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Le PDG de HP, Enrique Lores, veut que les utilisateurs achètent exclusivement les fournitures de la marque qui sont souvent vendues à des prix très élevés. Il a déclaré lors d'une récente interview que les utilisateurs qui n'achètent pas de fournitures, telles que les cartouches de remplacement HP, constituent un "mauvais investissement" pour HP. L'équipementier est farouchement opposé à l'utilisation de cartouches tierces dans ses imprimantes et utilise divers stratagèmes pour dissuader les utilisateurs de le faire. Enrique Lores a également admis lors de l'interview que l'objectif à long terme de l'entreprise est de faire de l'impression un abonnement.
Depuis le début de l'année, HP fait l'objet d'une action de groupe aux États-Unis en réaction à une politique de blocage du fonctionnement des cartouches d'encre de tierces parties installées sur ses imprimantes, grâce à une mise à jour firmware.
HP a réussi à accroître la rentabilité de sa division impression en adoptant une stratégie pluriannuelle axée sur la conversion d'activités non rentables en activités plus lucratives. Le modèle d'abonnement, notamment avec le service Instant Ink, a permis à HP d'augmenter la valeur des clients de 20 % en verrouillant ces derniers dans des relations à plus long terme. La directrice financière de HP, Marie Myers, a souligné lors d'une conférence que cette approche audacieuse a contribué à élargir les marges d'impression de l'entreprise.
HP désactive les imprimantes des clients qui font usage de cartouches d’encre d’entreprises concurrentes. Le constructeur procède par l’application à distance de mises à jour qui ont pour effet d’empêcher les imprimantes de fonctionner si elles ne sont pas équipées de cartouches d'encre approuvées. L’entreprise le justifie par la nécessité d’assurer la sécurité des consommateurs. Le tableau vient raviver le débat sur la façon dont les constructeurs d’imprimantes érodent les droits de propriété des utilisateurs au profit de leurs entreprises.
À cause d'une mise à jour logicielle, certaines imprimantes HP n'acceptent plus certaines cartouches d'encre non officielles. Forcément, cela ne plait pas aux clients.
HP travaille à résoudre un problème de mise à jour du firmware qui a rendu inutilisables les imprimantes HP Office Jet dans le monde entier depuis sa sortie au début du mois. L'entreprise avait désactivé les imprimantes de ses clients pour utilisation des cartouches d'encre d'entreprises concurrentes, justifiant sa manœuvre en indiquant que les cartouches d’encre tierces soulèvent des risques de sécurité : « Un système est d’autant plus fort que l’est son maillon faible. Nous voyons les cartouches d’encre tierces équipées comme des points d’entrée pour les pirates », expliquait plus tôt ce mois-ci un responsable sécurité de HP.
Les imprimantes HP viennent de recevoir une mise à jour logicielle qui empêche certains clients d’utiliser des cartouches d’encre moins chères qui ne seraient pas vendues par la marque elle-même.
L'entreprise HP propose un abonnement mensuel à des cartouches d'encre. Mais dès que le client résilie, les cartouches sont désactivées à distance.
"Après les machines HP équipées de solutions de détection pour empêcher la recharge avec un chargeur non HP. Voilà que le fabricant poursuit le verrouillage de son écosystème avec des imprimantes HP qui refusent désormais les cartouches non HP. La pratique n’est pas nouvelle mais la méthode est violente puisqu’en plus de vous empêcher d’utiliser votre cartouche, le système bloque votre imprimante."
"Les constructeurs d'imprimantes ont adopté un modèle économique qui fait que les imprimantes coûtent très peu cher à l'achat, mais coûtent très cher à l'usage. Au point qu'à contenance équivalente, l'encre coûte plus chère que le plus célèbre des parfums parisiens."
"Le 11 septembre 2014, la Cour de cassation italienne a rendu une décision attendue sur les questions de vente forcée [it], en condamnant la société HP à rembourser à un consommateur les licences des logiciels pré-installés sur son ordinateur et qu'il ne souhaitait pas acquérir. L'April félicite l'association ADUC, qui a porté l'action, ainsi que Marco Ciurcina, avocat, pour le résultat obtenu."
"Dans le duel judiciaire qui l'oppose à Hewlett Packard, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir vient de se voit infliger un revers par la Cour d'Appel de Paris. Cette dernière a jugé que la vente liée d'un PC et d'un système d'exploitation n'était pas une pratique commerciale déloyale, à l'instar de la Cour de Cassation en juillet 2012."
"UFC-Que Choisir perd en appel son procès contre la vente forcée. Encore une fois, il apparaît qu'une action politique est nécessaire pour faire respecter durablement le droit des consommateurs vis à vis de la vente forcée matériel/logiciel."
"Ce 5 juin, statuant sur le renvoi de la Cour de cassation, la Cour d’appel de Paris a finalement donné raison à HP dans son litige qui l’opposait à l’UFC-Que Choisir. L’association de consommateur s’était lancée dans une longue bataille avec en ligne de mire, la problématique de la vente liée PC et OS."