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"18 ans après Dolly, le taux de réussite du clonage reste faible. Il est de 11% en moyenne. Une forte mortalité a en effet été observée chez les animaux clonés. Par ailleurs, en amont, les difficultés existent aussi : pour donner naissance à une seule agnelle, Dolly, il avait fallu procéder à 277 micro-injections pour obtenir 29 embryons sains. Si aux États-Unis la nourriture issue de clones est autorisée depuis 2008, le Parlement européen a confirmé, en juin 2014, l’interdiction de ces produits. Cependant, étant donnée l’utilisation dans l’UE de taureaux clonés, il est probable que de la viande ou du lait issus de leurs descendances aient été commercialisés."
"Suite à une action judicaire, plusieurs associations canadiennes ont réussi à obtenir le rapport préliminaire sur l’évaluation des risques du saumon transgénique AquAdvantage de l’entreprise AquaBounty réalisé en 2013. Et là, surprise, ce pré-rapport du ministère canadien des Pêches et des Océans met en exergue des résultats étonnants quant aux impacts de ce saumon transgénique. Parmi ses faiblesses, citons une plus grande susceptibilité de ce saumon GM face aux infections liées à la bactérie Aeromonas salmonicida, et des taux de croissance des saumons observés dans les équipements commerciaux d’AquaBounty non seulement plus faibles que ceux observés en station expérimentale – ces taux auraient-ils été annoncés pour attirer les investisseurs et obtenir l’autorisation commerciale ? - mais encore extrêmement fluctuants, laissant planer le doute quant à la prédictibilité et la stabilité du transgène codant pour l’hormone de croissance... Récemment, en juin 2015, trois membres de ce ministère publiaient un article qui détaillait les multiples effets liés à la surexpression de l’hormone de croissance : problèmes immunitaires, mais aussi respiratoires, le tout engendrant une viabilité réduite de ces poissons. Le plus surprenant, soulignent les associations, est que ces éléments n’ont jamais été pris en compte par l’agence voisine, la Food & Drug administration des Etats-Unis [1]. La science [2] reste délibérément à géométrie variable en fonction des intérêts défendus."
"Déguster trois à cinq produits laitiers par jour : c’est ce que recommandent les politiques de santé. Mais savez-vous quel type de lait vous buvez ? Car tous les laits ne se valent pas. Leurs qualités nutritionnelles dépendent, en partie, de ce que mangent les ruminantes. Plus elles passent de temps dans les champs, meilleure est la qualité de leur lait et moins elles contribuent à la pollution. Au contraire, si les vaches sont nourries en étables avec du maïs ou du soja, parfois sans jamais voir une prairie, la qualité du lait se dégrade, contribuant aux maladies cardiovasculaires et à l’obésité. Or, ce mode d’alimentation néfaste est favorisé par la dérégulation, l’intensification de la production et les aides publiques européennes ! Enquête."
"Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel."
"Alors que l’industrie de la viande est en perte de vitesse, une start-up californienne a mis au point un steak végétal qui pourrait tout changer."
"J’ai laissé tomber la viande il y a quelques semaines. Autant dire que la rupture ne s’est pas faite en douceur. J’ai passé certains de mes plus beaux souvenirs sur une terrasse, une bière et un cheeseburger à la main.
Mais plus j’en apprenais sur elle et plus j’ai compris que cette relation était toxique pour nous deux. Il y a certaines choses qu’il faut à tout prix éviter de faire si l’on veut pouvoir manger de la viande industrielle tout en étant en paix avec soi-même. Chercher « minerai de viande » sur Google, regarder une vidéo tournée en caméra cachée dans un abattoir, ou lire le rapport « Bétail et changement climatique » de l’organisation de recherche environnementale Worldwatch Institute."
"Les Amis de la Terre soutiennent la campagne pour un étiquetage obligatoire des produits alimentaires issus d’animaux nourris aux OGM (viandes, charcuteries, oeufs, laits, beurres, fromages, ... et tous les produits cuisinés à base de ces produits présents partout, dans la grande distribution comme dans la restauration collective dont scolaire, de la maternelle à l’université !)"
"Greenpeace affirme avoir trouvé des pesticides dans des échantillons prélevés dans les vergers de 12 pays européens. Une conclusion contestée par les maraîchers."
"Des chercheurs français viennent de démontrer que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans."
