427 liens privés
Les catastrophes climatiques se sont multipliées cette année, tandis que l’Arctique fait partie des premières victimes du réchauffement, selon l’Organisation météorologique mondiale.
Fin octobre, la banquise a enregistré sa surface la plus réduite pour la saison depuis 1978, début de la surveillance satellitaire, en raison de températures élevées.
Lorsque l’on commence à s’intéresser à un sujet, il n’est jamais facile de savoir par où commencer. L’objectif de cet article est de faciliter les recherches aux lecteur.ices et également de gagner du temps dans la compréhension de l’enjeu du siècle : la sauvegarde de l’environnement.
A moins d'une transformation radicale du système économique, les pandémies comme le Covid-19 vont se multiplier et faire plus de morts, alertent jeudi des experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES) soulignant l'immense réservoir de virus inconnus dans le monde animal.
De plus en plus de nouvelles maladies infectieuses émergent, principalement à cause de la destruction des écosystèmes. Prévenir leur apparition serait la seule solution durable, selon un nouveau rapport international.
Une masse de glace de 113km2 vient de se détacher du plus grand glacier existant encore dans l'Arctique.
Selon une collaboration internationale impliquant le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CEA/CNRS/UVSQ), le doublement de la teneur atmosphérique en CO2 par rapport à l’ère préindustrielle réchaufferait la Terre de 2,6°C à 3.9°C. Cette évaluation – la meilleure à ce jour – repose sur trois sources de données indépendantes, qui n’utilisent pas les modèles climatiques.
Depuis que le changement climatique est devenu, à raison, un sujet d’attention croissante dans le débat public, le marqueur le plus couramment utilisé pour évoquer les changements déjà survenus, ou l’ampleur du risque futur, est celui de la température, ou plus exactement de l’élévation de température. Un risque élevé est ainsi incarné par une élévation de plusieurs degrés de la température moyenne.
D'énormes cratères se forment depuis quelques années à la surface de la Sibérie. Un phénomène qui serait notamment lié, d'après les scientifiques, à la fonte de plus en plus rapide du pergélisol, ces vastes étendues de sols gelées en permanence, parfois depuis des millions d'années.
Malgré quelques baisses de pollution ponctuelles pendant le confinement, pour le climat c’était pas franchement la joie. Mauvaise nouvelle, ça pourrait être bien pire que ce qu’on pensait.
Le gouverneur a déclaré l’état d’urgence, alors que le nombre d’hectares brûlés a déjà dépassé le total de l’année 2019. En cause, des milliers d’éclairs secs et une canicule historique.
Températures records, incendies, fonte de la banquise et du pergélisol... Les nouvelles de Sibérie sont alarmantes cet été. Elles correspondent pourtant aux prévisions des scientifiques qui avaient anticipé un réchauffement accéléré du pôle Nord. Analyse avec le climatologue Christophe Cassou.
Alors qu'elles peuvent paraître protégées, les eaux situées à environ 1.000 mètres de profondeur se réchauffent aussi. C'est d'autant plus inquiétant que le phénomène est plus rapide que dans les eaux de surface.
En début de semaine, des scientifiques français ont dévoilé leurs prévisions d’évolution du climat d’ici à 2100. Le scénario le plus optimiste, qui suppose une action mondiale concertée immédiate de très grande ampleur, permettrait tout juste de maintenir les températures en dessous de 2 °C de réchauffement à la fin du siècle. Le pire envisage 7 °C de réchauffement.
En paroles, les financiers sont convaincus de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Mais les actes peinent à suivre : les marchés se refusent toujours à évaluer les risques. Pour les banques centrales, la sous-estimation de ces dangers pourrait entraîner une crise systémique majeure.
En 2050, la moitié des forêts françaises sera soumise au risque d’incendie, avec des feux plus réguliers et plus violents du fait des sécheresses et de la hausse des températures. Se préparer à ce phénomène est indispensable.
Vingt et un jeunes poursuivaient le gouvernement fédéral pour faire reconnaître leur droit fondamental à un « climat vivable ».
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le 24 septembre 2019
20 minutes pour comprendre l'urgence climatique...
Les nations signataires de l'accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique, doivent faire plus d'efforts afin d'éviter "la catastrophe qui se profile", alertent des chercheurs.
Les scientifiques estiment que seuls les scénarios prévoyant en 2100 des concentrations moyennes en GES comprises entre 430 et 480 ppm (particules par millions équivalent CO2) sont vraiment en mesure de limiter la hausse de la température moyenne du globe à 2°C.