolument spectaculaire ». Selon le rapport sur l’état de l’industrie nucléaire mondiale 2023, l’atome ne pesait plus que 9,2 % dans le mix électrique mondial en 2022, niveau le plus bas depuis 40 ans.
Copier le Soleil pour obtenir une énergie infiniment abondante : c’est un rêve que font des scientifiques depuis près de soixante-dix ans. Une énorme machine, Iter, est en construction en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais malgré les moyens mis en œuvre, rien ne prouve que produire de l’électricité par fusion nucléaire soit possible.
EDF évalue désormais à 67,4 milliards d'euros les coûts de son programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France. En 2021, une première estimation évaluait ce programme à 51,7 milliards d'euros.
EDF évalue désormais à 67,4 milliards d’euros le coût de construction prévisionnel des six réacteurs EPR2 commandés par les pouvoirs publics pour engager la relance du nucléaire en France, soit une hausse de 30 % par rapport à une première estimation de 2021.
Alors que l’explosion des factures d’électricité que subissent les consommateurs sont la conséquence directe d’une régulation défaillante du marché en France, l’UFC-Que Choisir et la CLCV s’alarment du prochain cadre régulatoire promu par le Gouvernement sans aucune concertation avec les associations de consommateurs. Loin de permettre aux consommateurs de bénéficier de tarifs justes et stables, notamment pour le tarif réglementé, ce projet prolonge et amplifie une exposition artificielle et inacceptable des factures des consommateurs aux prix sur les marchés internationaux. En conséquence, nos associations appellent le Gouvernement à revoir sa copie en profondeur.
Dans un contexte marqué par la décarbonation de l'industrie nucléaire, deux jeunes pousses ont annoncé le lancement d'un partenariat stratégique et industriel pour accélérer le développement des petits réacteurs en Europe. Naarea et Newcleo sont soutenues dans le cadre du plan d'investissements France 2030.
C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français. L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers. La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement. Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus. Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État. Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée. Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.
L’association Energies renouvelables pour tous, dénonce, dans une tribune au « Monde », les effets délétères de l’inclusion du nucléaire dans les objectifs français et européens de déploiement de solutions renouvelables.
Moins d’ambitions sur les renouvelables et les baisses d’émissions de CO2 : l’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique laisse la part belle au nucléaire et déçoit les écologistes.
Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.