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"Des chercheurs viennent pour la première fois de démontrer qu’une classe d’insecticides connue pour ses effets nocifs sur les abeilles, a aussi des retombées néfastes sur d’autres espèces."
"Le Groupe de Recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau, fait le point sur ces molécules couramment utilisées en agriculture."
"Une groupe international de chercheurs liste les effets dévastateurs des pesticides sur les écosystèmes.
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"Il est frappant de voir que les études scientifiques menées ou financées par l'industrie des pesticides concluent qu'il n'y a pas d'effets négatifs de ces produits sur les abeilles ou sur l'environnement, alors que la vaste majorité les études indépendantes concluent l'inverse", ironise toutefois Dave Goulson."
"Le retour de l'étude controversée sur les OGM, dans "Environmental Sciences Europe", a suscité de vives réactions."
"Un rebondissement de plus dans l'affaire de l'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité de l'herbicide Roundup et du maïs OGM NK603 : celui-ci a annoncé, mardi 24 juin, qu'elle allait être de nouveau publiée. "
"Deux ans après la vive polémique suscitée par son étude sur les OGM, le professeur Gilles-Éric Séralini en publie une seconde version ce 24 juin. Cette nouvelle publication, qui porte sur les effets à long terme du pesticide Roundup et du maïs transgénique NK603, sera diffusée dans la revue Environmental Sciences Europe, du groupe de presse allemand Springer. Cette fois, les chercheurs mettent en ligne les données brutes de l’étude, en accès libre pour l’ensemble de la communauté scientifique. Pour l’équipe de Gilles-Éric Séralini, ce second travail confirme que le pesticide Roundup, produit par la société Monsanto, « provoque à des niveaux environnementaux faibles des déficiences hépato-rénales sévères et des perturbations hormonales comme des tumeurs mammaires »."
"La revue Environmental Sciences Europe du groupe Springer republie l’étude controversée de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603 qui avait été retirée par la revue FCT en novembre 2013."
"Le chercheur de l’université de Caen va dévoiler en conférence de presse le nom de la revue scientifique qui republira son étude controversée sur le maïs de Monsanto."
"D'un coté l'association Génération Futures qui défend un amendement de la Loi d'avenir agricole [1] (débattue en ce moment à l'Assemblée nationale), amendement[2] qui vise à interdire la pulvérisation d'insecticides à moins de 200 mètres des zones d'habitation. D'un autre la FNSEA (Fédération nationale de syndicats d'exploitants agricoles) qui invite ses militants à s'opposer à toujours plus de réglementations, en même temps qu'elle invite les Français à consommer les produits locaux. "
"La Maison Blanche ordonne aux agences fédérales le réexamen des effets que les pesticides peuvent avoir sur les abeilles et autres pollinisateurs."
"Touchant un enfant sur 68 en 2014, au lieu d'un sur 150 en 2000, l'autisme a fortement augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis. Une progression qui serait en partie corrélée au développement des pesticides. D'après une étude de chercheurs californiens publiée lundi 23 juin, une femme enceinte qui vit près d'une ferme utilisant ces produits chimiques a un risque 66 % plus élevé de voir son enfant développer la maladie."
"L'Union nationale de l'apiculture française (UNAF) organise du 19 au 21 juin la cinquième édition des Apidays. Des rendez-vous sont programmés un peu partout en France. Dégustation de pains d'épices, fabrication de savon au miel, rencontres avec des apiculteurs : tout est bon pour rendre hommage aux butineuses, mais aussi pour alerter sur leur déclin. L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) vient de publier un dossier destiné au grand public qui recense les trois grands responsables de l'effondrement des colonies de butineuses : prédateurs invasifs comme le frelon asiatique ; divers pathogènes, et l'agriculture intensive. Une analyse partagée par l'UNAF comme en témoigne Henri Clément, son porte-parole."
"C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette agriculture de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau modèle agricole : celui d’un réseau de centaines de milliers de micro-fermes rentables et capables de générer chacune un emploi à plein temps. Reportage."
La Commission européenne prépare une issue de secours pour les pesticides perturbateurs endocriniens
"La Direction Générale de la Santé et des Consommateurs (en jargon DG SANCO) prépare une issue de secours pour les pesticides perturbateurs endocriniens qui, si on respectait les lois de l’Union européenne, devraient être interdits."
"La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Ségolène Royal, s'est engagée lundi 27 mai à signer un arrêté interdisant l'épandage aérien de pesticides, alors que la Direction générale de l'alimentation (DGAL) a maintenu des dérogations pour certains agriculteurs."
Pesticides : écologistes et industriels se livrent une bataille par smartphones interposés - Basta !
"Greenpeace se prépare à lancer une application pour permettre aux consommateurs de détecter les marques qui recourent aux pesticides et celles qui tentent, au contraire, de les exclure de leurs produits. Existant déjà sous forme de site, « le guetteur » viendra s’ajouter aux applis existantes pour aider les consommateurs à faire des emplettes un minimum responsables. A l’autre bout de la chaîne, dans les champs, les firmes Monsanto ou Bayer proposent eux aussi leurs applications. Destinées aux agriculteurs, ces applis leur disent quand épandre leurs pesticides et quels produits chimiques choisir."
"La mortalité des ruches dans plusieurs vallées des Pyrénées a atteint un seuil catastrophique. C’est le cas de l’exploitation apicole de Jacques Loubet, en Ariège, dont l’avenir est largement compromis. En cause selon lui, l’accumulation des produits chimiques qui crée des « zones de non droit à l’existence des abeilles ». Avec d’autres apiculteurs, il demande à ses voisins éleveurs de réfléchir à la pertinence des traitements antiparasitaires de leurs troupeaux et à leurs alternatives. « J’en ai assez de me taire ! Quand arrêterons-nous le suicide collectif ? » Témoignage."
"L’épandage de produits phytosanitaires sur un vignoble a provoqué l’intoxication de 23 élèves et leur institutrice, dans le nord de la Gironde. C’est ce qu’a confirmé le préfet d’Aquitaine, Michel Delpuech. A demi-mots, le représentant de l’État reconnait, dans un communiqué de presse [1], que les symptômes développés par les élèves correspondent aux effets collatéraux des traitements fongicides utilisés par un vigneron à proximité de l’établissement scolaire."
"Si certains en doutaient encore, cette nouvelle étude viendra peut-être les convaincre: la mortalité accrue des abeilles serait bel et bien liée à l’utilisation de pesticides, et plus particulièrement de néonicotinoïdes. Le site Io9 rapporte les résultats d’une expérience menée par le biologiste Chensheng Lu, de l’université d’Harvard, publiés dans le Bulletin of insectology."
"Depuis plusieurs années, un phénomène d'affaiblissement et de mortalité des colonies d'abeilles est constaté dans de nombreux pays. Dans ce contexte, pour la première fois, un programme de surveillance active de la mortalité des colonies d'abeilles, intitulé EPILOBEE, a été mis en œuvre en Europe au sein de 17 Etats membres : près de 32 000 colonies d'abeilles ont été inspectées pour mesurer les taux de mortalité et tenter d'identifier certaines causes."