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"La mortalité des ruches dans plusieurs vallées des Pyrénées a atteint un seuil catastrophique. C’est le cas de l’exploitation apicole de Jacques Loubet, en Ariège, dont l’avenir est largement compromis. En cause selon lui, l’accumulation des produits chimiques qui crée des « zones de non droit à l’existence des abeilles ». Avec d’autres apiculteurs, il demande à ses voisins éleveurs de réfléchir à la pertinence des traitements antiparasitaires de leurs troupeaux et à leurs alternatives. « J’en ai assez de me taire ! Quand arrêterons-nous le suicide collectif ? » Témoignage."
"L’épandage de produits phytosanitaires sur un vignoble a provoqué l’intoxication de 23 élèves et leur institutrice, dans le nord de la Gironde. C’est ce qu’a confirmé le préfet d’Aquitaine, Michel Delpuech. A demi-mots, le représentant de l’État reconnait, dans un communiqué de presse [1], que les symptômes développés par les élèves correspondent aux effets collatéraux des traitements fongicides utilisés par un vigneron à proximité de l’établissement scolaire."
"Si certains en doutaient encore, cette nouvelle étude viendra peut-être les convaincre: la mortalité accrue des abeilles serait bel et bien liée à l’utilisation de pesticides, et plus particulièrement de néonicotinoïdes. Le site Io9 rapporte les résultats d’une expérience menée par le biologiste Chensheng Lu, de l’université d’Harvard, publiés dans le Bulletin of insectology."
"Depuis plusieurs années, un phénomène d'affaiblissement et de mortalité des colonies d'abeilles est constaté dans de nombreux pays. Dans ce contexte, pour la première fois, un programme de surveillance active de la mortalité des colonies d'abeilles, intitulé EPILOBEE, a été mis en œuvre en Europe au sein de 17 Etats membres : près de 32 000 colonies d'abeilles ont été inspectées pour mesurer les taux de mortalité et tenter d'identifier certaines causes."
"Encore perdu. Cette fois, le revers vient du Conseil d’Etat, qui vient d’annuler le dernier texte ministériel sur l’épandage aérien de pesticides signé le 23 décembre 2013. Le traitement phytosanitaire des cultures depuis un petit avion est un exercice qui ne réussit décidément pas à l’Etat. Celui-ci a beau avoir transcrit en droit français la directive européenne de 2009 qui interdit cette pratique, il s’obstine néanmoins à essayer d’en autoriser un usage élargi sur le maïs, le riz, la vigne et les plantations de banane. La justice retoque systématiquement ses nouvelles tentatives, à la demande d’associations de défense de l’environnement."
"Manger des fruits et légumes non pollués par des pesticides devient difficile ! L’Environmental Working Group (EWG), une ONG environnementale basée à Washington, publie chaque année une étude sur la contenance en résidus de pesticides de 47 fruits et légumes, basée sur 87.000 tests réalisés entre 2000 et 2009 puis en 2013 et 2014 (1). A la suite de ces analyses, un classement des fruits et légumes les plus contaminés a été dressé. Plus ou moins alarmant !"
"« Comment désinformer le public pour protéger ses profits » en 7 points (méthode applicable aussi aux perturbateurs endocriniens, au bisphénol, aux OGM, aux nanotechnologies, aux ondes,…). Avec, dans les rôles principaux, Monsanto, Bayer et Syngenta."
"La Commission européenne vient de publier un rapport d'étude épidémiologique qui concerne les mortalités de colonies d'abeilles dans 17 Etats européens, dont la France. Dans ce rapport, un facteur de mortalité a été omis par Bruxelles : les pesticides. Un choix moins scientifique que politique pour Gérard Arnold, directeur de recherche au CNRS."
