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" Sans le moindre appel d'offres, Microsoft vient de s'offrir 850 000 enseignants et plus de 12 millions d'élèves. "Une affaire !" juge Brighelli."
"Professeur de mathématiques et vice-président de l’Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (April), Rémi Boulle milite depuis des années pour le logiciel libre à l’école. Il témoigne de l’intense lobbying du géant américain à toutes les échelles du ministère. "
"Le Canard Enchaîné a publié, dans son numéro du 30 décembre 2015, page 4, un article intitulé « Le lobbying d'enfer de Microsoft pour se payer l'école ». L'article analyse le récent partenariat signé entre Microsoft et le ministère de l'Éducation nationale.
Pour Jean-François Julliard, auteur de l'article, l'objectif de Microsoft consiste à « formater » les élèves à l'utilisation de ses produits, avec, en prime pour Microsoft, « un accès aux données personnelles de millions d'élèves et de milliers de fonctionnaires ». Il poursuit en rappelant que la consultation sur le projet de loi pour une République numérique avait pourtant mis en évidence une véritable tendance de fond en faveur du logiciel libre, notamment dans l'éducation."
"Lundi 30 novembre 2015, la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé la signature d'un partenariat entre Microsoft et son ministère, ainsi qu'un accord cadre avec la société Cisco . Les organisations signatrices de ce communiqué dénoncent une collusion d'intérêts : ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l'entreprise étasunienne, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d'interopérabilité."
"Le 30 novembre, dans le cadre du grand plan pour le numérique à l’école, l’éducation nationale et Microsoft France ont annoncé un partenariat. Et il fallait s’y attendre, ce partenariat ne plaît pas à tout le monde. Certaines associations ont décidé de dénoncer cet accord dans un communiqué qui reproche une “collusion d’intérêts” entre l’éducation nationale et la multinationale. Parmi toutes ces associations, on compte des syndicats d’enseignants comme la CGT mais aussi des défenseurs du logiciel libre. "
"Comme on pouvait s’y attendre, le récent partenariat conclu entre Microsoft et l’Éducation nationale (en vue du grand plan pour le numérique à l’école) est sous le feu des critiques. Des associations pointent aujourd’hui du doigt une dangereuse « collusion d’intérêts »."
"12 organisations d'utilisateurs et d'éditeurs de logiciels libres ont signé ensemble un communiqué pour s'indigner de la signature d'un partenariat entre Microsoft et l'Éducation nationale.
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« Ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l’entreprise américaine, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d’interopérabilité », condamnent les co-signataires."
"C’est depuis les années 1970-1971 que le gouvernement français élabore et met en œuvre des plans informatiques (« numériques » dit-on aujourd’hui) pour l’Éducation Nationale. L’année la plus marquante, qui a fini par introduire vraiment des ordinateurs entre les murs de nos écoles, ce fut 1985 avec le lancement du plan Informatique Pour Tous (IPT) par L. Fabius."
" Lundi 30 novembre 2015, la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche Najat Vallaud-Belkacem a annoncé la signature d'un partenariat entre Microsoft et son ministère. Les organisations signatrices de ce communiqué dénoncent une collusion d'intérêts : ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l'entreprise américaine, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d'interopérabilité. "
" « N'hésitez pas à proposer », répond le cabinet de la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, aux défenseurs du logiciel libre qui s'insurgent de l'accord signé lundi avec Microsoft."
"Un nouveau partenariat a été signé entre Microsoft et l'Éducation nationale pour accélérer la numérisation de l'école. Mais à quoi vont servir les 13 millions d'euros que Microsoft a mis sur la table ?
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Contacté par Numerama, Framasoft estime que ce nouveau partenariat s’apparente à une pratique de dealer : « C’est comme cela qu’ils fonctionnent, la première dose est gratuite ». Pouhiou, chargé de communication pour l’association qui aide à la diffusion des logiciels libres, poursuit : « Ce que veut Microsoft en ce moment, ce n’est pas que vous utilisiez telle ou telle tablette, c’est que vous utilisiez des logiciels Microsoft, pour vous y habituer »."
Voila le genre de nouvelles qui me révoltent... Les enfermer dans un système fermé et propriétaire n'est certainement pas rendre service à nos jeunes générations...
"Wikimédia France a obtenu du ministère de l'éducation nationale un agrément de cinq ans. Celui-ci permettra en particulier à l'association d'avancer des recommandations sur l'utilisation de Wikipédia par les élèves, afin de leur présenter des bonnes pratiques."