" Le projet de loi biodiversité débattu en mars en première lecture à l'Assemblée nationale se montre impuissant face la biopiraterie.
La diversité de la vie est insupportable parce qu'elle se reproduit gratuitement. Comment enrichir les riches si aucun argent n'est utilisé pour produire les biens essentiels que nous offre la nature ? En 1992, la Convention sur le diversité biologique (CDB, 1) a mis fin à ce scandale en faisant rentrer la biodiversité dans le marché. Si les peuples indigènes qui vivent de leur immersion au sein de la biodiversité sauvage sont les plus menacés, les paysans qui cultivent et élèvent la biodiversité végétale, animale, des micro-organismes des sols et des transformations fermières sont aussi la cible des marchés."
"Prenons un brocoli. Un légume aux multiples variétés développées au fil du temps par la nature ou la main de l’homme. Ces variétés portent en elles des caractères : telle teneur en sucre, tel goût, tel bienfait… C’est ce qu’on appelle les « traits natifs »."
"Créée en laboratoire par des chercheurs néerlandais à partir de cellules souches de vache, cette viande, dont on peut voir les étapes de fabrication en vidéo à l’exposition universelle de Milan, peut-elle être commercialisée dans un avenir proche ?"
"Selon un rapport récent de plusieurs ONG, la généralisation au monde entier du système de protection des variétés végétales dans le cadre de l’UPOV (Union pour la protection des obtentions végétales), dans sa version la plus récente (de 1991), génèrerait une insécurité alimentaire. Décryptage."
"Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque."
"L'ONG vient de publier un rapport qui compile 160 études scientifiques et dans lequel elle soutient l'interdiction progressive des pesticides chimiques et la généralisation de l'agriculture biologique."
"Des scientifiques estiment que c'est l'intuition qui nous pousse à rejeter les organismes génétiquement modifiés. "
"En France, 30% de la population est en surpoids, dont 16% obèse. Des millions de personnes souffrent d’hypertension. Comment remédier à ce problème majeur de santé publique, qui coûte par ailleurs des millions d’euros à la sécurité sociale ? « Il faut donner une information nutritionnelle claire et fiable, qui doit permettre aux consommateurs de rééquilibrer leur alimentation », estime Foowatch, organisation de défense des consommateurs. Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la santé de Marisol Touraine, qui a débuté le 31 mars à l’Assemblée nationale, l’application d’un code couleur classant les produits alimentaires en fonction de leur qualité nutritionnelle va être discutée. Cette forme d’étiquetage est déjà pratiquée en Grande-Bretagne via un feu tricolore : vert pour un produit sain, orange lorsqu’il faut le consommer avec modération et rouge pour les produits à éviter."
"Réduire de moitié l’usage des pesticides : telle est l’ambition affichée par les ministres de l’Agriculture depuis une décennie. Pourtant, le recours à ces produits toxiques et cancérogènes ne cesse d’augmenter. Malgré les discours sur « l’agriculture raisonnée », malgré la progression des cultures bio, malgré l’effort des consommateurs qui achètent de plus en plus de produits sans pesticides, malgré les résultats obtenus par plusieurs agriculteurs qui réduisent drastiquement le recours à la chimie… En cause : le poids de l’agro-business qui freine tout changement d’ampleur. Et l’absence de véritables sanctions contre les fraudeurs qui continuent d’utiliser des produits pourtant interdits. Enquête sur une aberration."
"« Les fruits et légumes sont l’un des principaux éléments d’une alimentation favorable à la santé », nous assure l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). Mais tout dépend de la qualité de ces fruits et légumes. S’ils regorgent de pesticides, ils peuvent avoir des effets sanitaires forts indésirables. Des chercheurs américains viennent de mettre en évidence que l’ingestion de résidus de pesticides par voie alimentaire peut affecter la spermatogénèse, c’est à dire la fabrication de spermatozoïdes. « Les plus gros consommateurs des fruits et légumes estimés comme les plus contaminés avaient 49% de spermatozoïdes en moins et 32% de spermatozoïdes morphologiquement normaux en moins dans leur éjaculât que les hommes les moins consommateurs de ces fruits et légumes », relève l’association Génération futures."
"Les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés dans les fruits et légumes consommés sont associés à une moindre qualité du sperme, selon une étude publiée mardi 31 mars. Notamment en cause : les fraises, les pommes, les poires ou les épinards, dont la teneur en résidus de pesticides est particulièrement élevée."