"Le projet de loi sur l’agriculture en cours d’examen au Parlement « ne permet pas aux cultivateurs de soigner leurs plantes avec des préparations naturelles ni aux éleveurs de privilégier l’homéopathie ou la phytothérapie, plutôt que le tout antibiotique », affirment une vingtaine d’organisations. Deux caravanes pour la défense de l’agroécologie paysanne vont partir le 8 mai de Sarlat (Dordogne) et de Bourg-de-Péage (Drôme). Chacune converge vers Paris avec une arrivée prévue le 12 mai à l’Assemblée nationale. Sur leurs routes, des rencontres-débats sont programmées pour dire « Stop aux lobbies des semences, des pesticides et des produits pharmaceutiques »."
"Générations Futures publie EXPPERT 3, troisième volet d’une enquête sur l’EXposition des enfants aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens."
"Le dernier rapport que la Fédération internationale des Amis de la Terre publie, montre que mondialement, les OGM sont de moins en moins acceptés, et que le nombre de pays qui les cultivent diminue pour la première fois. La Pologne et l’Egypte sont les derniers pays à avoir suspendu ou supprimé la production d’OGM."
"L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance)."
"« La communauté scientifique n'a pas démontré l'existence d'un lien de causalité entre l'introduction du Gaucho dans les cultures agricoles et l'augmentation de la mortalité des abeilles », a tranché, dans une décision datée du 1er avril, le juge d'instruction chargé de l'enquête sur la responsabilité du pesticide commercialisé par le groupe Bayer dans la disparition des butineuses."
"C’est une étude fascinante qu’a rendue publique, le 7 avril, la Commission européenne. Conçue par Bruxelles et conduite par un laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses), cette enquête a essentiellement consisté à mesurer la mortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) dans 17 pays européens."
"Suite à la mise en cause scientifique de trois insecticides toxiques pour les abeilles, la Commission Européenne a proposé de suspendre pour deux ans maximum leur usage. Si la majorité qualifiée n'a pas été atteinte lors du vote des Etats membres de l'Union Européenne, cette proposition devrait toutefois être entérinée au grand dam des professionnels des pesticides qui dénoncent une manoeuvre politique, tandis que les associations de protection de l'environnement réclament davantage."
"C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.
[...]
Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ? La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. "Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp, rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia. Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides. Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser !""
"L’avenir de « l’agriculture, l’alimentation et la forêt » est en discussion au Parlement. Le projet de loi défendu par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll doit redéfinir notre modèle agricole pour les années à venir. Parmi les agriculteurs, deux visions s’affrontent. Celle de la FNSEA, incarnée par Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » réélu à la tête du syndicat agricole majoritaire. Et celle de la Confédération paysanne, dont le porte-parole Laurent Pinatel, défend une agriculture à taille humaine, moins polluante, privilégiant les filières courtes."
"Adrien, arboriculteur biologique en Ardèche, sait qu’il agit en toute illégalité en épandant une décoction de prêle sur ses vergers. Cette plante riche en minéraux contribue à protéger les arbres fruitiers de certaines maladies. Ce jeune paysan veut lever le voile sur cette aberration en conviant, ce 4 avril, une cinquantaine de personnes à une action symbolique sur sa ferme. « On peut boire une tisane de plantes, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites », explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes. « Les paysans n’ont pas le droit d’utiliser ce type de produits, même chez eux », précise Jean-François Lyphout qui préside une association défendant l’utilisation de ces préparations naturelles dites « peu préoccupantes » (Aspro-PNPP). « Selon la réglementation en vigueur, si l’agriculteur passe ces produits sur sa production, celle-ci peut être saisie et les produits peuvent être retirés de la vente »"
"Emmanuel Giboulot devra s'acquitter de 500 euros d'amende après avoir refuser de traiter ses ceps contre une maladie mortelle de la vigne."
"Pourquoi la décision du tribunal de Dijon de condamner l'un d'entre eux à 1.000 euros d'amende pour avoir refusé de traiter ses vignes est justifiée."
La biodynamie qualifiée de pratique extrême... (soupir)
Il reste du chemin à parcourir pour celles et ceux qui souhaitent voir se développer une agriculture respectueuse de notre environnement...