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Comme chaque année, de nombreux rapports sont publiés avant la COP pour éclairer sur les engagements des États sur le changement climatique. C’est le cas du Emissions Gap Report et son édition 2024 où nous apprenons que dans le cadre des politiques actuelles, il y a deux chances sur trois que le réchauffement climatique mondial reste en-dessous de 3,1°C.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Selon le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre mises en place actuellement entraîneraient un réchauffement «catastrophique» de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l'ère-préindustrielle.
Les émissions liées aux activités humaines ont encore progressé de 1,3 % entre 2022 et 2023, malgré les engagements des Etats, alerte le Programme des Nations Unies pour l’environnement, deux semaines avant la COP29 en Azerbaïdjan.
L’action climatique des Etats doit faire un « bond en avant » dans les prochains mois, sinon l’espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C « sera bientôt mort », alerte jeudi l’ONU dans un rapport pointant l’absence de progrès significatifs depuis un an.
Selon le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), publié à moins d'un mois de la COP29 en Azerbaïdjan, les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre mises en œuvre, pour l'heure, par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l'ère préindustrielle.
Les ONG Greenpeace Italie et ReCommon ainsi que douze citoyens accusent le groupe de mener des politiques « en violation flagrante de l’accord de Paris » et veulent qu’il soit contraint de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
L'audition sénatoriale de James E. Hansen en 1988 marque la diffusion dans les sphères politique et médiatique de la question du changement climatique anthropique, jusqu'alors essentiellement discutée dans la sphère académique.
Le 23 juin 1988, le climatologue américain James E. Hansen est auditionné par la Commission sur l'énergie et les ressources naturelles du Sénat des États-Unis sur le réchauffement climatique, alors que le pays traverse une canicule historique.
La première édition d’un rapport onusien recense les principales pressions pesant sur ces animaux dans le monde. Les activités humaines sont à l’origine de leurs déclins.
Des chercheurs documentent une baisse généralisée des nappes phréatiques dans le monde, particulièrement spectaculaire dans les régions sèches et agricoles. Des moyens d’action existent néanmoins.
« Ceci aura des impacts très forts sur les écosystèmes et les cultures. On aura des pics de chaleur beaucoup plus fréquents et chauds, et des sécheresses plus intenses et prolongées. Dans ces conditions, l’un des points clés sera comment maintenir les ressources en eau et comment les utiliser. »
Le réchauffement de la France pourrait atteindre 3,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon une récente modélisation inédite basée sur un scénario probable d’émissions de gaz à effet de serre.
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l’Hexagone. D’ici 2100, cette augmentation serait de 3,8 °C par rapport au début du XXᵉ siècle, et ce dans un scénario d’émissions modérées de gaz à effet de serre.
L'intégralité du réchauffement climatique observé sur la dernière décennie est attribuable aux activités humaines. Le réchauffement sur les 2 000 dernières années est sans précédent. Le niveau de réchauffement de la dernière décennie est le + fort depuis au - 100 000 ans.
"La quantité annuelle de CO2 émise par les sociétés humaines a augmenté de décennie en décennie. (...) Entre 1850 et 2019, les sociétés humaines ont ajouté 2430 milliards de tonnes de CO2 à l'atmosphère."
« Une mauvaise perception des risques par l’humanité nous pousse vers des activités et des comportements » à l’origine du changement climatique et d’un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l’ONU, relevant que la planète entre dans une « spirale d’autodestruction ».
CO2, pesticides, particules fines, perturbateurs endocriniens, PFAS : avec la révolution industrielle, un nouvel univers chimique a été créé, qui n’est pas celui dans lequel l’humain avait évolué. Les conséquences sur la santé sont majeures, explique le chercheur Rémy Slama.
Selon Robert Vautard, d'autres signaux inquiétants sur la planète attestent du dérèglement climatique, comme les fortes chaleurs en Sibérie ou la fonte des glaces en Antarctique.
Un collectif demande à ce qu’il soit ordonné au pétrolier de réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Les suites du contentieux devraient être scrutées avec attention alors que les actions en justice climatique essaiment en Europe.
Les scientifiques estiment que seuls les scénarios prévoyant en 2100 des concentrations moyennes en GES comprises entre 430 et 480 ppm (particules par millions équivalent CO2) sont vraiment en mesure de limiter la hausse de la température moyenne du globe à 2°C.