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Invitée, mardi sur franceinfo, Cécile Duflot dénonce les propos de Bruno Le Maire et de Gabriel Attal qui appellent les Français à "faire des efforts" pour faire face au déficit public.
Gabriel Attal, plusieurs fois interpellé, a même reçu une alerte d’un parent d’élève en novembre dernier, sans jamais réagir. Ministre de l’éducation, il a aussi refusé de dévoiler les conclusions de l’enquête administrative sur son bureau depuis l’été dernier.
Le nouveau ministre du logement, Guillaume Kasbarian, a été nommé ce jeudi 8 février. Alors que la crise du secteur fait rage, les annonces de Gabriel Attal sur le logement social inquiètent.
Alors que la loi oblige les communes à proposer 25 % de logements sociaux, le Premier ministre a annoncé qu’il intégrerait à ce taux une offre destinée aux classes moyennes. Soit autant de logements en moins pour les plus pauvres.
Brevet: Gabriel Attal annonce que le taux de réussite va baisser "de manière importante" cette année
Le Premier ministre, en déplacement en Eure-et-Loir, a "assumé" supprimer les correctifs académiques qui consistent à "gonfler artificiellement" les résultats du brevet des collèges.
Laurence De Cock réagit à la publication du décret sur les groupes de niveau/besoin. Cette tribune, c’est le cri de colère, de désespoir de l’historienne qui s’est toujours battue pour la réussite de tous les élèves, pour une école qui les accueille et qui les accompagne tous. « L’école est à bout de souffle c’est vrai, mais que peuvent bien venir réparer des groupes de niveau ? » écrit-elle. « Ne nous trompons pas, ils sont une capitulation sur le principe de démocratisation scolaire. C’est-à-dire qu’ils prennent acte que, puisque l’école est à bout, elle ne peut pas donner la même chose à tous les enfants. Elle est donc obligée de choisir les chanceuses et chanceux ». « Je vous demande d’imaginer leurs visages, à tous ces enfants quand viendra l’annonce officielle du “groupe”, le couperet social. Le soulagement des uns, la colère et la souffrance des autres », ajoute-t-elle. Un appel poignant dans lequel se retrouveront les défenseur·es de la démocratisation scolaire.
Sans en porter le nom, les groupes de niveau mis en place ce dimanche par décret vont bien séparer les élèves de 6ᵉ et 5ᵉ en fonction de leur niveau en français et mathématiques. Le Snes-FSU dénonce un « tri social extrêmement stigmatisant ».
Dans son discours de politique générale, le nouveau premier ministre a présenté avec précision les contours de l’évolution interne du néolibéralisme qu’il incarne : répression sociale et autoritarisme.
L’annonce du Premier ministre d’intégrer les logements intermédiaires dans les 25 % obligatoires de logements sociaux vide de sa substance une législation vertueuse.
Pour le politiste Fabien Desage, les annonces de Gabriel Attal sur la loi SRU s’inscrivent dans le sillage d’un long et méticuleux contournement de la loi sur le terrain, même lorsqu’elle semble appliquée.
Assurance chômage : les contrôles des bénéficiaires vont être multipliés par trois - La Voix du Nord
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir renforcer les contrôles visant les bénéficiaires de l’assurance chômage, notamment dans les secteurs en tension.
Le fameux « choc des savoirs » se prend un mur, mais le Premier ministre entend bien continuer à avancer droit dedans.
En annonçant intégrer le logement intermédiaire aux quotas de la loi SRU, Gabriel Attal enterre une loi en faveur de la mixité sociale et urbaine, offrant une prime aux maires qui bafouent la loi depuis des années.
L’exécutif étudie des pistes de réduction des droits au chômage, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation et un durcissement des règles concernant les seniors. Mediapart a eu accès aux chiffrages établis par la Dares, l’institut statistique du ministère du travail.
Très attendu sur l’agriculture, Gabriel Attal n’a pas dévié, dans son discours de politique générale, de ce qu’il avait déjà annoncé vendredi. Et tout en promettant de « désmicardiser » la France, il a soigneusement évité de parler des revenus du secteur agricole.
« Déverrouiller », « désmicardiser », « débureaucratiser ». Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a multiplié les annonces mardi, esquissant notamment une réforme des bas salaires et « un choc de l’offre » sur le logement, impliquant une révision de la loi SRU.
« Ne pas avoir peur des mécontentements », avait préconisé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 16 janvier. Pour son discours de politique générale, ce mardi 30 janvier, Gabriel Attal a répondu à la commande. Dix minutes pour ne rien dire, dix minutes d’autosatisfaction, puis une heure d’annonces plus ou moins précises et de nombreuses réformes saignantes à venir, prononcées avec des accents réactionnaires. Sur le travail, le chômage, la justice des mineurs, la fonction publique, l’école… Rapports de force vous liste les six thèmes sur lesquels il faudra se battre.
Lors de sa déclaration de politique générale, le premier ministre a exhibé sa jeunesse tout en annonçant une politique inspirée des années 1970 : libérale sur l’économie, conservatrice sur le reste. Un catalogue de mesures et de slogans, non sans une bonne dose de démagogie.
Quelques jours de blocages routiers, sous la bénédiction des autorités, auront suffi pour décrocher le maintien de la niche fiscale sur le gazole agricole et plusieurs mesures de simplification. Rien n’a été annoncé, en revanche, sur les revenus, racine profonde du malaise. Et la FNSEA appelle à poursuivre le mouvement.
Gabriel Attal a été nommé Premier ministre le 9 janvier, en remplacement d’Élisabeth Borne. Pur macroniste, l’ex-ministre de l’Éducation n’est pas porté sur les questions écologiques.