417 liens privés
En assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il prétend combattre.
L’ONG Corporate Europe Observatory et l’Observatoire des multinationales publient un rapport sans concession sur les liens entre le gouvernement français et les grandes entreprises.
Une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) insiste une nouvelle fois sur le fait que les 0,1 % les plus riches sont les grands gagnants du quinquennat. Mais la réalité globale pourrait être encore pire que ce qu’elle décrit.
Une succession improbable d'au moins quatre bourdes humaines, couplées à un système informatique insuffisamment sécurisé, a conduit Mediapart à laisser entendre qu'Emmanuel Macron n'aurait été vacciné qu'au lendemain de l'annonce du passe sanitaire, et non à l'ouverture de la vaccination pour tous. À la grande joie des complotistes et anti-vaxx.
Toute personne vaccinée devra bientôt présenter son passe sanitaire à l’entrée d’un nombre considérable d’établissements recevant du public, auxquels les non-vaccinés n’auront pas accès sauf à payer un test. La généralisation du passe sanitaire annoncée par le président de la République le 12 juillet est manifestement irrégulière, en ses deux étapes.
Le président de la République a annoncé une série de mesures plus coercitives sur la vaccination. Mais les questions juridiques, sociales et éthiques que ce virage vaccinal pose sont vertigineuses.
Mesures imposées, certitudes assénées, absence de débats, revirements, mises en cause, reniement des promesses... L’allocution du chef de l’État, lundi soir, dessine une image assez nette de la façon dont il exerce le pouvoir et entend aborder l’élection présidentielle de 2022.
Alors que le chef de l'État a annoncé, lundi, l'obligation vaccinale pour les personnels de santé et l'extension du pass sanitaire à de nombreuses activités, l'analyste politique Mathieu Slama estime que ces nouvelles mesures sont une aberration éthique, juridique et démocratique.
Giflé par un homme poussant un cri de guerre royaliste, le président de la République a appelé à « relativiser cet incident » ajoutant : « Tout va bien. » Non, tout va mal : ce geste exprime la violence d’extrême droite libérée par le cynisme et l’irresponsabilité du pouvoir macroniste.
Les premiers éléments de personnalité connus de l’auteur de la gifle au président de la République correspondent aux profils des militants d’ultradroite esquissés par un rapport du parquet général.
De nombreux épidémiologistes prévoyaient une flambée épidémique entre mi-mars et le mois d’avril, à cause notamment du variant britannique. Jeudi, Santé publique France a dénombré plus de 45 000 nouvelles contaminations.
Que sont devenues les 149 propositions de la Convention citoyenne, alors que la loi Climat est en cours d’examen à l’Assemblée ? Reporterre a enquêté sur chaque réponse du gouvernement. Résultat : seules 15 propositions ont été retranscrites. Le détail en infographie, secteur par secteur.
Les 150 citoyens tirés au sort se réunissent pour la dernière fois, dimanche, alors qu'un texte de loi inspiré d'une partie de leurs 149 propositions vient d'être présenté.
"Ce qui sortira de cette convention sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum" assurait Emmanuel Macron, à propos de la Convention citoyenne pour le climat, en avril 2019. Voilà comment le "sans filtre" a évolué depuis.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 1,7% en France en 2019. Le Président, la ministre de la Transition Écologique s'en sont réjouis le week-end dernier, expliquant avoir fait mieux que l'ambition fixée. Mais l'objectif n'est pas aussi ambitieux qu'il n'y paraît.
Selon Matthieu Orphelin, ex-LREM, Emmanuel Macron et Barbara Pompili ne sont pas honnêtes dans leur communication sur la réduction des gaz à effet de serre.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à recourir au référendum pour réformer la Constitution et y inscrire la défense du climat. Hormis cet effet d’annonce, immédiatement dénoncé par des juristes et des parlementaires, le projet de loi issu de la convention citoyenne pour le climat est très en deçà des ambitions initiales.
Quel immense décalage entre l’ambition des 150 et les réponses du Président !
Retrouvez ici mon analyse des 4 heures d'échanges
« Comment, en minorant nos propositions, vous pensez atteindre un objectif qui est aujourd’hui 15 % supérieur à celui sur lequel nous avons travaillé ? »
Question de Christine, membre de la #ConventionCitoyenne au Président de la République
Tribune. En réponse aux propos du chef de l’Etat sur « Brut », le cinéaste demande le respect de l’engagement à soumettre, « sans filtre », au Parlement ou par référendum, les propositions de la convention pour le climat.