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"Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité la concentration de CO2 dans l'atmosphère devrait dépasser les 400 parties par million (ppm). Jamais la planète n'a connu une augmentation aussi rapide du gaz carbonique dans l'atmosphère. "
" "Depuis 20 ans on nous ment sur le changement climatique et les émissions de gaz carbonique". C'est le sujet d'une vidéo produite par le site britannique Carbon Omisions dont nous traduisons ici l'essentiel du propos. Destinée aux citoyens du Royaume-Uni, elle revêt un caractère universel. Et dans le contexte du projet de loi français sur la protection du consommateur, considéré comme décevant par les associations de protection de l'environnement, cette vidéo apporte un éclairage nécessaire. [Ci-dessus déchargement d'un porte-container en provenance du sud-est asiatique"
"Transition énergétique oblige, les procédés de capture et de stockage du carbone (CSC) reviennent dans le débat publique. Le principe est en théorie assez simple. Les technologies de CSC consistent à séparer puis à capter le CO2 lors d'un processus industriel, avant, pendant, ou après la combustion de l'énergie fossile, puis à compresser ce CO2 et à l'enfouir sous terre. Les lieux de stockage sont des puits de pétrole ou de gaz vides, ou d'autres réservoirs géologiques naturels supposés étanches (les aquifères salins profonds, les veines de charbon non-exploitables), vers lesquels le CO2 est acheminé via des gazoducs. Reste que la mathématique de la CSC est terrifiante."
"Les constructeurs automobiles ne manquent pas de le souligner : leurs voitures émettent de moins en moins de CO2. Problème : cette performance est en partie due aux petits arrangements pris par les industriels lors des tests réglementaires, et non uniquement au souci de lutter contre le changement climatique ou de se plier aux normes de plus en plus exigeantes.
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"Honnêtement, les gens devraient s'indigner. Ça revient tout simplement à prendre l'argent de leur poche. L'industrie se surpasse dans cette affaire", a déclaré à l'agence Reuters une source anonyme à l'Union européenne. "
"Aujourd'hui, les systèmes de CSC en expérimentation dans l'Union ne sont en effet pas encore parvenus à maîtriser les risques liés au stockage du CO2, gaz corrosif et toxique. Le 20 novembre, une étude de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques mettait notamment en évidence la possible "remobilisation de métaux lourds en sous-sol" (arsenic, plomb, zinc, cuivre, uranium...), qui "pourrait présenter un risque pour la santé et l'environnement". Des verrous qui rendent malaisée la mise en service des projets en 2015, comme le demande la Commission."
Ce sera dommage de ne pas jouer encore un peu les apprentis sorciers... Même si les raisons sont avant tout financières...
" L’étude « Changement climatique et électricité » du cabinet d’audit et de conseil PwC compare les émissions de CO2 d'un panel des principaux électriciens européens et dresse un classement du facteur carbone (les émissions de CO2 par MWh produit).
Après une baisse soutenue entre 2007 et 2010 (-12,7%), le facteur carbone des 20 électriciens du panel est reparti à la hausse (+ 2,7%). Certains journaux mettent en cause la sortie du nucléaire en Allemagne. Ce n'est pas si simple. L'étude complète disponible ici et notre mise en perspective ci-après."
"Le Qatar, champion du monde des émissions de gaz à effet de serre par habitant, pourra-t-il faire progresser la lutte contre le changement climatique lors de la 18e conférence sur le climat de l'ONU qu'il accueille du lundi 26 novembre au vendredi 7 décembre ? La question est ouverte alors que la consommation énergétique du pays explose."
"Se débarrasser du gaz carbonique, principal agent du réchauffement climatique, en le récupérant dans les fumées des usines et des centrales thermiques, puis en l'enfouissant à des milliers de mètres de profondeur, pour des siècles ou des millénaires. La solution est séduisante sur le papier, mais pas sans danger. C'est ce que montre une étude de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), rendue publique mardi 20 novembre. Elle met en évidence la possible "remobilisation de métaux lourds en sous-sol", qui "pourrait présenter un risque pour la santé et l'environnement"."
"Les émissions de gaz à effet de serre augmentent quand les économies se développent mais ne baissent pas aussi vite en temps de récession. C'est la conclusion d'une étude américaine publiée lundi 7 octobre dans la revue Nature Climate Change, qui prend le contre-pied de nombreux gouvernements pour lesquels la récession a au moins cet avantage de réduire fortement les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Elle suggère au contraire une persistance durable des modes de vie très polluants adoptés en période de forte croissance."
"La France peut atteindre le fameux "Facteur 4", c'est-à-dire diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 par rapport au niveau de 1990. Des efforts essentiellement portés sur les logements et les transports permettraient en effet de réduire la consommation d'énergie de 20 % d'ici à 2030 et de près de 50 % en 2050. C'est la conclusion d'un exercice de prospective énergétique publié jeudi 8 novembre par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)."
"C'est un cap très ambitieux que s'est fixé l'Allemagne : voir rouler un million de voitures électriques d'ici à 2020. Pour l'heure, seuls 4 500 véhicules fonctionnant sans énergie fossile ont été immatriculés dans le pays, sur un parc global de 43 millions d'automobiles. La chancelière allemande Angela Merkel a reconnu, lundi 1er octobre, qu'un tel objectif ne sera "pas très facile à atteindre". Mais elle a refusé d'abandonner la partie car "il nous reste encore huit années de travail".
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L'institut, qui estime que hybrides compris, les voitures électriques représenteront 14 % du parc allemand d'ici à 2030, a calculé que grâce à elles, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser de 6 %.
"A long terme, nous avons besoin de véhicules électriques pour réduire l'intensité en carbone du carburant, assure Peter Kasten. Toutefois, à court terme, ces voitures ne sont pas forcément les plus propres : si les voitures à essence gagnent fortement en efficacité énergétique d'ici à 2030, elles pourraient faire baisser de 25 % les émissions de gaz à effet de serre dues à la circulation automobile.""
"Les émissions de gaz à effet de serre de la Chine pourraient être de 20 % supérieures au montant avancé par Pékin, d'après une étude publiée sur le site du magazine scientifique Nature le 10 juin."
"La proposition de la Commission européenne sur l'efficacité énergétique des véhicules neufs confirme l'objectif de ramener la moyenne des émissions de CO2 des véhicules neufs à 95g de CO2/km pour 2020. Pour le Réseau Action Climat la Commision manque d'ambition pour atteindre les objectifs européens de lutte contre le changement climatique et maintenir le leadership européen et français en la matière. "
"Une fracture au nord de Sleipner ? Pour quiconque, c'est du chinois. Mais quand Klaus Wallmann a annoncé sa découverte, dans le centre de conférences de l'île San Servolo, près de Venise, mercredi 19 avril, un frisson de surprise a parcouru la centaine de spécialistes européens de la séquestration du carbone réunis pour leur forum CO2GeoNet."
Et si on arrêtait de jouer aux apprentis sorciers ?