427 liens privés
L’humanité a trop déstabilisé le climat, au point de l’avoir rapproché de « points de bascule » au potentiel cataclysmique, alertent 160 scientifiques dans un nouveau rapport.
Est-ce qu'un politique va en parler 🤔 ?
Ce phénomène, causé par les activités humaines, perturbe toute la chaîne alimentaire marine et la capacité d'absorption de CO2 des océans.
Une nouvelle limite planétaire a été franchie pour la première fois en 2025, révèle un rapport : l’acidification des océans. Ce processus, directement lié à nos émissions de CO2, est délétère pour les écosystèmes marins.
C’est officiel, nous avons dépassé la 7e limite planétaire, celle de l’acidification des océans. L’étude de Findlay & al. (2025) annonçait déjà en juin 2025 que la limite planétaire de l’acidification des océans était dépassée. C’est cette fois une évaluation scientifique du Postdam Institute for Climate Impact Research (PIK) et l’équipe emmenée par Johan Rockström qui le confirme pour de bon.
C’est une nouvelle preuve — s’il en fallait encore — de la nécessité de manger moins de viande. Dans un rapport publié le 3 octobre, la revue médicale de référence The Lancet et l’ONG Eat présentent leurs recommandations pour favoriser l’émergence de « systèmes alimentaires sains, durables et équitables » pour les quelque 10 milliards d’humains qui peupleront la planète en 2050.
Deux arguments sont souvent avancés pour plaider en faveur d'un freinage de la décarbonation en Europe. Le premier consiste à dire que le continent, particulièrement après le changement de politique énergétique et climatique des Etats-Unis, est presque seul à essayer de réduire rapidement ses émissions de gaz à effet de serre. Le second repose sur le fait que cette réduction serait très néfaste à la croissance. Nous pensons que ni l’une ni l’autre de ces justifications n’est correcte.
Les récentes canicules, sécheresses et inondations devraient ralentir l’activité économique en 2025, mais aussi à plus long terme. Les pertes dépassent de très loin les dégâts recensés par les assureurs.
Les voitures hybrides rechargeables (pouvant être alimentées à la fois en essence et en électricité) émettent jusqu’à cinq fois plus de CO2 que leurs constructeurs ne le prétendent. C’est ce qu’a affirmé l’ONG Transport & Environment le 10 septembre.
Ça va barder, là. Avec la chute probable du gouvernement Bayrou, le Rassemblement national veut se présenter en alternative crédible à la crise politique. Le parti à la flamme a ressorti son «contre-budget». Au programme : suppression des agences gouvernementales, arrêt des énergies renouvelables et autres économies à rebours de la transition écologique.
Incendies, canicules... L’été 2025 a été un bon poste d’observation de la stratégie du Rassemblement national face à la crise climatique. Fini le climatoscepticisme grotesque, place à l’instrumentalisation.
Des chercheurs estiment que moins de 1 500 gigatonnes de CO₂ pourraient être stockées dans le sol en toute sécurité, une quantité bien inférieure à ce qu’on avançait jusqu’à présent.
Mauvaise nouvelle pour le climat : les émissions mondiales de méthane — un puissant gaz à effet de serre — continuent d’augmenter, selon une étude parue le 3 septembre dans Nature Communications.
Ils n’en peuvent plus. En 2023, les océans non polaires ont absorbé environ 10 % de CO2 en moins que ce qui était prévu par les scientifiques, révèle une étude publiée le 2 septembre dans la revue Nature Climate Change.
Après un été 2025 à nouveau placé sous le signe du réchauffement, les climatologues refusent de baisser les bras. Malgré l'indifférence des politiques, ils se disent plus déterminés que jamais à faire valoir la science hors de leurs laboratoires. Certains sont même entrés « en rébellion ».
Les émissions mondiales de gaz à effet de serre restent à la hausse au premier trimestre 2025, même si elles ont un peu reculé en Chine. Nous restons loin des objectifs, dénonce le chercheur Philippe Ciais.
Affaibli par le dérèglement climatique, l’AMOC aurait bien plus de chances de s’arrêter que prévu, avertit une nouvelle étude. Un événement littéralement glaçant puisqu’il ferait chuter les températures en Europe jusqu’à –30 °C.
On y entend des propos outranciers envers les écologistes et rassuristes sur la crise climatique. Mais qui sont les réels responsables de la canicule ? Les chaînes de télévision en continu, type BFMTV ou CNews, ne les évoquent pas.
La Cour internationale de justice, la plus haute juridiction au monde, a rendu un avis consultatif le 23 juillet 2025. Elle y affirme que le changement climatique « met en péril toutes les formes de vie ». Cette décision fait suite à une recours porté devant la Cour par Vanuatu, un petit État insulaire du Pacifique Sud menacé par la montée des eaux. Cette initiative a été soutenue par 131 autres pays. Il s'agit du plus grand dossier jamais jugé par la Cour. L'avis définit les mesures que tous les gouvernements doivent prendre pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et empêcher le réchauffement climatique. Zunaida Moosa Wadiwala, spécialiste du droit climatique, explique en quoi cet avis consultatif crée un précédent important en matière de responsabilité climatique mondiale.
Emmanuel Macron a prévu d’aborder le sujet lors du Conseil européen du 26 juin. La France souhaite notamment obtenir que l’énergie nucléaire soit traitée sur un pied d’égalité avec les renouvelables.
La France s’apprête à relancer un débat stratégique sur l’avenir climatique de l’Union européenne, jeudi 26 juin à l’ouverture du Conseil européen à Bruxelles. Selon Le Monde et Contexte (via sa newsletter), Emmanuel Macron entend profiter du dîner consacré à la compétitivité pour soulever un sujet pourtant absent de l’agenda officiel : l’objectif de réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2040, proposé par la Commission européenne. Une étape clé vers la neutralité carbone en 2050 que Paris, pour l’heure, ne soutient pas.