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Mediapart a recueilli plusieurs témoignages de personnes dont l’accréditation pour travailler lors de Paris 2024 a été refusée. Si l’enquête administrative ne le mentionne pas, ils supposent que le point de blocage est leur engagement militant. Et racontent les conséquences sur leur quotidien.
Pendant la quinzaine olympique, les partenaires officiels jouissent d'un monopole intégral, au détriment de toutes autres initiatives.
Coupes du monde de football et Jeux olympiques, hennissements de tennismen, monarchies pétrolières de la Formule 1, championnats de ballons plus ou moins ronds, paris en ligne et matchs truqués, droits TV faramineux, bulle spéculative sur la valeur des champions… Jamais le sport ne semble tant avoir eu l’odeur de l’argent.
Gratuite et gérée par le département, la piscine de Saint-Denis va être remplacée par une structure privée, construite pour les Jeux olympiques. Ce revirement privera de nombreux riverains de l’accès à l’apprentissage de la nage.
C'est l'événement sportif de l'année, vendu sur les plateaux télé, y compris dans les journaux télévisés, comme la fête olympique qui nous fera vivre une parenthèse enchantée. Et pourtant, à 125 jours de la cérémonie d'ouverture et alors que les polémiques se sont enchaînées ces dernières semaines, difficile de sentir le moindre engouement populaire devant l'imminence des Jeux Olympiques de Paris 2024. La récente affaire de la rémunération de Tony Estanguet a même cristallisé une forme de défiance vis-à-vis des Jeux. Pourtant, les médias sont au diapason, parfois en pâmoison, dans leur traitement médiatique de Paris 2024. Pourquoi ça ne prend pas ? Pour quelles raisons la ferveur populaire tant attendue ne vient pas ? Pour répondre à ces questions, quatre invités : Jade Lindgaard, journaliste au pôle écologie de Mediapart et autrice de Paris 2024 , une ville face à la violence olympique (Divergences, 2024) ; Seghir Lazri, sociologue du sport à l'Iris, l'EHESS et l'Insep ; Mathias Thépot, journaliste économique à Mediapart ; Nassim Gomri, journaliste reporter d'images pour l'AFP.
Tous les samedis (exceptionnellement aujourd'hui, le vendredi), l'édito médias de Pauline Bock, envoyé la veille dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
La conception par Chaumet des médailles olympiques et paralympiques n’est que le dernier exemple de l’investissement du leader mondial du luxe dans le sport.
Début des tests pour la vidéosurveillance algorithmique à Paris, cinq mois avant les Jeux olympiques
Rendue possible par la loi sur les Jeux olympiques, la vidéosurveillance dite « augmentée » sera testée pour la première fois lors d’un concert de Depeche Mode, dimanche 3 et mardi 5 mars, à Paris.
Depuis plusieurs mois, l’organisation des Jeux olympiques de Paris se voit entachée par plusieurs enquêtes financières, la dernière en date concernant la rémunération de Tony Estanguet, président du comité d’organisation. On fait le point sur les enquêtes en cours, à moins de six mois du début de l’événement planétaire.
Outre Tony Estanguet, les principaux dirigeants du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 sont visés par plusieurs procédures pénales notamment pour des soupçons de « favoritisme » et de « prise illégale d’intérêts ».
Après des mois d’attente, les entreprises chargées de mettre en place la vidéosurveillance algorithmique dans le cadre de la loi Jeux Olympiques ont été désignées. Les « expérimentations » vont donc commencer très prochainement. Nous les attendons au tournant.
Quelques centaines de personnes se sont rassemblées sur des ronds-points dans les Alpes samedi 6 janvier pour dénoncer les coûts écologiques, économiques et sociaux du projet de JO d’hiver 2030. Contre les « démons du tout-ski » et en souvenir des gilets jaunes.
Un collectif d’organisations internationales demande, dans une tribune au « Monde », le retrait de l’article 7 du projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris : les dispositions « d’exception » que ce texte prévoit sont, selon lui, injustifiées, et créent un précédent inquiétant.
Alors que les députés français examinent le projet de loi olympique où figure l'autorisation de la surveillance algorithmique, retour sur le contexte sécuritaire des Jeux de l'ère moderne.
Suivi de personnes, maraudage, détection d’intrusion… Depuis 2017, la SNCF a expérimenté plusieurs outils de surveillance des géants français Thales et Atos, mais aussi des sociétés étrangères Briefcam et Anyvision. Ces outils, proches de la reconnaissance faciale, pourraient être expérimentés par la SNCF durant les Jeux olympiques. Malgré des tests aux résultats contrastés.
L’association en question a signé un appel pour réclamer des Olympiades compatibles avec le respect des limites planétaires, et bénéfiques pour les territoires. Ça ne passe pas.
Le sénateur Marc-Philippe Daubresse a annoncé, mercredi, qu’il reprendra dans une proposition de loi un amendement au projet de loi olympique qu’il a choisi de retirer. François-Noël Buffet, le président de la commission des lois, plaide aussi pour un texte spécifique.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a supprimé une subvention à des industriels de l’équipement sportif, après qu’ils se sont associés à des ONG demandant des Jeux olympiques parfaitement écologiques dans les Alpes françaises.
Dans les Alpes, les Jeux olympiques d’hiver 2030 participeront à la spéculation immobilière. Ils nécessiteront aussi de lourds investissements pour les pistes ou encore les réseaux de trains.
Pour des raisons de sécurité, des restrictions de circulation visant les véhicules motorisés seront mises en place dans la capitale lors du grand rendez-vous de l’été prochain, notamment autour des sites olympiques. Seules les personnes bénéficiant d’une dérogation pourront les éviter.