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Le président de la République a dévoilé, jeudi 4 mai, les contours de sa réforme du lycée professionnel. Un florilège de mesures pro-entreprises, parmi lesquelles la gratification des stages… par l’État. Les organisations syndicales se disent déjà prêtes à se mobiliser.
Cette décision est publiée après l’affaire de la commune de Grande-Synthe, qui avait saisi le Conseil d’État pour « inaction climatique ».
En difficulté politiquement à la suite de la réforme des retraites, l’exécutif a annoncé un plan contre la fraude fiscale des riches et des multinationales. Soit tout l’inverse de la politique très accommodante menée par Emmanuel Macron depuis six ans.
Thatcher l'avait pourtant prophétisé et nous ne l'avions pas cru : « la société ça n'existe pas ». L'homme deux fois élu avec plus ou moins 20% des électeurs confirme sa politique : la société française n'existe pas. La preuve, il est désormais possible de saluer des rues vides, et de gouverner sans peuple.
Scène inédite sur les Champs-Elysées : un président qui remonte la grande avenue seul, sans public, tenu à distance par crainte de manifestations hostiles...
Ce jeudi 4 mai 2023, E. Macron a officiellement lancé sa réforme des lycées professionnels qui vise une transformation profonde de nos métiers, nos établissements et nos formations sur le modèle de l’apprentissage. Dans son projet global, les jeunes des lycées professionnels ne sont plus considérés comme des élèves en formation mais comme une main d’œuvre immédiatement exploitable. Quant aux personnels, pour les remercier de leur engagement : de vastes plans de reconversion et un pacte pour travailler plus sont prévus.
Avec cette réforme, le gouvernement [...] entérine le fait que, chaque année, des dizaines de jeunes adultes sortent de notre « école républicaine » sans maîtriser les grandes dates de notre histoire, sans être capables d’effectuer des calculs simples, ou sans pouvoir lire des articles comme celui-ci. L’avenir de notre démocratie est assuré.
Sous le prétexte d’un nettoyage juridique, la majorité a vidé le dispositif censé récupérer les milliards de l’évasion fiscale.
La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales» juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu
Selon ce document du ministère de l’Éducation nationale, que franceinfo a pu consulter ce mercredi, les augmentations restent inférieures à l’inflation, qui a atteint 5,7% en mars sur un an.
Ce lundi 24 avril marque le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron à l’Élysée. En un an, le président et son gouvernement ont accumulé les actions allant à l’encontre de la préservation de l’environnement.
Le vendredi 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé la réforme des retraites. La fin du "cheminement démocratique" selon l’élément de langage répété en boucle par l’exécutif. Pourtant, le "peuple" n’a pas fini de vouloir se faire entendre : manifestations spontanées, rassemblements, concerts de casseroles… Tout est bon pour continuer à espérer une abrogation du texte à la façon "Contrat première embauche" de 2006. Emmanuel Macron veut, lui, passer à autre chose tout en répétant inlassablement que sa porte est toujours grande ouverte. Mais ce qui était une contestation sociale s’est transformée en contestation politique. Les images des manifestations spontanées sur nos écrans, les casserolades, la riposte sémantique d'Emmanuel Macron face caméra, les critiques acerbes de certains intellectuels, ne disent-ils pas plus qu’une simple contestation politique de conjoncture ? À quoi assistons-nous ? Pour quels risques futurs ? Trois invité·es répondent à ces questions : Paloma Moritz, journaliste à Blast, Marc Crépon, philosophe et directeur de recherche au CNRS et Elsa Marcel, avocate et militante du mouvement Révolution permanente.
Il y a exactement un an, le 24 avril 2022, Emmanuel Macron était réélu président de la République. Une semaine avant sa réélection, le 16 avril 2022, il déclarait lors d’un meeting d’entre-deux-tours à Marseille que son second mandat serait “écologique ou ne sera pas”. Un an après, quel est le bilan de l’action de la politique du gouvernement ? Est-ce qu’Emmanuel a respecté sa promesse ?
La réforme des retraites est en France un sujet de crispation depuis plusieurs décennies. Des grèves de 1995 jusqu’à la dernière élection présidentielle 2022, le sujet alimente les débats chaque année, et est l’une des priorités du gouvernement Macron.
Animée d’une froide colère, la documentariste Coralie Miller s’adresse, dans cette tribune pour « l’Obs », à Emmanuel Macron. Elle a voté pour lui aux deux dernières présidentielles, motivée par le besoin de faire barrage à l’extrême droite, mais elle l’accuse aujourd’hui de trahison et de tenter d’expulser la gauche de l’arc républicain.
Le président de la République est désavoué aussi bien par des penseurs de renom et des universitaires modérés que par des représentants de la pensée « mainstream », voire « unique ».
Le recul de l'âge légal de départ à la retraite voulu par l'exécutif devrait mécaniquement augmenter le taux d'emploi des seniors, qui seront alors moins disponibles pour d'autres activités, notamment dans la vie associative.
En faisant passer en force sa réforme, l’exécutif a provoqué une crise démocratique qui profite surtout au RN. Et risque, selon le politologue Bruno Palier, de lui offrir les voix qu’il lui manque pour s’imposer aux prochaines élections.
Emmanuel Macron a revendiqué n’avoir « aucun scrupule » après avoir piétiné les droits du Parlement en recourant au 49-3 pour éviter le rejet de sa réforme des retraites. Cet aveu éclaire le projet d’une présidence qui, loin de faire barrage à l’extrême droite, lui ouvre la voie en accoutumant la France à sa violence antidémocratique et à son idéologie anti-égalitaire.
Hervé Berville est prêt à tout pour s’attirer les faveurs des pêcheurs industriels, au mépris des océans et des familles d’artisans. L’association Bloom veut le faire condamner pour ses très gros mensonges.