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Plus de 1 770 lobbyistes des énergies fossiles sont accrédités à la COP29 en Azerbaïdjan, a dévoilé une coalition d’ONG. Leur omniprésence parasite les débats et de nombreux experts appellent à une « réforme de la COP ».
La commission d’enquête sénatoriale sur TotalEnergies a rendu son rapport, adopté à la quasi-unanimité, mercredi 19 juin. Face à l’urgence climatique, il propose de renforcer le rôle de l’État dans la gouvernance du géant pétrolier.
Le peuple des Wet’suwet’en a subi des années d’intimidations de la part de la gendarmerie canadienne, pour s’être opposé - en vain - à la construction d’un pipeline à travers ses terres, selon une enquête d’Amnesty International.
On investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Mais ces chiffres masquent un soutien insuffisant et fort tardif. Les fossiles assurent toujours 81 % de l’énergie mondiale.
Les grands groupes pétroliers occidentaux ont tiré un trait sur leurs engagements de lutte contre les dérèglements climatiques. Tous n’affichent plus qu’un objectif : produire toujours plus de pétrole et engranger toujours plus d’argent. Comme l’exigent leurs actionnaires.
Interrogée au Sénat dans le cadre d’une commission d’enquête sur les obligations de TotalEnergies, la climatologue Valérie Masson-Delmotte, a mis en garde contre les investissements dans le gaz liquéfié (GNL), qui a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois « saper le bénéfice d’une conversion du charbon vers le gaz ».
Le président étasunien Joe Biden a annoncé un moratoire sur les nouvelles autorisations de construction de sites d’exportation de gaz naturel liquéfié. L’annonce réjouit les militants écologistes.
Les sables bitumineux empoisonnent le Canada… bien plus que prévu. Telle est la conclusion d’une étude parue le 25 janvier dans la revue Science. Selon les chercheurs, la pollution atmosphérique provenant des sables bitumineux de l’Alberta, dépasse de 1 900 % à plus de 6 300 % les émissions déclarées par les industriels. Autrement dit, les compagnies pétrolières sous-estiment massivement la pollution.
L’Agence internationale de l’énergie estime dans un rapport publié ce mercredi 24 janvier que les capacités électriques produites par les énergies renouvelables détrôneront le charbon en 2025.
C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français. L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers. La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement. Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus. Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État. Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée. Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.
Enregistrant en 2023 une baisse de 19 % des ventes sur les scooters thermiques de moins de 50 cm3, Paris voit ses concessions fermer définitivement depuis quelques mois. En cause, principalement, le stationnement devenu payant le 1er septembre 2022.
Des sénateurs lancent ce jeudi 25 janvier une commission pour examiner les «éventuelles contradictions» entre les engagements de la France en matière de politique climatique et les activités du géant pétrolier.
C’est un accord historique ! Voilà ce que l’on a pu lire ou entendre à la fin de la COP28 à Dubaï, reprenant ainsi les mots de son président le Sultan Al-Jaber. Pourtant, comme souvent, la réalité est plus complexe. Il y a bien quelque chose d’inédit puisque c’est la toute première fois en 30 ans que le texte final d’une conférence internationale sur le climat appelle à une transition hors des énergies fossiles. Et c’est un signal très fort. Mais l’accord ne parle pas de sortie des énergies fossiles, le fameux “phase out”, demandé en vain par les activistes et une centaine d’États jusqu’aux dernières heures des négociations. Selon l’avis de nombreuses ONGs et scientifiques, l’accord est encourageant mais reste bien en dessous de ce qu’il faudrait pour préserver l’habitabilité de notre planète. Il présente de nombreuses limites, notamment le manque de moyens accordés aux pays les plus vulnérables pour faire face aux effets du dérèglement climatique et opérer leur transition mais aussi des paris technologiques risqués comme la captation carbone. Rappelons ici, que des millions de vies et l’existence même de certains pays sont en jeu. Malgré tout, une COP n'a pas de pouvoir sur les États souverains, l’accord de Dubaï reste non contraignant et repose sur leur bonne volonté... Retour sans cette vidéo sur tout ce qui s’est joué pendant cette COP28 aux nombreux rebondissements. Va-t-elle vraiment marquer l’histoire ? A-t-on encore une chance de limiter les pires effets du dérèglement climatique ? Et comment imaginer la suite ? Décryptage de Paloma Moritz.
La ministre de la transition énergétique répète à l’envi que la France est le premier pays industriel à sortir des énergies fossiles. En réalité, c’est tout l’inverse : gaz, autoroutes, engrais et même charbon, le gouvernement refuse toujours de rompre avec les principales sources de gaz à effet de serre.
La Cop28 de Dubaï mentionne explicitement la fin des énergies fossiles mais en la repoussant à un avenir indéfini. Comment faire en sorte que les entreprises comme TotalEnergies abandonnent vraiment (et rapidement) le pétrole et le gaz ?
Un accord mentionnant la « transition hors des énergies fossiles » a été adopté à la COP28. Mais il n’inquiète guère les producteurs de pétrole, dont l’activité ne va pas être affectée à court terme.
Le 28e sommet international sur le climat a accouché mercredi 13 décembre d’un texte qui contient un signal politique vers la sortie des énergies fossiles. Mais celui-ci est truffé d’éléments de langage dictés par les lobbyistes du pétrole.
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et c’est l’heure du bilan. La présidence de la COP a annoncé un accord historique, mentionnant les énergies fossiles. La presse française s’est immédiatement emparée de la nouvelle en en faisant un gros titre, reprenant mot pour mot la communication de la présidence de la COP28. Mais le diable se cache dans les détails. Et ici, il y a beaucoup de détails.
Les Etats participant à la conférence mondiale sur le climat ont approuvé un texte de compromis appelant à abandonner progressivement les combustibles fossiles afin d’éviter les pires conséquences du changement climatique.
La COP28 a évité l’échec, au terme d’une nuit blanche de négociation. L’accord mentionne la « transitions hors des énergies fossiles ». Mais sans date ni obligation.