417 liens privés
Le chef de l'Etat a provoqué un tollé à gauche, en affirmant que l'Union européenne disposait déjà d'une réglementation exigeante et qu'elle ne devrait donc pas créer de nouvelles règles à l'avenir.
Au terme d’une consultation publique, le gouvernement s’apprête à publier le décret d’application de l’article 145 de la loi Climat et résilience interdisant les vols intérieurs quand le train assure la liaison en moins de 2h30. La volonté de minimiser la portée de la demande initiale de la Convention citoyenne est toujours présente. Ainsi le gouvernement a trouvé le moyen de “sauver” les lignes à destination de Roissy et Lyon, malgré l’opposition de la Commission européenne à une dérogation pour les vols assurant des correspondances. Voici comment !
"Si on veut continuer d'embarquer le pays, nous avons encore besoin de redonner de la crédibilité au travail", déclare le président de la République dans une interview à "L'Opinion", dimanche.
Non, les lignes aériennes intérieures ne sont toujours pas interdites, même quand il existe une courte alternative en train. Le décret publié le 23 mai contient tant de dérogations qu’il en devient inutile.
« La lutte contre le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité ne souffre aucune pause », estime le chercheur Dorian Guinard en réponse à Emmanuel Macron qui réclame une pause règlementaire même en matière environnementale.
"Grave, très grave" : Clément Beaune dénonce le boycott de BFMTV par le RN insatisfait du choix de la journaliste qui va suivre l'actualité du parti. "C'est cela, l'extrême-droite" selon le ministre.
Il fait de moins en moins bon être militant écologiste en France. Insultes, violences policières, procès, surveillance, assignation à résidence, arrestations disproportionnées se multiplient. Et c’est un paradoxe : plus les activistes dépensent de l’énergie pour demander à l’Etat une action à la hauteur de l’urgence, plus celui-ci s’attaque à eux en retour plutôt que d’écouter leurs alertes. Avec la procédure de dissolution des soulèvements de la terre ou encore la création d’une cellule anti ZAD par Gérald Darmanin, un cap a été franchi. Les moyens déployés par les gouvernements successifs pour réprimer les défenseurs du vivant s’accumulent. Cet arsenal juridique, policier, administratif donne le sentiment d’une guerre silencieuse, visant à faire taire toute possibilité de contestation… Alors comment les militants écologistes sont-ils devenus des criminels aux yeux de l’Etat ? Que raconte cette escalade répressive et inquiétante ? Un long format Blast par Paloma Moritz
Lors du Conseil des ministres, le chef de l’État s’est alarmé du climat de ces derniers jours et a demandé que le gouvernement soit « intraitable » face à des violences « jamais justifiables dans une société, quelle que soit la cause ».
« Un signal majeur », « un symbole fort », « une première mondiale ». Le ministre délégué aux transports, Clément Beaune, n’a pas manqué de superlatifs pour se féliciter, mardi 23 mai, de l’entrée en vigueur de l’interdiction des lignes aériennes courtes à l’intérieur de la France. Mais derrière la communication, la mesure aura, en réalité, des conséquences limitées en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Loin des ambitions initiales.
En utilisant tous les moyens à sa disposition pour passer en force ses politiques libérales, l’exécutif prend un tournant que les chercheurs n’hésitent plus à qualifier d’autoritaire.
Le gouvernement dit vouloir aller plus loin dans la lutte contre la fraude fiscale en France. Plusieurs des éléments annoncés vont dans le bon sens, mais ils sont insuffisants, et leur application semble à ce stade incertaine.
Arrêtés anticasserolades, périmètres de sécurité, drones, interdiction des manifestations à Cannes pendant le festival, mais aussi agitation politique de Gérald Darmanin autour des manifestations d’extrême droite : autant de signes, selon le professeur de droit public Serge Slama, d’une fébrilité de l’exécutif et de la majorité.
La chargée de campagne de l'association, Lorette Philippot, voit dans les déclarations d'Emmanuel Macron plutôt la parole "d'un président du Medef que d'un président de la République".
Pour échapper au vote sur la proposition de loi du 8 juin, le pouvoir a imaginé une manœuvre inédite, qui serait portée dans l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale. Longtemps réticente à une telle idée, Yaël Braun-Pivet s’y serait résolue mardi matin, lors d’un petit déjeuner à Matignon.
Après la séquence d’autodestruction de son capital politique par la réforme imposée des retraites, le président de la République veut reprendre la main. C’est qu’il lui reste encore quatre ans à tenir ! Face à un pays qui n’a supporté ni son mépris, ni sa contrainte de l’obliger à travailler plus vieux, il veut montrer que la vie politique continue.
Élisabeth Borne a présenté ses mesures pour doubler la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Des annonces peu concrètes qui n’ont pas convaincu les ONG environnementales.
Depuis sa réélection et dès les premiers mois de son mandat, E Macron a multiplié les promesses, engagements, déclarations la main sur le cœur… pour faire exactement l’inverse dans les mois qui ont suivi. En moins d’un an, et face au casserolades, le Président nous a servi 50 nuances de pipeau : nouveau zapping avec caisses de grève !
La chargée de campagne de l'association, Lorette Philippot, voit dans les déclarations d'Emmanuel Macron plutôt la parole "d'un président du Medef que d'un président de la République".
En déplacement à Saintes, où un comité d’accueil l’attendait pour protester contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a dévoilé les contours d’une autre réforme, celle du lycée professionnel. Là encore, contre l’avis des syndicats et des personnels de la voie professionnelle.
Avec le projet de réforme du lycée professionnel, « les élèves défavorisés deviennent des agents économiques qu'il faut vite mener vers les marchés locaux du travail ; l'avenir des élèves pauvres est moins soumis à leurs aspirations qu'aux besoins du bassin où ils résident ». Contre cette vision « adéquationniste », un large ensemble de personnalités et élu·es alerte sur le projet, qui touchera les catégories sociales les plus fragiles et qui « institutionnalise le tri social comme une fatalité ».