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L’année 2019 s’avère être la deuxième année la plus chaude dans les enregistrements thermométriques, donc depuis 1880. Les années les plus chaudes de la séries sont toutes postérieures à 2000.
Le réchauffement climatique, provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre, ne fait donc aucun doute. Mais avait-il été bien prédit par les climatologues ? Et plus exactement par les simulations numériques du climat.
De nouveaux calculs montrent que le CO2 pourrait avoir bien plus d’effet de prévu sur le climat, rendant ainsi hors de portée les objectifs de l’accord de Paris.
L’accord de libre-échange "ne donne pas la priorité aux préoccupations liées à la protection de l'environnement ou de la santé", décrit un rapport.
Diverses organisations écolos ont lancé un appel à rejoindre les manifestants du 5 décembre contre la réforme des retraites du gouvernement. Elles lui reprochent de défendre un modèle libéral et productiviste, par essence anti-écologique, alors que des pistes existent hors du dogme de la croissance économique.
Depuis plusieurs mois, les images de l’Australie en flamme font le tour du monde, un pays pourtant habitué aux feux de végétation. Comment expliquer ce phénomène ? En quoi la saison estivale 2019-2020 est-elle si particulière ?
Pour fêter 2020, Marianne a interrogé différentes personnalités sur la décennie à venir. Voici l’entretien avec Jean-Marc Jancovici sur les risques écologiques majeurs et les défis liés à notre surconsommation d'énergie dans la décennie à venir.
Le premier ministre australien Scott Morrison s'est dit lundi opposé aux demandes « irresponsables » et « destructrices d'emplois » de limiter l'industrie charbonnière face à l'actuelle crise meurtrière des feux de brousse liée au changement climatique.
La loi sur l’économie circulaire, en cours d’examen, est censée incarner « l’accélération écologique du quinquennat ». Peu ambitieuse, elle déçoit nombre d’associations écologistes, qui taclent : « le gouvernement n’a pas conscience de l’ampleur des changements qu’il faut apporter à notre modèle économique » pour enrayer la crise climatique.
Nouvelle journée de mobilisation hier contre la réforme des retraites. Un débat dont la crise climatique est absente. Pourtant, les deux sujets sont bien liés.
Pourquoi l’accord sur le climat de Paris doit donner la priorité aux populations les plus pauvres, les moins émettrices et les plus vulnérables
Cette vidéo réalisée par CPLC décrypte et synthétise le rapport du GIEC 2018.
Elle résume le travail de quelques milliers de scientifiques à travers le monde, qui avaient eux même évalué et synthétisé 9200 études scientifiques, afin de comprendre les causes du réchauffement climatique, d’en cerner les conséquences, et d’envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation, à l’échelle de la planète.
Alors que la COP25 s'achève à Madrid sans avancées significatives, constructeurs et compagnies aériennes promettent l’impossible : une forte hausse du trafic aérien ces 20 prochaines années sans augmenter les émissions de CO2. Le pari est quasi impossible à tenir.
Rappelons que le besoin n'est pas de contenir les émissions GES mais bien de les baisser...
Si l’aviation était un pays, ce serait le septième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le secteur pollue autant que les 129 pays les moins émetteurs ! Pourtant, sous la pression des lobbies, c’est le seul secteur avec le transport maritime, qui ne soit pas soumis à un objectif de réduction des émissions. En Europe, on s’apprête à investir 75 milliards de dollars dans 800 projets d’extension ou de construction de nouveaux aéroports, dont celui de Notre-Dame-des-Landes. Les États du monde entier, réunis jusqu’au 7 octobre à l’Assemblée générale de l’Organisation de l’Aviation civile internationale, refusent pourtant de réduire la croissance du secteur et misent sur la compensation carbone.
Températures moyennes mondiales, fonte des glaces, réchauffement de l’océan, concentration atmosphérique de méthane, multiplication des canicules et des incendies, émissions de carbone des sols, violence des tempêtes et des précipitations, chute de la biodiversité… Au fil des études scientifiques et autres récents rapports, la Terre multiplie désormais les signaux d’un dérèglement qui monte rapidement en puissance.
« Ce soir les titres des médias auraient pu être : "Démonstration de force : gilets jaunes et mouvement climat s’unissent dans la rue". » Mais les forces de l’ordre en ont décidé autrement. C’est l’amer constat tiré par Maxime Combes, militant d’Attac, qui participait à la marche pour le climat et la justice sociale à Paris le 21 septembre. L’une des membres de l’équipe de Basta !, auteure des photos, a également été interpellée et fouillée alors qu’elle fuyait les gaz lacrymogènes.
Selon plusieurs scientifiques, les prochains mois s'annoncent déterminants dans la diplomatie climatique afin de convaincre les Etats à s'engager réellement dans la lutte contre le réchauffement.
La COP25 s'est terminée ce dimanche à Madrid, après deux semaines de négociations entre chefs d'État. De l'aveu de tous, cette édition est une déception, une "occasion ratée" de répondre à l'urgence climatique.
Ils représentent jusqu'à 80 % de la biomasse, et leur disparition serait dramatique pour les écosystèmes
Rédigé par 100 scientifiques à partir de 6891 études, ce gigantesque dossier, résumé en 43 pages pour les décideurs politiques, comporte également des graphiques très éclairants.
La nouvelle est tombée le 17 septembre : les dernières simulations climatiques réalisées par différents laboratoires français suggèrent une augmentation de température pouvant aller jusqu’à +6 à +7°C en fin de siècle (par rapport à la période préindustrielle). C’est un degré de plus que les précédentes simulations. Que signifient ces nouvelles projections ? En quoi diffèrent-elles des précédentes ? Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?