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De faux profils avec photos réinventent l'usage du pseudonyme journalistique
Poursuites judiciaires, intimidations, territoires inaccessibles ou données verrouillées… Informer sur le climat est de plus en plus difficile. Dans cet appel publié à deux jours de la COP26, raout mondial sur le climat, des journalistes rappellent l’« obligation de transparence » des États et des entreprises.
Le fondateur du site de critique des médias, Daniel Schneidermann, passera la main à son équipe au début de l’automne. Il reste toutefois journaliste et chroniqueur.
En marge de l’affaire des financements libyens, les enquêteurs ont ressorti de leurs archives des écoutes téléphoniques où l’on découvre qu’en amont d’une interview à venir entre les deux hommes, l’ancien ministre se fait préciser les questions mais aussi… ses réponses par le journaliste star d’Europe 1.
Le ministre de l'Intérieur est ensuite revenu sur ses déclarations, indiquant que les journalistes n'avaient "pas d'obligation" de se signaler auprès des autorités préfectorales.
Les journalistes « doivent se rapprocher des autorités » en amont des manifestations qu’ils veulent couvrir afin de pouvoir en « rendre compte » et « faire (leur) travail », a affirmé ce mercredi Gérald Darmanin.
Inès Léraud a enquêté sur l’agroalimentaire en Bretagne, ses impacts sociaux et environnementaux, mais aussi sur les méthodes de certaines entreprises. L'une d'elles l'attaque en diffamation. Un collectif lance une pétition pour soutenir la journaliste et défendre la liberté d'informer.
Après le coup d’éclat de Taha Bouhafs, “journaliste militant” accusé d’avoir signalé la présence d’Emmanuel Macron dans un théâtre, le journalisme non-militant a repris ses droits sur les chaînes info. Pour condamner les actions terroristes de syndicalistes radicalisés et vanter les réformes d’un gouvernement dépolitisé.
Une nouvelle école de journalisme semble avoir vu le jour au sein du parti présidentiel. LREM réagit à la dernière enquête sur les comptes de campagne d'Emmanuel Macron, publiée la semaine dernière, en triant les bons et mauvais professionnels.
"Les difficultés rencontrées par l'émission «Cash Investigation» pour traiter de la construction du stade de Nice, et le ton du débat entre la journaliste Elise Lucet et l’ancien maire Christian Estrosi, sont révélateurs d’un malaise dans la démocratie française."
"Un développeur a créé un site internet « de presse » entièrement réalisé par une intelligence artificielle. Les titres sont spécialement optimisés pour multiplier leurs chances d'attirer des clics."
"Afin de « défendre les intérêts du groupe », il est « préférable d’éviter certaines attaques frontales ou polémiques »: la direction de Canal+ a revendiqué sans ambiguïté mi-septembre, devant des représentants du personnel, la censure par le nouveau propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré, d’un documentaire embarrassant pour le Crédit Mutuel, selon des documents obtenus par Mediapart."
"Bolloré n'est pas dans son oreillette. Invitée de France inter, l'animatrice du Grand Journal version Bolloré, Maïtena Biraben, a répondu, pour la première fois, à toutes les critiques dont elle fait l'objet. Elle s'est défendue d'être sous les ordres de son principal actionnaire : "Au mieux, j'ai Vincent Bolloré dans mon oreillette. Au pire, je n'ai plus de cerveau (...) Vincent Bolloré ne m'a jamais appelé pour me demander quoi que ce soit pour cette émission, il n'a jamais appelé les producteurs pour leur demander quoi que ce soit, il n'intervient pas dans l'éditorial", explique l'animatrice, visiblement agacée."
