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"Peut-on estimer que les 1% les plus riches du monde détiendront plus de la moitié des richesses à partir de 2016 ? La polémique s'installe entre l'ONG Oxfam, qui a publié sa dernière étude sur les inégalités dans le monde reprise partout dans la presse, et ceux qui la critiquent, au premier rang desquels le blogueur éco Alexandre Delaigue."
"Non, les 1% les plus riches ne vont pas détenir 50% de la richesse mondiale, soit plus que les 99% restant, d'ici 2016. Ou comment France TV Info démonte une info partagée par... France TV Info. Le blog Classe Eco du site de FranceTV, a décortiqué les chiffres avancés par l'ONG Oxfam et repris un peu partout dans la presse ces derniers jours (comme ici ou là). L'association publiait hier ses chiffres annuels sur les inégalités et tirait la sonnette d'alarme : "1 % des habitants de la planète possèderait 48 % du patrimoine, contre «seulement» 44 % en 2009. Le seuil des 50 % devrait être dépassé en 2016"."
"En amont de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, l'ONG Oxfam a calculé qu'en 2016, le patrimoine cumulé de 1 % des personnes les plus riches du monde dépassera celui de 99 % de la population, à moins de freiner la tendance actuelle qui est à l'augmentation importante des inégalités."
"L'ONG Oxfam publie, lundi 19 janvier, une nouvelle étude, consultable en ligne, révélant l'ampleur des inégalités dans le partage des richesses sur la planète. Selon ses calculs, réalisés à partir de données fournies par le Crédit Suisse, la richesse cumulée des 1 % les plus riches de la planète dépassera bientôt celle détenue par les 99 % restants. "
"Nous avons assisté à un incroyable tour de passe-passe. Souvenez-vous : en 2008, avec la crise financière, l’attention se focalise sur les banques, les marchés financiers et leur folie spéculative. Et puis... plus rien, ou presque. La question de la régulation financière a quasiment disparu des radars médiatiques et politiques. Remplacée par la focalisation sur les dettes publiques ou par un débat sur le coût du travail ou des dépenses de santé, qui seraient devenus soudainement insupportables. Pourquoi, à peine sept ans après la crise financière, les grandes promesses d’encadrement de la finance sont-elles passées aux oubliettes ?"
"Plus d'un million de personnes ont signé une pétition à travers l'Europe pour s'opposer aux accords de libre-échange avec le Canada et celui en cours de négociations avec les Etats-Unis, mais l'UE y a opposé une fin de non-recevoir, ont annoncé jeudi les organisateurs."
Et la démocratie bordel !!
"Destructions d’emplois, baisse des salaires, pertes nettes en terme de PIB... Autant de répercussions négatives du TAFTA/TTIP sur l’économie européenne, pointées par deux nouvelles études qui contredisent l’optimisme affiché par la Commission européenne.
En ce vendredi 19, une manifestation se déroule à Bruxelles contre le traité de libre échange, visant à encercler le Sommet européen qui se déroule ce jour."
"Ah, qu’il est difficile d’être écologiste ! A peine avancez-vous une solution pour répondre à la crise écologique que le capitalisme s’en empare, et la détourne au service de son système, aggravant encore le problème. La biomasse, qui désigne l’ensemble des matières organiques d’origine végétale, animale ou fongique pouvant devenir source d’énergie par combustion, après méthanisation ou transformation chimique en est un bon exemple. Aujourd’hui l’une des principales énergies renouvelables, pourra-t-elle le rester longtemps si la pression qu’elle fait peser sur le bois-énergie se maintient ? Depuis longtemps, face à l’impasse énergétique, et parce que le vent et le soleil ne peuvent suffire à répondre à celle-ci, les écologistes rappellent l’importance du bois : il a été la source d’énergie essentielle de l’histoire de l’humanité, il pourrait le redevenir après la longue parenthèse des fossiles."
"L’observation attentive de l’évolution des systèmes socio-économiques des pays les plus développés — depuis les trente, et surtout les vingt dernières années — est riche d’enseignement. Le grand défi en cours n’est pas celui de l’emploi ou de la croissance économique, n’en déplaise aux décideurs politiques, mais plutôt le maintien d’un semblant de démocratie dans des sociétés modernes ultra-technologiques et génératrices d’inégalités sans commune mesure. Le capitalisme financier néolibéral a entièrement recouvert la planète depuis l’entrée de la Chine au sein de l’OMC en 2001 : va-t-il définitivement clore le chapitre des démocraties sociales de l’après seconde guerre mondiale au cours de cette deuxième décennie du XXIème siècle ?"
