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Faire valoir ses droits au RSA ou à une allocation devient de plus en plus compliqué. Des sociétés privées se saisissent de cette opportunité et de la désorganisation des caisses de sécurité sociale pour marchander l’accès aux aides.
Le système scolaire du pays scandinave, longtemps très estimé, s’est affaibli à mesure que l’enseignement privé prenait du poids et s’autonomisait. Les inégalités se sont creusées, et l’enseignement public est fui.
Les propositions d’acquisition de cabinets de radiologie par des « groupes financiers relevant de fonds d’investissement internationaux » portent « un risque avéré d’une perte d’autonomie décisionnelle », alerte le comité.
Le quasi-candidat Macron a souhaité jeudi une réforme « systémique » des universités. Derrière la promesse de les rendre « plus fortes » et de casser la concurrence avec les « grandes écoles », il a posé, en creux, les jalons d’un projet de privatisation.
Une entreprise publique va désormais chapeauter le fonctionnement du réseau. S’il ne s’agit pas d’une nationalisation complète, l’influence du secteur privé sera réduite.
Plusieurs régions gérées par la gauche ont décidé de ne pas ouvrir à la concurrence leurs trains express régionaux. Une coopérative ferroviaire « citoyenne » tente aussi de se lancer sur quelques lignes pour assurer un service que la SNCF n’assume plus.
À la demande d’Emmanuel Macron, la Caisse des dépôts travaille à un plan pour l’hôpital public. Mediapart en révèle le contenu. Au lieu de défendre l’intérêt général, il vise à accélérer la marchandisation de la santé et sa privatisation rampante.
La campagne de signatures pour obtenir un référendum sur la privatisation des Aéroports de Paris se conclura ce jeudi 12 mars par un échec. Mais selon les informations de Marianne, le gouvernement n’a pas l’intention d’engager la cession d'ADP. Voici pourquoi.
Reporterre révèle que le gouvernement entérine la privatisation de l’office public chargé des forêts : ses agents pourront de plus en plus être de droit privé. Cette mesure capitale affaiblira leur pouvoir de protection des forêts. C’est un nouveau recul, alors même que le changement climatique exige une attention accrue pour les massifs français.
Vient toujours un moment, pour les titulaires de mandats publics, affectant la plus irréprochable neutralité, où il faut sortir du bois, et faire allégeance à celui qui vous a nommé. En termes triviaux, renvoyer l'ascenseur. Dans un mandat, ces occasions ne se présentent pas tous les jours. Elles marquent durablement une carrière. C'est ce genre d'occasion qu'a rencontré Sibyle Veil, présidente de Radio France, en décidant de refuser la diffusion des spots publicitaires des opposants à la privatisation de Aéroports de Paris, décision annoncée hier soir sur France Inter.
Depuis plus d’un an, le ministre des finances court micros et caméras en prétendant qu'il veut des entreprises plus respectueuses de l’intérêt général, et plus seulement avides de profit. Une imposture. La nouvelle opération de prédation organisée sur les richesses de l’aéroport de Toulouse, avec le soutien de Bercy, vient encore de le confirmer.
Le dispositif de recueil de signatures est lancé depuis le 13 juin. Il faudra le soutien de 4,7 millions de citoyens et citoyennes, soit 10% du corps électoral, pour demander l’organisation en France du premier « référendum d’initiative partagée » (RIP), sur la question de la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP). Démarche inédite et enjeu d’ampleur. Cette privatisation controversée semble cristalliser les oppositions à la politique gouvernementale. De la transition écologique à la justice sociale, voici cinq arguments de ceux qui se mobilisent pour empêcher la privatisation du groupe aéroportuaire.
Exploitant les aéroports de Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble et Chambéry, Vinci Airports a siphonné la bagatelle de 44 millions de dividendes en trois ans, comme l'a découvert Mediacités. Et ce, alors que ces infrastructures restent biberonnées à l'argent public.
La privatisation de la deuxième loterie européenne sera lancée à partir du 7 novembre a confirmé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Sur les 72% du capital que détient l'Etat, 50% vont être mis sur le marché à des conditions préférentielles.
Après une première tentative du gouvernement Fillon en 2008, avortée pour cause de crise des subprimes… Après la deuxième initiée en 2016 par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, mise en échec par Christian Eckert, le ministre délégué (PS) au Budget qui avait remporté l’arbitrage auprès de François Hollande… Le troisième essai de privatisation de la Française des jeux (FDJ) devrait être la bonne.
Si les plus grosses concessions n'arriveront à échéance qu'à partir des années 2030, des élus de tout bord s'engagent en faveur d'une renationalisation.
Des amendements LREM à la loi d'orientation des mobilités (LOM), actuellement discutée à l'Assemblée nationale, ouvrent la voie à la cession par l'Etat de portions de routes nationales contiguës aux autoroutes. Le début d'un nouveau juteux business pour Vinci, Eiffage & Co ?
Berceau de l’exploitation de la « houille blanche », la France tire de nombreux avantages économiques, touristiques et environnementaux de l’administration publique de ses ressources hydroélectriques. Aussi l’ordre donné par la Commission européenne de privatiser la gestion des barrages suscite-t-il la réprobation de la plupart des acteurs… à l’exception du gouvernement.
La perspective d’un référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris constitue un camouflet pour le président de la République. Dès son passage au ministère de l’économie, M. Emmanuel Macron avait tout mis en œuvre pour céder ce joyau de l’État français. Mais son empressement, la faiblesse des arguments financiers comme les réseaux à la manœuvre ont cristallisé les soupçons et coalisé les oppositions.
Au cours de la campagne pour les élections générales qui se tiennent en Suède le 9 septembre, la poussée attendue de la droite xénophobe a occulté le débat sur l’avenir des services publics. À la tête d’un gouvernement minoritaire depuis quatre ans, les sociaux-démocrates n’ont même pas réussi à plafonner les profits des entreprises privées qui ont investi la santé ou l’éducation, au détriment de la qualité des services et de la réussite des élèves.