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« La vie sur la planète Terre est en état de siège », écrivent des scientifiques, qui préviennent que « nous entrons dorénavant dans une zone inexplorée ». Dans un article publié le 24 octobre dans la revue BioScience, une équipe internationale de chercheurs lance un nouveau cri d’alarme sur l’état écologique général de la planète et sa viabilité pour le vivant.
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William Ripple, professeur distingué de l’université de l’Oregon (États-Unis) [...] estime, avec ses collègues, que la moitié de l’humanité pourrait se retrouver « confinée au-delà des régions habitables » de la planète si nous n’agissons pas très rapidement.
Ils préconisent notamment d’opérer une vaste transition économique pour prioriser la satisfaction des besoins essentiels de l’humanité plutôt que la surconsommation par les plus riches ; d’agir contre les inégalités de genre en soutenant l’éducation des femmes ; de ne plus subventionner les énergies fossiles, ou encore de diminuer drastiquement la consommation de viande.
Les riches ont une énorme empreinte carbone. Mais le problème fondamental de leur impact sur le climat n’est pas ce qu’ils consomment, mais le fait qu’ils possèdent les moyens de production et qu’il est extrêmement rentable pour eux de polluer.
C'est toujours la même musique : les inégalités augmentent. Même en pleine pandémie, les riches toujours plus riches détruisent la planète, et les pauvres toujours plus pauvres en subissent les conséquences. Mais pourquoi acceptons-nous ces inégalités, et surtout, jusqu'où peuvent-elles aller ? Ont-elles une limite ? Cette dynamique peut-elle être stoppée par une action politique, ou faudra-t-il en passer par un mouvement violent ? Pour répondre à ces questions, Salomé Saqué interroge la directrice générale d'Oxfam France, Cécile Duflot.
Au cours des sept derniers jours, les 500 personnes les plus riches du monde ont gagné 175,5 milliards d'euros.
En ces temps de crise environnementale et de surexploitation des ressources, un bien vieil argument revient en force : les humains pèseraient bien trop lourd sur la planète. La surpopulation serait le fléau qui risquerait de nous faire basculer dans le chaos. Vraiment ? Quand on agite frénétiquement le risque d'un excès de population, on oublie souvent de poser une question essentielle : de quelle population s'agit-il ? Comment s'organise-t-elle ? Comment occupe-t-elle cette Terre ? Et rapidement, on se rend compte qu'il n'existe pas "une" population mais des réalités multiples et complexes. En fonction de nos choix de société, nos impacts environnementaux peuvent varier considérablement. Comme beaucoup de grande peurs, le mythe de la surpopulation nous éloigne de l'enjeu principal : qui sont celles et ceux qui accèdent aux ressources et sont-elles réparties équitablement entre toutes et tous ?
L'organisme gouvernemental chargé d'évaluer le coût de la suppression de l'ISF vient de révéler les limites de sa mission. Son rapport fait d'ailleurs l'impasse sur le coût caché des réformes pour le budget de la sécurité sociale...
L'ONG Oxfam profite du sommet de Davos pour dévoiler un rapport sur la partage de la richesse et lancer une pétition de soutien à son projet de loi contre les inégalités qu'elle souhaite présenter à Emmanuel Macron.
Sous le titre générique « Effets d’une variation de transferts socio-fiscaux sur le niveau de vie et les inégalités», une étude publiée le 23 janvier par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), n’a guère retenu l’attention de la presse. Elle est parue dans un contexte où des sujets comme le « coronavirus » en Chine, la lutte contre la réforme des retraites en France et les dégâts des inondations dans le Roussillon étaient porteurs dans les médias. En chiffrant le coût cumulé de trois prestations sociales, cette étude permet de déduire que la somme nécessaire pour améliorer légèrement la vie des plus pauvres pouvait être largement couverte par les rentrées fiscales provenant de l’ISF avant sa suppression par Macron. Mais, au contraire, ce sont les plus pauvres qui paient pour enrichir les plus riches depuis plus de 30 mois en France.
Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans
Dans une note publiée jeudi, l’Insee évalue l’impact d’une baisse d’impôt ou d’une hausse de certaines allocations sur le niveau de vie des ménages.
Un modèle mathématique simple décrit la répartition de la richesse dans les économies modernes avec une précision sans précédent. Et remet en question quelques idées reçues sur le libre marché.
Après le déni climatique, aujourd’hui en perte de vitesse, au moins superficiellement, assisterait-on à la montée du déni inégalitaire ?
Co-auteur d’une étude du Laboratoire sur les inégalités mondiales publiée ce mardi, l’économiste Lucas Chancel préconise dans un entretien à « l’Obs » d’améliorer la progressivité de l’impôt pour limiter les inégalités sur le continent.
Dans son rapport annuel sur les inégalités mondiales, l’ONG Oxfam montre que les écarts de richesse échappent « à tout contrôle » et relèvent d’un « système économique sexiste ». Retour en quelques chiffres clés.
Les 2.153 milliardaires du globe détiennent désormais plus d'argent que 60% de la population mondiale, dénonce lundi l'ONG Oxfam, soulignant une concentration des richesses au détriment notamment des femmes, "en première ligne" des inégalités.
A la veille de l’ouverture du Forum économique mondial de Davos, véritable symbole d’un système économique accaparé par une minorité ultra-privilégiée, Oxfam fait paraître son rapport annuel sur les inégalités mondiales, « Celles qui comptent ». A travers son constat chiffré des écarts abyssaux de richesses, Oxfam dénonce un système économique injuste et sexiste, profitant en très grande partie à une infime minorité de riches hommes blancs, au détriment d’une très grande partie de la population, et en premier lieu des plus pauvres, des femmes et des filles.
Pourquoi l’accord sur le climat de Paris doit donner la priorité aux populations les plus pauvres, les moins émettrices et les plus vulnérables
Rencontre avec l’activiste indienne Vandana Shiva, dont le dernier livre 1%, reprendre le pouvoir face à la toute puissance des riches (édition Rue de l’Échiquier, 2019) est une charge contre le pouvoir des multinationales, et tout particulièrement des géants du numérique.
L’exaspération populaire manifestée par l’explosion des Gilets jaunes exprime le ras-le-bol de l’injustice. Elle ouvre la voie à une politique écologique et sociale. Mais l’autoritarisme menace.
En France, les très riches émettent 40 fois plus de carbone que les pauvres, mais les pauvres paient plus de 4 fois plus de taxe carbone en % de leurs revenus !