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Cyrille Savalle cultive des céréales comme ses parents sur les terres où il a grandi, à Ailly dans l'Eure, à une différence près: en "repensant son système", il a diminué de moitié l'épandage de produits phytosanitaires, tout en conservant ses marges.
Avec le retour du phénomène météorologique El Niño, les perspectives de récoltes sont dégradées et les prix s'emballent sur les marchés.
Maïs, riz, blé… Une étude scientifique explore les conséquences probables d’une manipulation du rayonnement solaire à grande échelle sur les rendements agricoles. En plus d’être controversée et entourée d’incertitudes, cette pratique pourrait aussi se révéler explosive sur le plan géopolitique.
L’été long et caniculaire a eu un effet dévastateur sur la récolte française de pomme de terre, majoritairement cultivée en Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Le rendement affiche cette année une baisse historique de près de 20% par rapport à la moyenne de ces vingt dernières années. Si l'on ajoute l’inflation et la hausse des coûts de l’engrais et de l’énergie, la filière totalise près de 200 millions d’euros de pertes cumulées.
« Ceci aura des impacts très forts sur les écosystèmes et les cultures. On aura des pics de chaleur beaucoup plus fréquents et chauds, et des sécheresses plus intenses et prolongées. Dans ces conditions, l’un des points clés sera comment maintenir les ressources en eau et comment les utiliser. »
Sécheresses, pluies diluviennes, typhons, manque d’eau ou maladies, le changement climatique représente un risque majeur pour l’agriculture mondiale. Les rendements en céréales ont déjà commencé à baisser dans certaines régions du monde. Le continent africain est particulièrement touché.
Dans un nouveau rapport publié ce jeudi, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) met en garde contre la cadence infernale du réchauffement climatique. Les scientifiques avertissent des risques de graves crises alimentaires, liées à la hausse des températures.
La hausse des températures a amélioré la productivité agricole et humaine dans les pays riches tempérés et l’a majoritairement détérioré dans les pays pauvres, d’après des chercheurs de Stanford. À terme, tous les pays risquent de connaître de fortes pertes économiques avec l'aggravation du réchauffement climatique.
Des chercheurs français démontrent que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans.
Cette nouvelle génération d’agrotoxiques accusée de nuire aux abeilles n’augmenterait pas, dans la plupart des cas, les rendements agricoles.
"En Amérique centrale, le Salvador a boycotté une cinquantaine de produits phytosanitaires à usage agricole, dont le RoundUp pour se recentrer sur le culture de graines locales. Depuis, le système agricole du pays aurait gagné en durabilité et en productivité."
"Des chercheurs français viennent de démontrer que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans."
"Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque."
"Les données officielles publiées par le ministère de l’Agriculture de l’Aragón permettent de conclure qu’il n’y a pas de différence significative de rendement entre des maïs conventionnels et transgéniques issus de variétés similaires (isogéniques)."
"La question des rendements est pour le moins délicate : de nombreux facteurs influencent la productivité agricole. Les semences sont un des facteurs, mais les conditions pédo-climatiques, les traitements utilisés, etc. jouent aussi énormément sur les rendements. Aucune étude pluriannuelle n’a, à ce jour, démontré de manière univoque de meilleurs rendements avec les plantes génétiquement modifiées (PGM). D’autre part, le rendement par hectare seul ne permet pas de faire un bilan économique précis d’une pratique agricole. Là encore, le prix des semences, des traitements, des salaires, le poids des subventions (directes ou indirectes) et le prix de vente de la récolte sont des éléments indispensables pour avoir une idée de l’intérêt économique de telle ou telle activité. Enfin les choix économique ne sont pas toujours rationnels et peuvent être influencé par la l’environnement socio-culturel. Ainsi, nous pourrions arrêter à ce niveau notre réflexion et conclure avec Alain Weil, chercheur au Cirad, favorable à l’utilisation des PGM (sous certaines conditions) : « La seule conclusion [quant aux rendements stricto sensu], pour l’instant, c’est qu’il n’existe pas de conclusion claire, et encore moins de conclusion qui soit extrapolable »."
"C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette agriculture de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau modèle agricole : celui d’un réseau de centaines de milliers de micro-fermes rentables et capables de générer chacune un emploi à plein temps. Reportage."