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"La Commission européenne vient de publier un rapport d'étude épidémiologique qui concerne les mortalités de colonies d'abeilles dans 17 Etats européens, dont la France. Dans ce rapport, un facteur de mortalité a été omis par Bruxelles : les pesticides. Un choix moins scientifique que politique pour Gérard Arnold, directeur de recherche au CNRS."
"Le projet de loi sur l’agriculture en cours d’examen au Parlement « ne permet pas aux cultivateurs de soigner leurs plantes avec des préparations naturelles ni aux éleveurs de privilégier l’homéopathie ou la phytothérapie, plutôt que le tout antibiotique », affirment une vingtaine d’organisations. Deux caravanes pour la défense de l’agroécologie paysanne vont partir le 8 mai de Sarlat (Dordogne) et de Bourg-de-Péage (Drôme). Chacune converge vers Paris avec une arrivée prévue le 12 mai à l’Assemblée nationale. Sur leurs routes, des rencontres-débats sont programmées pour dire « Stop aux lobbies des semences, des pesticides et des produits pharmaceutiques »."
"Générations Futures publie EXPPERT 3, troisième volet d’une enquête sur l’EXposition des enfants aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens."
"Le dernier rapport que la Fédération internationale des Amis de la Terre publie, montre que mondialement, les OGM sont de moins en moins acceptés, et que le nombre de pays qui les cultivent diminue pour la première fois. La Pologne et l’Egypte sont les derniers pays à avoir suspendu ou supprimé la production d’OGM."
"L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance)."
"« La communauté scientifique n'a pas démontré l'existence d'un lien de causalité entre l'introduction du Gaucho dans les cultures agricoles et l'augmentation de la mortalité des abeilles », a tranché, dans une décision datée du 1er avril, le juge d'instruction chargé de l'enquête sur la responsabilité du pesticide commercialisé par le groupe Bayer dans la disparition des butineuses."
"C’est une étude fascinante qu’a rendue publique, le 7 avril, la Commission européenne. Conçue par Bruxelles et conduite par un laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses), cette enquête a essentiellement consisté à mesurer la mortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) dans 17 pays européens."
"Suite à la mise en cause scientifique de trois insecticides toxiques pour les abeilles, la Commission Européenne a proposé de suspendre pour deux ans maximum leur usage. Si la majorité qualifiée n'a pas été atteinte lors du vote des Etats membres de l'Union Européenne, cette proposition devrait toutefois être entérinée au grand dam des professionnels des pesticides qui dénoncent une manoeuvre politique, tandis que les associations de protection de l'environnement réclament davantage."
"C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.
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Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ? La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. "Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp, rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia. Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides. Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser !""
"L’avenir de « l’agriculture, l’alimentation et la forêt » est en discussion au Parlement. Le projet de loi défendu par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll doit redéfinir notre modèle agricole pour les années à venir. Parmi les agriculteurs, deux visions s’affrontent. Celle de la FNSEA, incarnée par Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » réélu à la tête du syndicat agricole majoritaire. Et celle de la Confédération paysanne, dont le porte-parole Laurent Pinatel, défend une agriculture à taille humaine, moins polluante, privilégiant les filières courtes."
"Adrien, arboriculteur biologique en Ardèche, sait qu’il agit en toute illégalité en épandant une décoction de prêle sur ses vergers. Cette plante riche en minéraux contribue à protéger les arbres fruitiers de certaines maladies. Ce jeune paysan veut lever le voile sur cette aberration en conviant, ce 4 avril, une cinquantaine de personnes à une action symbolique sur sa ferme. « On peut boire une tisane de plantes, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites », explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes. « Les paysans n’ont pas le droit d’utiliser ce type de produits, même chez eux », précise Jean-François Lyphout qui préside une association défendant l’utilisation de ces préparations naturelles dites « peu préoccupantes » (Aspro-PNPP). « Selon la réglementation en vigueur, si l’agriculteur passe ces produits sur sa production, celle-ci peut être saisie et les produits peuvent être retirés de la vente »"
"Emmanuel Giboulot devra s'acquitter de 500 euros d'amende après avoir refuser de traiter ses ceps contre une maladie mortelle de la vigne."
"Pourquoi la décision du tribunal de Dijon de condamner l'un d'entre eux à 1.000 euros d'amende pour avoir refusé de traiter ses vignes est justifiée."
La biodynamie qualifiée de pratique extrême... (soupir)
Il reste du chemin à parcourir pour celles et ceux qui souhaitent voir se développer une agriculture respectueuse de notre environnement...
"Le viticulteur bio de la Côte-d'Or Emmanuel Giboulot a été condamné, lundi 7 avril, à 500 euros d'amende ferme pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. Il compte faire appel de ce jugement du tribunal correctionnel de Dijon, qu'il qualifie d'« injustifié », et dénonce une « pensée unique » sur le sujet de l'usage des pesticides dans les vignobles."
"Le verdict du tribunal correctionnel de Dijon est tombé le 7 avril. Emmanuel Giboulot, viticulteur biologique ayant refusé de se plier à un arrêté préfectoral l’obligeant à épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée, est condamné à 1000 euros d’amende, dont moitié avec sursis. Le juge a donc décidé de suivre les réquisitions du procureur. Le viticulteur compte faire appel de ce jugement qu’il qualifie d’« injustifié ». « L’amende est seulement symbolique mais elle est de trop », réagit le viticulteur, contacté par Basta !. « On sous-entend dans cette décision que l’arrêté est justifié, motivé par l’urgence, alors que la maladie n’est pas présente. »"
"Phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990, le déclin des abeilles, insectes pollinisateurs indispensables à la survie de 84 % des végétaux cultivés en Europe, n'avait jamais été précisément évalué au sein de l'Union. C'est désormais chose faite avec l'étude « Epilobee », dont les premières conclusions devaient être présentées lundi 7 avril à Bruxelles."
"Selon une étude récente qui évalue le statut des espèces au niveau européen, 24% des espèces de bourdons d'Europe sont menacées d'extinction sur la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN™. L'étude porte sur les 68 espèces de bourdons présentes en Europe. Elle fait partie du projet Statut et tendances des pollinisateurs européens (STEP) et de la Liste rouge européenne des pollinisateurs, tous deux financés par la Commission européenne."
"Pourquoi cette peur au ventre?, c’est le titre du dernier ouvrage (paru en février aux Editions JC Lattès) de Patrick Denoux, professeur de psychologie interculturelle à l’université Toulouse Le-Mirail. Sous-titré «Cultures et comportements face aux crises alimentaires», le livre s’interroge sur nos paniques vis-à-vis de l’alimentation, dans un contexte de «scandales» assez réguliers, lasagnes de bœuf au cheval et autres poulets à la dioxine:"
"Plusieurs associations ont interpellé mardi la grande distribution pour qu'elle bannisse de ses rayons les fruits et légumes traités aux pesticides"
"La 9ème Semaine pour les alternatives aux pesticides aura lieu du 20 au 30 mars 2014. Pendant les dix premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, il s’agit d’informer les citoyens sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides. Mais aussi sur les alternatives aux produits phytopharmaceutiques, au travers de centaines de manifestations partout en France et dans 26 autres pays. Basta ! relaie l’appel."