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Gabriel Attal a été nommé Premier ministre le 9 janvier, en remplacement d’Élisabeth Borne. Pur macroniste, l’ex-ministre de l’Éducation n’est pas porté sur les questions écologiques.
Plusieurs affaires récentes ont mis en lumière la surveillance particulièrement intensive subie par les militantes écologistes. Outre l’arsenal administratif et répressif déployé par l’État pour les punir, c’est la nature des moyens utilisés qui interpelle : drones, reconnaissance faciale, marqueurs codés… Le ministère de l’Intérieur expérimente et perfectionne sur les activistes écologiques ses outils technopoliciers.
Davantage de haies, de prairies... Ces pratiques agricoles écologiques ne sont pas encouragées par le projet de loi de finances 2024, ont dénoncé le 14 novembre une centaine de paysans et d’élus.
Tout ça pour ça. On l’attendait depuis des mois, la planification écologique promise par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2022 a enfin été présentée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne fait pas l’unanimité… La nouvelle formule à retenir c’est “ l’écologie à la française” : “une écologie du progrès et de la compétitivité”. L'objectif fixé est inédit : réduire les émissions de CO2 de la France de 55% de d’ici à 2030. Ce qui suppose de faire plus en 7 ans que ce qui a été fait en 33 ans. Pour l’heure, difficile de dire si les mesures annoncées seront suffisantes. Il y a du concret certes, mais rien de révolutionnaire non plus. Et surtout le logiciel de pensée du président reste le même : ne miser que sur des solutions techniques et ne pas remettre en question notre modèle économique ni véritablement nos modes de vie. L’idée d’une planification écologique est saluée par les scientifiques mais le plan est critiqué par toutes les oppositions du Rassemblement National à la Nupes, pas pour les mêmes raisons, et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Alors ce plan est-il réellement à la hauteur ? Réponses dans cette émission écologie de Paloma Moritz pour Blast
Le RN tente de réactualiser sa doctrine en matière d’écologie, avec une obsession : une opposition de principe à toute mesure contraignante et la promesse populiste de préserver les modes de vie des Français.
La question écologique est encore passée à la trappe, lors du sommet organisé par Emmanuel Macron. Le président de la République a réuni le 30 août tous les chefs de partis politiques représentés au Parlement, et les a reçus à la maison d’éducation de la Légion d’honneur, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Plan sur l’eau, « ferme France », « industrie verte »… Les annonces sur l’écologie n’ont pas manqué, récemment. Mais elles dessinent surtout la perspective d’une fuite en avant dans le système qui nous a menés à la catastrophe.
En 2022, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement a émis 629 avis défavorables aux demandes d’écoute des services spéciaux, visant en partie la mouvance écologiste. L’autorité indépendante souligne que « les convictions politiques ou syndicales n’ont pas à être contrôlées ».
De la Bretagne aux Alpes, des défenseurs de l'environnement sont frappés et intimidés. L'association France Nature Environnement dénombre 52 menaces et actes de violences en sept ans.
Du tonitruant « Make our planet great again » en 2017 à la récente double condamnation en justice de l’État français pour carences fautives dans la lutte pour le climat, les cinq années d’Emmanuel Macron au pouvoir ont été marquées par la procrastination en matière de lutte contre les dérèglements climatiques.
Dans une tribune, Christophe Madrolle, président de l'Union des centristes et écologistes (UCE) et conseiller régional région Sud, et Raphaël Rubio, secrétaire général de l'association Égaliterre, estiment que sur le plan écologique, le programme du président sortant est bien meilleur que celui de la candidate du Rassemblement national.
La gauche, dans son état actuel, n’a aucune chance en 2022. La gauche est traversée par trois conflits majeurs, pour des raisons profondes. Tant qu’ils seront ignorés, nous n’aurons aucune chance.
Candidate à sa réélection à la présidence de l’Île-de-France, Valérie Pécresse a énormément communiqué sur l’écologie durant son mandat. Mais si quelques avancées sont à souligner, son bilan sur cette question reste médiocre.
Taxer, punir et interdire : voilà le projet de société proposé pour le fameux monde d’après ? Une vision radieuse et motivante...
Les Républicains, poussés par la vague verte des municipales, entendent eux aussi occuper le terrain de l’écologie qu’ils ont largement négligé. « Task force », « tour de France de l’environnement »... Le parti s’agite mais serine son refus d’une écologie dite « punitive » : pas question de changer de modèle de consommation ou de production.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, présente « l’un des bilans écologiques les plus négatifs de France », assure une association écologiste locale. Les aides destinées à l’éducation à l’environnement ? Supprimées. En revanche, les chasseurs sont chouchoutés, les canons à neige, encouragés, et les projets routiers, subventionnés.
En Corrèze, une association a tenté d’acquérir tout à fait légalement un bout de forêt, pour en préserver l’écosystème et la protéger des coupes rases. Mais c’était sans compter sur les services des renseignements et la gendarmerie qui ont fait capoter le projet, en agitant l’opportune et fantasmatique figure du « zadiste anarchiste écologiste ». La forêt n’y a pas survécu.
Le Premier ministre veut “une écologie de terrain” fondée sur le dialogue à l’échelon d’un territoire, qu'il oppose à une écologie “moralisatrice, voire sectaire”.
Dans mon esprit, la netteté de cette réponse a sans doute été retardée par les tenants d’une écologie punitive et décroissante, d’une écologie moralisatrice voire sectaire qui, sans doute de parfaite bonne foi, ont beaucoup nui et continuent de desservir la cause. Mais mes années en tant que maire, mon vécu en tant que père, m’ont convaincu de l’urgence de ce combat.
Gilles Le Gendre, à la tête du poids lourd La République en marche à l'Assemblée nationale, tente ce mercredi 24 juin de mordre sur les pistes cyclables d'Europe écologie Les Verts en contestant le "monopole" de ces derniers sur l'écologie, pour laquelle la Macronie aurait "fait plus que tous les écologistes de la terre".