"L’Académie de Paris organise sa « Journée de l’innovation et du numérique » [1] aujourd’hui, ce 28 mai. L’occasion pour le corps enseignant de s’interroger sur la place de l’informatique dans le milieu scolaire. La manifestation sera ouverte à tous : les professeurs du premier et second degrés, les conseillers principaux d’éducation (CPE), les formateurs… et aussi les sponsors. Elle ne se déroulera pas dans une université ou dans une classique salle de conférence mais... au siège de Microsoft France à Issy-les-Moulineaux !"
"Éveil au codage dès l'école primaire, consécration du principe de neutralité du Net, modification de la législation européenne relative aux données personnelles, création d’un « Nasdaq européen », accélération de l’Open Data... Les pistes des députées Corinne Erhel et Laure de La Raudière ne manquent pas pour « enclencher la conversion numérique » de la France et favoriser ainsi le développement économique de notre pays. Petit tour d’horizon du rapport présenté aujourd'hui par les deux parlementaires. "
"Migrer vers Ubuntu pour un utilisateur habitué à Windows est aujourd’hui une opération relativement aisée, en particulier parce que l’on bénéficie de l’aide de la communauté à chaque étape (n’hésitez pas à rejoindre l’Ubuntu party à la Villette et des évènements libristes partout en France). Cependant, le seul fait de changer d’habitudes demeure un peu délicat et demande un temps d’adaptation à chacun. Imaginez ce que doivent être ces petites difficultés lorsque une communauté scolaire entière franchit le pas : institution, enseignants, élèves, matériels… autant d’écueils sur la voie Libre qu’un collège espagnol est en train de franchir, grâce à un activiste convaincu et passionné."
"Avec du logiciel et du matériel libres, on est aujourd’hui en mesure de proposer des cours tout à fait passionnants, ouverts, modulables et sans entrave à la création.
Le témoignage d’un prof qu’on aurait bien aimé avoir lorsqu’on était jeune."
"Selon une plainte déposée aux États-Unis, le géant du web créerait « subrepticement » des profils à l'aide de données collectées via son offre « Google Apps Education » utilisée par 30 millions d'élèves dans le monde, et dans de nombreux établissements français."
"La France a fait le choix depuis de nombreuses années de considérer l’informatique à l’école et jusqu’au collège, uniquement à travers ses usages via le B2I. L’Éducation nationale perçoit le numérique comme un outil utile aux autres apprentissages.
Cette vision n’est pas forcément mauvaise mais elle semble trop restrictive. Le numérique ne peut se limiter à son seul usage au service des autres disciplines. Il pourrait être pertinent de mettre en place un réel enseignement de l’informatique comme il en existe dans d’autres pays ou même en France (mais seulement en option au lycée).
Les programmes de l’école primaire étant en pleine ré-écriture actuellement, Serge Abiteboul, Jean-Pierre Archambault, Gérard Berry, Colin de la Higuera, Gilles Dowek et Maurice Nivat ont envoyé au Conseil supérieur des programmes ce texte, que nous reproduisons ci-dessous, présentant les grandes orientations de ce que pourrait être un programme d’informatique à l’école primaire."
"Les cours en ligne ouverts et massifs (MOOCs) donnés par les universités et écoles supérieures françaises ont convaincu 100 000 internautes, selon les premières statistiques de la plateforme dédiée France Université Numérique."
"Yann Houry est professeur de lettres. Il place ses supports de cours depuis 2007 sur le site Ralentir Travaux, bien connu de ses collègues. Il y propose notamment des manuels complets pour les classes de Sixième et de Quatrième.
Nous lui avions ouvert nos colonnes en septembre 2012 parce que, contrairement aux maths où l’on a Sésamath, il est rare de trouver des ressources pédagogiques en libre diffusion en français. Nous souhaitions également pouvoir discuter avec lui de son choix du support iPad et de la licence Creative Commons By-NC-SA pour le contenu de son site et ses manuels.
Or justement, il souhaite abandonner aujourd’hui cette clause NC, qui pose selon nous problème dans l’éducation, et s’en explique ci-dessous. Nous en sommes ravis (d’autant que cela ouvre la voie à une possibilité d’édition Framabook). Et il n’est pas anodin que le titre de son annonce s’intitule Unchain my site !"