"La promo d'un livre critique sur Bolloré dans le Grand Journal ? Ça a presque failli se faire. Dans une interview à Télérama, Fabrice Arfi (Mediapart) explique comment il a été décommandé de l'émission de Canal+ alors qu'il était censé faire la promotion du livre Informer n'est pas un délit. "Le Grand Journal nous a appelé très tôt pour qu’on fasse chez eux notre première télé avec Paul Moreira [qui a co-dirigé le livre]. Ils m’ont même demandé de participer au numéro zéro de la nouvelle formule, le vendredi 4 septembre. Mais quelques heures avant, on m’appelle pour annuler, tout en confirmant notre venue pour la sortie du livre, le 30 septembre. La semaine suivante, notre éditeur reçoit un coup de fil de la rédaction en chef de l’émission pour dire que, finalement, rien ne sera fait sur le livre", raconte Arfi."
"« Evasion fiscale : une affaire française », l’enquête sur le Crédit mutuel censurée par Vincent Bolloré, le patron de Canal+, sera finalement diffusée le 7 octobre vers 23 heures sur France 3 dans le cadre du magazine « Pièces à conviction » sous le titre « Evasion fiscale : enquête sur le Crédit mutuel »."
"Bolloré, patron de l'Afrique "qui gagne". Sur la chaîne du groupe Canal destinée au continent africain, Canal+ Afrique, Vincent Bolloré et son groupe sont choyés. L'émission économique Réussite – qui se présente comme l'émission "de l'Afrique qui gagne" – ne manque jamais de vanter les mérites de la boucle ferroviaire ouest-africaine (de Bolloré), des "blue zones" (de Bolloré), ou encore du port de Kribi (exploité par Bolloré)."
""La dernière Une climat : c’était il y a cinq ans." Les principaux newsmagazines français (L’Obs, Le Point, L’Express) ne portent qu'un intérêt très relatif au réchauffement climatique, remarque le site Bastamag. "La dernière couverture que L’Obs a consenti au sujet remonte à six ans, au moment de la conférence des Nations Unies sur le climat à Copenhague. L’Express fait pire encore, puisque le dernier dossier publié sur la question du climat date de... 2007. Pour l’occasion, l’hebdomadaire avait dérogé à sa maquette habituelle de façon à ne pas offrir plus d’un tiers de sa couverture à son engagement à sauver la planète." Pire, certains newsmags se "font volontiers le relais de discours niant la réalité du réchauffement climatique". C’est le cas du Point par exemple, qui pour sa dernière Une climat, en 2010… mettait en avant le "climato-sceptique" Claude Allègre. Et si l'on prend l'ensemble de la presse hebdomadaire, une seule couverture de janvier à mai était consacrée à l'environnement, pouvait-on apprendre dans une infographie du Monde (sans que le quotidien s'intéresse pour autant à cette donnée, comme le notait alors @si)."
"Le réchauffement climatique est considéré par plusieurs médias internationaux comme « le sujet le plus important du monde ». Sauf en France, où les grands hebdomadaires ne lui ont pas consacré une seule couverture depuis cinq ans. Et la dernière une d’un grand hebdo en la matière plaçait sous les projecteurs le climatosceptique Claude Allègre ! Retour sur une décennie de non traitement médiatique par les trois grands newsmagazines français, L’Obs, L’Express et Le Point. Un bilan pas vraiment reluisant."
"Un documentaire traitant de la guerre entre Sarkozy et Hollande, devant être diffusé le 28 septembre sur « Canal + (rien ne va) », a été déprogrammé. Sans raison, sans reprogrammation."
"Doit-on ajouter au palmarès de Vincent Bolloré une nouvelle censure sur Canal+ ? Selon les révélations du Monde publiées hier, "la direction des programmes de Canal+ a décidé de déprogrammer le documentaire «Hollande-Sarkozy, la guerre secrète», qui devait être diffusé le 28 septembre dans le cadre du magazine «Spécial investigation»". Ce film est produit par Premières lignes – la société de production de Cash Investigation diffusé sur France 2 – et l’un de ses dirigeants, Luc Hermann, assure au quotidien avoir été prévenu dimanche matin de ce changement de programme. Selon lui, la chaîne dément tout acte de censure mais ne fournit aucune raison sur la déprogrammation du documentaire réalisé par deux journalistes de L’Express, Jules Giraudat et Eric Mandonnet. De même, aucune date de diffusion ultérieure n’a été avancée."