"Le prix Nobel d'économie a été attribué lundi au Français Jean Tirole, président et fondateur de l’École d’économie de Toulouse. Comme toujours, le récipiendaire est un néolibéral. Mais il est aussi l'un des principaux promoteurs en France de l'OPA du monde de la finance sur l'enseignement et la recherche économique de pointe à l'université.
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Mais, une autre série de conséquences est également prévisible : ce ne sont plus les critères académiques, ou en tout cas plus seulement eux, qui président aux choix de l’attribution des financements à tel ou tel pôle. Désormais, les sponsors privés détiennent une bonne partie de la décision. Même entre les différents pôles d’excellence, ils peuvent ainsi privilégier un type de recherche plutôt qu’un autre. Avantager par exemple la recherche sur toutes les thématiques qu’affectionne le monde de la finance et désavantager les recherches liées à une meilleure régulation de l’économie.
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Triste mais logique ! Réputée plus à gauche et plus attachée à la régulation, l’École d’économie de Paris a trouvé beaucoup moins d’argent que Toulouse, réputée plus à droite et plus ouverte aux thèses libérales sinon ultralibérales. Imagine-t-on que le très réactionnaire patron d’Axa, Henri de Castries, subventionne de gaieté de cœur l’École d’économie de Paris et, du même coup, les travaux de Thomas Piketty qui dressent un formidable réquisitoire contre le monde inégalitaire dont le même Henri de Castries est l’un des symboles ?
"Des millions d’hectares sont achetés chaque année dans le monde par des multinationales ou des investisseurs étrangers. Conséquence : une mainmise sur les terres agricoles de la planète, des processus de forte concentration, et le risque de voir trois milliards de paysans sans emploi d’ici 2050. « L’appropriation des terres agricoles mondiales est une rente économique pour des entreprises », rappellent Michel Merlet et Mathieu Perdriault, responsables de l’Association aGter. Mais la propriété de la terre n’est pas un droit absolu et exclusif : il est aujourd’hui essentiel d’intégrer une garantie d’intérêt général dans l’usage des terres, au niveau mondial, selon ces spécialistes des questions foncières. Entretien."
"La course aux hectares agricoles gagne la France. Si l’arrivée de capitaux étrangers, russes dans le vin ou chinois pour le lait, a été médiatisée, d’autres phénomènes inquiètent. L’étalement urbain et la concentration sans précédent des terres cultivables aux mains de grosses exploitations participent à la disparition des paysans. Alors que l’opacité règne sur les transactions foncières, la logique financière se répand. Des holdings contrôleront-elles demain les campagnes françaises ? La loi d’avenir agricole examinée à partir du 8 avril au Sénat devrait permettre une plus grande régulation du marché foncier. Enquête."
"10 000 ans que les paysans sèment, récoltent puis resèment une partie de leur récolte. 100 ans à peine que pour la majorité des paysans « occidentaux », cette pratique est remise en cause par des barrières techniques et juridiques qui visent toutes à les forcer à racheter chaque année des semences industrielles. Que s’est-il passé ? Est-ce dangereux pour l’avenir des paysans et de l’alimentation ? Y a-t-il des solutions ?"
"Déclaration internationale pour défendre les biens communs et s’opposer aux mécanismes de compensation biodiversité"
"Voilà la conclusion d'une nouvelle étude sur l'impact du secteur financier sur l'économie des pays développés, menée par des chercheurs suisses."
"En juin 2012, à quelques jours de l’ouverture de la Conférence des Nations unies sur le développement durable à Rio (Brésil), Les Amis de la Terre France ont lancé une campagne pour dénoncer les dangers de la financiarisation de la nature."
"Lors d’un entretien entre David Abiker et Marc Fiorentino, financier, ce dernier a prononcé quelques passages intéressants, en particulier celui-ci, qui est presque touchant de naïveté tant il est franc quant à la réalité crue de la finance dérégulée :
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"En fait la finance c’est un peu comme l’industrie de l’armement. L’industrie de l’armement, il faut que de temps en temps il y ait une guerre. La finance, s’il n’y a pas de bulle, il n’y a pas de finance. C’est-à-dire que l’industrie de l’armement se nourrit de la guerre, l’industrie de la finance se nourrit des bulles."
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"Voici un court-métrage d’animation sur la mainmise des marchés financiers sur la nature et les réelles alternatives portées par la société civile. Il s'agit d'une initiative de : SOMO, European Attac Network, Food&Water Europe, Friends of Earth Europe, Les Amis de la Terre France, Carbon Trade Watch, WEED, Ecologistas en Acción, Aitec and Campagna per la riforma della Banca Mondiale. Produit par La Antena, AttacTV. Animé par Desarme s.c. Malheureusement, malgré une forme vraiment didactique cette réalisation nous semble bien trop conceptuelle et bien trop théorique pour intéresser un très large public."