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Aux États-Unis, la chute des prix du pétrole et du gaz du fait du ralentissement économique provoqué par la pandémie du Sars-Cov2 a entraîné l’abandon de trois millions de puits de forage de gaz de schiste. Ces puits ne sont plus rentables. Mais comme le révèlent des écologistes au Texas dans un reportage d’Arte, les opérateurs laissent fuir le méthane dans l’air, ce qui conduit à une augmentation importante des émissions de méthane, un très puissant gaz à effet de serre, par les États-Unis.
La production américaine de pétrole brut a atteint un sommet, selon l’un des principaux dirigeants du pays, alors que les producteurs frappés par le krach des prix évitent la nouvelle croissance de la production et essayent de devenir rentables.
Le gouvernement britannique a annoncé samedi suspendre la fracturation hydraulique destinée à extraire du sous-sol du gaz de schiste en raison des risques de secousses sismiques, faisant marche arrière sur ce sujet impopulaire, au tout début de la campagne des législatives.
"Déversements sauvages de déchets toxiques, contamination des réseaux d’eau urbains, séismes... La ville de Youngstown dans l’Ohio fait l’expérience cruelle des problèmes environnementaux associés à l’expansion du gaz de schiste. Aussi bien la fracturation hydraulique que la pratique – peu connue en Europe – qui consiste à réinjecter ses eaux usées dans le sous-sol, représentent un risque majeur de contamination des ressources en eau. Une question qui concerne aussi les Européens, alors que la Bruxelles envisage d’ouvrir davantage le continent aux importations de gaz de schiste américain. Deuxième volet de notre reportage sur l’industrie du gaz de schiste dans l’Ohio."
"Déversements sauvages de déchets toxiques, contamination des réseaux d’eau urbains, séismes... La ville de Youngstown dans l’Ohio fait l’expérience cruelle des problèmes environnementaux associés à l’expansion du gaz de schiste. Aussi bien la fracturation hydraulique que la pratique – peu connue en Europe – qui consiste à réinjecter ses eaux usées dans le sous-sol, représentent un risque majeur de contamination des ressources en eau. Une question qui concerne aussi les Européens, alors que la Bruxelles envisage d’ouvrir davantage le continent aux importations de gaz de schiste américain. Deuxième volet de notre reportage sur l’industrie du gaz de schiste dans l’Ohio."
"Entre 10 000 et 15 000 personnes sont descendues le 28 février dans les rues de Barjac, dans le Gard, pour dire « non aux gaz de schiste, de pétrole et de couche ». Ce rassemblement citoyen a été décidé après la ré-attribution à la compagnie pétrolière Total, suite à une décision de justice, du permis de recherche de gaz de schiste dans la région de Montélimar (voir l’appel). « Nous avons choisi d’organiser ce rassemblement dans la commune de Barjac car elle se situe à la limite du permis de Montélimar et sur des permis faisant l’objet d’une demande de renouvellement, souligne Paul Reynard, l’un des porte-parole des collectifs anti-gaz de schiste. Pour nous, c’est ni ici, ni ailleurs ! »"
"C’est une décision qui mécontente aussi bien les défenseurs de l’environnement que l’opposition. Les députés britanniques ont approuvé à une courte majorité – 298 voix pour, 261 contre –, mercredi 16 décembre, la fracturation hydraulique dans des parcs nationaux, à l’issue d’un vote sans débat. Ils rendent ainsi possible l’extraction du gaz de schiste dans ces parcs ainsi que dans certains sites classés pour la beauté de leurs paysages ou leur histoire, à condition qu’elle intervienne à une profondeur supérieure à 1 200 mètres et que la foreuse soit installée à l’extérieur du site."
"Défendre l’huile de palme, verdir l’image des pétroliers, promouvoir le nucléaire, vanter les OGM ou le gaz de schiste... tout en conseillant des organisations écologistes ou en organisant la prochaine conférence sur le climat de Marrakech en 2016. Aucun scrupule ne semble rebuter le petit monde des cabinets de conseil en lobbying et relations publiques. Ces agences de communication jouent un rôle clé pour asseoir l’influence des milieux d’affaires, à l’abri des mécanismes démocratiques. Un nouveau rapport lève le voile sur ces mercenaires de la communication et de l’influence, qui aident les multinationales à prendre la main sur les politiques climatiques."
"Au départ d'une station d'observation située en Suisse, des chercheurs du groupe infrarouge de physique atmosphérique et solaire de l'Université de Liège ont constaté un phénomène potentiellement inquiétant pouvant mener à la dégradation de la qualité de l'air : depuis 2009, le taux d'éthane dans l'atmosphère augmente de 5% par an, alors qu'auparavant il diminuait annuellement d'1%. Cette hausse trouve son explication à des milliers de kilomètres de là, aux États-Unis, où l'exploitation massive du gaz de schiste contenu dans les sous-sols n'est pas sans effet secondaire."
