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"Depuis quelques années, le déclin de l’abeille à miel (Apis mellifera) inquiète. En tant que pollinisateur principal, cette espèce est primordiale pour l’agriculture. Des chercheurs de l’Institut de la santé des abeilles de l’université de Berne (Suisse) se sont intéressés aux raisons de cette disparition. Leur découverte est alarmante : les néonicotinoïdes agissent comme contraceptifs sur les abeilles mâles."
"L’alarme n’est pas tirée par des zadistes opposés à la destruction d’une zone humide. Ni par des militants de la Ligue de protection des oiseaux, inquiets de la disparition des volatiles. C’est une étude publiée dans la revue Science, qui conclut que 58 % de la surface terrestre, habitée par 71 % de la population mondiale, connaît une chute de la biodiversité terrestre remettant en cause la capacité des écosystèmes à subvenir aux besoins humains."
"Entre état d’urgence et loi travail, la biodiversité a finalement réussi à se frayer un chemin au Parlement. Quarante ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature, l’Assemblée nationale a définitivement adopté, mercredi 20 juillet dans la soirée, le projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Avec un signal fort : l’interdiction des insecticides « tueurs d’abeilles ». Toute la gauche a voté pour, alors que Les Républicains et l’UDI ont voté contre."
"Le dossier aura été l’un des plus emblématiques, mais aussi l’un des plus épineux du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, examiné par l’Assemblée nationale en troisième lecture du mardi 21 au jeudi 23 juin. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont voté une interdiction en deux temps des néonicotinoïdes, cette famille de pesticides reconnus nocifs pour les abeilles et les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour l’environnement et la santé."
"Un recensement des libellules et demoiselles vient d'être réalisé dans l'Hexagone. Et les nouvelles ne sont pas bonnes pour ces magnifiques insectes."
"Anti-brevet, anti-Certificat d’obtention végétale (COV) et anti-OGM, dès l’article 1 : telle se présente cette nouvelle loi sur les semences au Venezuela. Et l’on va de surprise en surprise au fil de ses articles : libre échange de semences entre paysans, création de maisons des semences, système de garantie de qualité participatif, promotion de l’agro-biodiversité et de l’éco-socialisme... Seul hic, mais de taille : cette loi révolutionnaire a été adoptée par une Assemblée nationale à majorité chaviste qui vient de perdre les élections législatives. Sera-t-elle un jour appliquée ?"
"L’Assemblée nationale a débattu de la loi sur la biodiversité, un projet de loi aux milles facettes. Plusieurs amendements visaient la brevetabilité du vivant. En France, le Code de la propriété intellectuelle interdit aux brevets sur le vivant d’entrer par la porte (interdiction formelle de breveter des races animales et variétés végétales) sans voir qu’ils reviennent par la fenêtre (possibilité de breveter des procédés techniques et des produits issus de la sélection et des croisements y compris quand on peut les retrouver à l’état naturel). Les députés ont pris soin de lever quelques confusions... sans toutefois aller au bout de la démarche. Récit des débats."
"Alors que s’ouvre prochainement la Semaine pour les alternatives aux pesticides, les députés ont voté une loi interdisant les pesticides tueurs d’abeilles. Une avancée… prévue seulement pour 2018, alors que la France demeure l’un des plus gros consommateurs de pesticides dans le monde."
"Après un débat intense, l’Assemblée nationale a adopté le bannissement, sans dérogation, des insecticides néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018."
"« Victoire » ou du moins « avancée » pour ses défenseurs, l’inscription du préjudice écologique dans le code civil a été votée mardi 15 mars au soir à l’Assemblée nationale, lors du deuxième passage du projet de loi sur la biodiversité."
"C’est un nouveau signe de l’âpre bataille qui se joue, dans les sphères politiques et scientifiques, sur le dossier des pesticides. Du mardi 15 au jeudi 17 mars, l’Assemblée nationale examine en deuxième lecture le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, qui comporte un article consacré aux néonicotinoïdes. Cette famille d’insecticides est reconnue nocive pour les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour l’environnement et la santé. Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a mis tout son poids dans la balance."
"Les apiculteurs veulent un amendement dans la loi Biodiversité pour interdire la commercialisation et l’utilisation en France de tout pesticide utilisant des néonicotinoïdes. Auront-ils gain de cause ? Verdict entre le 15 et 17 mars 2016, à l'Assemblée Nationale."
"La production française, en chute libre depuis vingt ans, est repartie à la hausse l'an dernier. Mais pas assez pour rassurer les apiculteurs qui dénoncent une surmortalité due aux pesticides. Une manifestation est prévue le 15 mars."
"Plus d’un million de signatures récoltées dans une quinzaine de pays européens. C’est avec sa pétition pour interdire les néonicotinoïdes, les pesticides tueurs d’abeilles, que l’association Pollinis s’est installée au Parlement européen à Strasbourg, du 7 au 10 mars. Le but : sensibiliser les eurodéputés aux risques de l’utilisation de ces pesticides, notamment pour les abeilles. Nicolas Laarman, directeur général de Pollinis, s’en explique..."
"Vendredi 26 février à Kuala Lumpur, la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), le « GIEC de la biodiversité » appelé de ses vœux par le président Jacques Chirac en 2005 et lancé en 2012, a achevé sa quatrième réunion annuelle au terme d’une semaine de négociations."
"Un taureau capable de produire plus d’un million de descendants, cinq races d’animaux qui dominent l’élevage mondial de vaches, cochons, poules, chèvres et moutons… Les industriels ont pris le contrôle de la sélection génétique des animaux de ferme. Basta ! s’est plongé dans ce secteur, où se joue une guerre industrielle similaire à celle que connaît le marché de la semence végétale. La recherche de rentabilité immédiate aboutit aujourd’hui à une érosion terrifiante de la biodiversité animale. Alors que les problèmes sanitaires se multiplient, des éleveurs, des associations et des chercheurs s’organisent pour préserver la diversité des animaux d’élevage et préserver des espèces qui ne soient pas standardisées."
"Et si l’élaboration des textes de loi, surtout quand ils engagent l’avenir et l’intérêt commun, n’était pas réservée aux débats à huis clos entre élus et lobbyistes ? C’est ce que permet la plateforme Parlement & Citoyens, qui soumet à consultation ces jours-ci le projet de loi sur la biodiversité. Participez !"
"Le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) vient de relaxer, ce 15 décembre, le viticulteur Thibault Liger-Belair. Ce dernier était poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide, ce qu’exigeait un arrêté préfectoral en Saône-et-Loire (notre précédent article). Dans une vidéo extraite du documentaire « Insecticide mon amour », Thibault Liger Belair motivait les raisons l’ayant conduit à désobéir à la loi :"
"Une nouvelle étude menée en plein champ par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) confirme que les risques des désorientation des abeilles exposées aux insecticides néonicotinoïdes. En outre, l'étude révèle que la proximité des parcelles traitées diminue l'espérance de vie des butineuses. Cependant, les colonies ont été capables de s'adapter à cette surmortalité en modifiant leur stratégie de production de couvain de façon à privilégier le renouvellement des ouvrières."
"En partenariat avec Universcience.tv, nous poursuivons la publication d’une série d’entretiens en vidéo sur le changement climatique, dans la perspective de la COP21, la conférence internationale qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre sur ce sujet. Cette conférence tentera de parvenir à un accord contraignant sur la transition vers des économies sobres en carbone."