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Plus de 1 770 lobbyistes des énergies fossiles sont accrédités à la COP29 en Azerbaïdjan, a dévoilé une coalition d’ONG. Leur omniprésence parasite les débats et de nombreux experts appellent à une « réforme de la COP ».
À la COP29, les négociations piétinent pour trouver le montant de l’aide financière à destination des pays les plus vulnérables au changement climatique. « On est clairement bloqués », confie un diplomate.
Les inondations de Valence ont déchaîné les climatosceptiques. Les mêmes qui s’opposaient aux restrictions d’urbanisation en zone inondable et au zéro artificialisation nette s’improvisent anti-« béton » pour nier l’impact du changement climatique au nom du « bon sens ». Mais depuis 40 ans, l’exposition et la vulnérabilité ont augmenté et les catastrophes se succèdent. Nous le résultat de 30 ans d’inaction climatique.
Des climatologues alertent sur la possibilité d’un arrêt des courants de l’Atlantique et sur ses conséquences encore mal connues. Didier Swingedouw insiste sur la nécessité d’étudier l’évolution du climat à un horizon de vingt à trente ans.
L’État doit investir des dizaines de milliards d’euros pour faire face au changement climatique. Le projet de budget 2025 veut au contraire réduire les dépenses pour l’environnement, alors que des solutions existent pour financer la transition.
Un collectif d’ONG a calculé qu’une taxe progressive sur les voyageurs qui prennent le plus souvent l’avion permettrait de récupérer 63,6 milliards d’euros par an et réduirait de 21 % les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation européenne dès 2028.
Comme chaque année, de nombreux rapports sont publiés avant la COP pour éclairer sur les engagements des États sur le changement climatique. C’est le cas du Emissions Gap Report et son édition 2024 où nous apprenons que dans le cadre des politiques actuelles, il y a deux chances sur trois que le réchauffement climatique mondial reste en-dessous de 3,1°C.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Selon le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre mises en place actuellement entraîneraient un réchauffement «catastrophique» de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l'ère-préindustrielle.
Les émissions liées aux activités humaines ont encore progressé de 1,3 % entre 2022 et 2023, malgré les engagements des Etats, alerte le Programme des Nations Unies pour l’environnement, deux semaines avant la COP29 en Azerbaïdjan.
L’action climatique des Etats doit faire un « bond en avant » dans les prochains mois, sinon l’espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C « sera bientôt mort », alerte jeudi l’ONU dans un rapport pointant l’absence de progrès significatifs depuis un an.
Selon le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), publié à moins d'un mois de la COP29 en Azerbaïdjan, les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre mises en œuvre, pour l'heure, par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l'ère préindustrielle.
Alors que le « Mondial de L’Auto » ouvre ses portes au public, l’association Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P.) publie un rapport inédit intitulé « Stop à la Pub Automobile – La voiture à l’assaut de notre imaginaire ». Il met en lumière les conséquences négatives de la publicité automobile. À travers une pression sans égale, elle perpétue en effet des stéréotypes et une démesure automobile incompatibles avec la transition écologique. R.A.P. déplore l’inefficacité de l’autorégulation et propose des solutions pour mettre un terme à ces publicités et sortir de l’hégémonie de la voiture individuelle.
A l’heure où une nouvelle Assemblée nationale se forme et qu’un nouveau gouvernement se dessine, Oxfam France publie une étude inédite sur les politiques d’adaptation de la France au changement climatique. Les conclusions sont claires : les pouvoirs publics n’anticipent pas assez les politiques et les investissements nécessaires à l’adaptation et ne protègent à ce jour pas les citoyennes et citoyens face aux conséquences du changement climatique.
Suppression des normes qui « entravent les agriculteurs », contrôle de l’immigration... La Droite républicaine a présenté son « pacte législatif d’urgence ». Une « ode à l’ultralibéralisme », selon Daniel Salmon, sénateur Vert.
De plus en plus chaude, l'eau de la mer s’infiltre et fait fondre la glace en la chauffant par le bas, décrit une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Geoscience
Refroidir artificiellement le climat aux États-Unis grâce à l'éclaircissement des nuages pourrait s'avérer inefficace dans un contexte global plus chaud, avertissent les auteurs d'une étude publiée dans Nature Climate Change (21 juin 2024). Cette technique de géoingénierie pourrait au contraire déclencher des vagues de chaleur… y compris de l'autre côté de l'océan Atlantique.
Dans une tribune publiée par "Le Nouvel Obs", les scientifiques critiquent notamment l'impact du programme du RN sur le climat et l'environnement.
Très tôt dans son histoire, l’extrême droite européenne s’est intéressée aux questions environnementales. Au sein du Rassemblement national (RN) toutefois, on observe un net désintérêt.
L’analyse ci-dessous se consacrera à deux thèmes cruciaux : le climat et la justice sociale. Ces deux éléments sont indispensables pour atteindre la neutralité carbone et tendre vers une société soutenable. Le programme du NFP est très clair en ce sens, et dès les 15 premiers jours :