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Airparif a dévoilé ce lundi une étude sur la concentration de ces polluants aux abords des principaux axes de la capitale. Le boulevard Haussmann est aussi l’un des plus touchés.
Le chiffre est en hausse par rapport à l'année 2020, au cours de laquelle 238 000 personnes sont mortes prématurément des mêmes causes, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement.
La France et l’Italie ferraillaient notamment contre l’Allemagne pour fixer les nouvelles normes d’émissions d’oxyde d’azote et de particules fines des véhicules. Mais le Conseil de l’UE s’est aligné au lobby de l’automobile.
Les voitures électriques ne sont pas la panacée contre la pollution de l’air. Tel est le résultat d’une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publiée fin avril. Contrairement aux véhicules thermiques, les voitures électriques n’émettent ni oxydes d’azote, ni dioxyde de carbone, ni composés organiques volatiles. Elles émettent en revanche une quantité importante de particules fines. La cause : le poids important de leurs batteries, qui contraint les constructeurs à utiliser des pneus plus larges. En frottant sur la chaussée, ces derniers émettent des PM10 (des particules d’une taille inférieure à 10 micromètres), qui finissent leur course dans les poumons des riverains au péril de leur santé.
La France vise un objectif de division par deux des émissions des particules fines issues du chauffage au bois d'ici 2030, notamment en remplaçant 600 000 vieux appareils. La loi Climat mobilise l'action des préfets dans les territoires les plus pollués.
Les particules fines issues du freinage prennent une part de plus en plus importante dans la pollution du secteur automobile.
De nombreux chiffres circulent sur les émissions générées par le fret maritime par rapport aux voitures. Qu’en est-il exactement ? De quelle pollution parle-t-on ?
"Le « dieselgate » va-t-il toucher la France ? Renault était dans une mini-toumente boursière ce matin – plus forte baisse du CAC 40 mardi à midi – après les révélations du Financial Times (FT) sur les tests d’émissions de la commission Royal."
"Comment sortir du diesel alors que la France dispose du parc automobile le plus diéselisé au monde, avec plus de 64 % de véhicules particuliers équipés de ces moteurs ? Le débat s’accélère, relancé par le scandale de la marque automobile allemande Volkswagen qui a triché sur les contrôles antipollution de ses véhicules diesel. Dimanche 4 octobre, la ministre de l’écologie Ségolène Royal a estimé dans l’émission « C politique » sur France 5, « qu’un jour ou l’autre, il faudra en terminer avec le diesel ». La discussion est sur la table, a indiqué la ministre, en précisant qu’il fallait « programmer les choses sur cinq ans, sortir de l’avantage du diesel sur cinq ans ». Alors que le projet de loi de finances 2016 va être discuté par les parlementaires, rien n’est précisé sur la fiscalité du diesel. Cette question sensible devrait être intégrée au projet de loi de finances rectificative, début décembre, précise-t-on à Bercy."
"Sale temps pour le diesel. Honnie par les écologistes, fustigée par les grandes municipalités, objet de soupçons des autorités de contrôle, cette technologie vieille comme l’automobile subit aujourd’hui son attaque la plus grave. L’affaire Volkswagen met en lumière non seulement les pratiques cavalières d’un constructeur mais aussi le flou qui entoure les contrôles antipollution de ces véhicules. Comme le dernier clou dans le cercueil d’une technologie dont les constructeurs français et allemands sont les spécialistes mondiaux et ardents promoteurs. Accident industriel majeur en vue pour les PSA, Renault, Daimler et bien sûr Volkswagen."
"La fraude opérée par Volkswagen relance le débat sur l'impact des véhicules qui roulent au gazole sur l'environnement."
"Le diesel, passion française. Les révélations sur le maquillage opéré par Volkswagen, via un logiciel, pour masquer la réalité de la pollution de ses moteurs fonctionnant au diesel, relance les questions sur la dangerosité de ce carburant, pourtant très utilisé en Europe, particulièrement en France."
"Le plus grand constructeur automobile du monde, Volkswagen, fait face à une levée de bouclier spectaculaire, pour avoir introduit un logiciel dans ses tests de pollution, falsifiant en sa faveur les résultats. D’autant plus spectaculaire que cela fait plusieurs années que les ONGs environnementales alertent sur le procédé et dénoncent le décalage entre théorie et réalité : les voitures à diesel, mais aussi à essence, polluent beaucoup plus dans le vrai monde qu’on ne vous le fait croire sur le papier. D’autant plus spectaculaire aussi que le PDG de Volkswagen nous promettait il y a quelques jours encore au salon automobile de Francfort des avancées technologiques majeures. Ou peut-être n’est-ce pas si surprenant ?"
"Mardi 1er septembre, Paris va définitivement rejoindre le rang des quelque 200 villes européennes devenues – souvent depuis plusieurs années – des « zones à basse émission », restreignant leur accès aux véhicules polluants. Le temps de l’indulgence est terminé. Le non-respect des premières interdictions de circulation instaurées le 1er juillet au sein de la capitale donnera lieu désormais à sanction."
"La Commission européenne prend part aux débats sur la pollution de l'air en France. Dans un communiqué publié mercredi 29 avril l'instance européenne a menacé les autorités d'un renvoi en justice, si celles-ci ne prennent pas de mesures « ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter l'exposition de la population aux particules fines."
"Ce mercredi 8 avril 2015, Airparif prévoit un nouveau dépassement du seuil d'alerte à la pollution aux particules fines en Ile-de-France."
"Alors que des pics d’émissions de particules fines se multiplient un peu partout en France depuis le début du mois et ont encore touché, lundi 16 mars, Paris, le Calvados, l’Isère, la Savoie, la Seine-Maritime et la Bourgogne, une commission d’enquête, mise en place par le Sénat, va se pencher sur le coût économique et financier de la pollution de l’air. Elle doit débuter ses travaux jeudi."
"L’Union européenne se prépare à adopter de nouvelles réglementations sur la qualité de l’air. Celles-ci s’appliqueront notamment aux centrales électriques au charbon, qui sont les plus polluantes d’Europe. Problème : alors que la surmortalité causée par la pollution de l’air est de plus en plus pointée du doigt, les nouvelles normes proposées sont inférieures à celles qui existent ailleurs dans le monde, y compris en Chine ! Dans un rapport, Greenpeace pointe l’énorme influence des industriels de l’énergie au sein du groupe de travail chargé de concevoir ces nouvelles règles anti-pollution. La moitié des membres du groupe de travail sont des employés des industriels, dont EDF, y compris au sein des représentants des Etats."
"Alors que la municipalité parisienne doit présenter son plan antipollution début février et programmer une sortie du diesel, une étude à paraître d’Airparif révèle que les moteurs ne sont pas seuls en cause dans la pollution liée au trafic automobile.
Selon l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France, 41 % des particules fines en suspension (PM10) émises par le trafic routier francilien viennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins. Au cours d’une table ronde sur les effets du diesel sur la santé et l’environnement, organisée le 14 janvier par la commission du développement durable du Sénat, la question des émissions de particules générées par l’abrasion a fait irruption dans le débat, à la surprise de bien des présents qui découvraient cette source de pollution pourtant bien réelle."
"A plusieurs reprises, certains médias ont indiqué que le chauffage au bois sera interdit à Paris intramuros mais également sur l'ensemble du territoire de la région Ile-de-France, à partir du 1er janvier 2015. En fait, les restrictions prévues étaient variables en fonction des communes et des foyers utilisés. Cependant, la Ministre de l'écologie a annulé cet arrêté."