"Le cours du pétrole est à son plus bas niveau depuis plus de six ans. Selon l'économiste Thomas Porcher, une baisse prolongée du prix du baril de pétrole pourrait compromettre les financements de recherche de pétrole de schiste aux Etats-Unis dès 2016. "
"Une filiale d’EDF exploite du gaz de schiste aux Etats-Unis et y recourt à la très controversée fracturation hydraulique. Un paradoxe, alors que la France, propriétaire de l’entreprise publique, a interdit cette technique très polluante sur son territoire. Et que le gouvernement vient de choisir EDF parmi les sponsors officiels de la conférence sur le climat, la COP 21, qui aura lieu à Paris fin novembre. C’est pourtant bien ce que révèle une première version de son rapport « développement durable » publié temporairement sur le site du groupe."
"Lundi, Total annonçait en fanfare le début de ses forages exploratoires de gaz de schiste au nord du Danemark, malgré une vive opposition locale. La foreuse allait commencer à creuser le puits d’exploration. Deux jours plus tard, le gouvernement danois lui a interdit de poursuivre ses opérations. En cause, le non-respect par Total des conditions de forage : « Ils ont utilisé un produit qui ne faisait pas partie de ceux autorisés », indique à l’AFP un porte-parole de la Direction danoise de l’énergie. Un produit appelé Null Foam, agent chimique anti-mousse jugé dangereux pour l’environnement, selon une télévision publique danoise. « Nous n’accepterons pas ce genre de violation », s’indigne le responsable des questions environnementales au Conseil de la ville de Frederikshavn, Anders Brandt Sørensen, que ce non-respect par Total « met en colère ». L’entreprise française se défend en affirmant que l’utilisation de ce produit a été discutée dès le départ."
"La Commission européenne vient d’officialiser la création d’un groupe d’experts chargés de collecter des informations sur l’exploitation des gaz de schiste et sur d’éventuelles méthodes d’extraction moins polluantes. Le tout dans un esprit d’« échange d’idées équitable et équilibré », assure Bruxelles. Problème : la grande majorité de ces « experts » sont liés à l’industrie pétrolière et gazière, favorable aux gaz de schiste. Et de l’aveu même d’un de ses membres, ce groupe d’experts financé sur fonds publics aura pour but de rendre l’attitude des citoyens européens plus « pragmatique » et « favorable » aux gaz de schiste."
"Arnaud Montebourg avait la solution pour un gaz de schiste propre et le gouvernement l'a lâchement fauché dans son élan en raison de basses manœuvres politiciennes. Du moins, c'est ainsi que "Le Figaro" présentait les choses dans son édition de mardi après avoir eu en main un exemplaire d'un rapport commandé par l'ancien ministre socialiste et dans lequel est évoquée une technique d'extraction censément "non polluante". Décryptage avec Sylvain Lapoix, journaliste indépendant, co-auteur de la BD-enquête "Energies extrêmes" (Ed. Futuropolis)."
"Le gouvernement allemand a adopté mercredi 1er avril un projet de loi qui rend si contraignante l'utilisation de cette technique d'extraction des gaz de schiste qu'elle la rend impossible."
"Une fois de plus, les lobbys français du gaz de schiste repartent à la charge. D’un côté, ce sont des amendements sur la loi sur la transition énergétique, introduits par la majorité de droite au Sénat ; de l’autre, c’est la création par le gratin du CAC40 d’un « centre de ressources » destiné à fournir des informations « factuelles » sur les gaz de schiste... à condition qu’elles contribuent à promouvoir leur développement !"
"François Hollande a beau avoir dit et répété son opposition au gaz de schiste, les industriels français spécialistes de cette filière ne désarment pas. Ils espèrent toujours lever le verrou qui bloque l’exploitation de ce type d’énergie dans l’Hexagone. Et pour faire mieux entendre leur voix, ils ont décidé de créer une structure spécifique, le Centre Hydrocarbures Non Conventionnels (CHNC)."
" Alors que les négociations climatiques internationales s'ouvrent aujourd'hui à Lima (Pérou), les Amis de la Terre publient un nouveau rapport La frénésie du fracking, montrant comment le développement des gaz et huiles de schiste pourrait aggraver le changement climatique, détruire les ressources en eau, et violer les droits des communautés dans le monde entier, à moins que des mesures urgentes soient prises pour arrêter cette course folle. "
"A l’occasion des élections américaines de mi-mandat du 4 novembre dernier, 58 % des électeurs de Denton, ville de 1230 habitants dans le nord du Texas, ont voté l’interdiction de la fracturation hydraulique, technique nécessaire à l’exploitation du gaz de schiste. Jusqu’ici, Denton était connue pour être la ville où est née la fracturation hydraulique. C’est en effet à Denton, situé sur la formation géologique de schiste de Barnett (Barnett Shale) que l’entreprise Mitchell Energy a pour la première fois testé l’utilisation de la fracturation hydraulique – injection d’eau de sable et de produits chimiques visant à fracturer la roche – sur des puits visant à exploiter le gaz de schiste. Aujourd’hui Denton compte plus de 270 puits de forage."
" Célia Blauel, Présidente d'Eau de Paris, demande le retrait du projet de recherche d'hydrocarbures sur les aires d'alimentation de captage d'eau potable gérées par la régie municipale de la ville de Paris. Dans son communiqué l'opérateur public en charge de la production et de la distribution de l'eau dans Paris fait référence aux "gaz de schiste". "