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Parmi les motifs du déménagement de la fondation Eclipse, qui quitte les Etats-Unis pour s’installer à Bruxelles, il y a le sentiment que «l’Europe aime beaucoup, et de plus en plus, l’open source», nous expliquait récemment Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation. Et cela tant côté entreprises qu’institutions, d’où le choix de la capitale de l’Union.
La municipalité de Munich opte déjà autant que possible sur les logiciels libres dans les marchés publics. C’est ce qui ressort d’un accord de coalition entre le Parti social démocrate d’Allemagne et les Verts. L’entente fait suite aux échéances locales du 15 mars dernier au terme desquels les partis ont été élus. Ses résolutions sont en vigueur jusqu’en 2026.
Et demande à l'entreprise de tenir aux engagements qu'elle a pris envers la communauté du logiciel libre
La bonne nouvelle, c'est que le capitalisme ne va pas tarder à crever ; la mauvaise, c'est qu'on risque fort de crever avec lui.
Après la gendarmerie nationale, pionnière en la matière, le ministère des Armées pourrait lui aussi basculer vers le logiciel libre. Dans une réponse écrite à la sénatrice Christine Prunaud, l’Hôtel de Brienne indique qu’une étude est actuellement en cours pour étudier la faisabilité d’un poste de travail entièrement “libre”.
Les navigateurs Web visent principalement à fournir un accès universel au contenu sur le Web – articles de blog, médias sociaux, vidéos, musique, photos, etc. L’ajout de ces technologies au Web est rendu possible par l’Open Web Platform, et facilité par le World Wide Web Consortium (W3C). Ce processus a fonctionné pendant longtemps permettant l'accès universel aux informations à partir des navigateurs comme Firefox, Chrome, Safari et bien d'autres. Cependant, à partir de 2013, le W3C, avec l’appui des grandes sociétés de navigateur et de distribution de contenu en ligne, a cherché à normaliser la DRM dans les navigateurs Web, en introduisant une technologie contraire à la plateforme Web ouverte.
Ex-conseiller de Zuckerberg et capital-risqueur dans la tech, Roger McNamee pointe les limites de l’open source et la façon dont le Libre a fourni des briques pour développer des entreprises.
Tous connectés ! Tous captifs ? Deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie : les principes émancipateurs du logiciel libre s’attaquent à ceux, exclusifs, du droit de la propriété intellectuelle. La révolution du partage ne concerne pas que le numérique : des pratiques collectives « non propriétaires » essaiment dans l’alimentation avec les semences libres, dans la santé avec des médicaments « open source », ou dans l’éducation grâce au libre accès à la connaissance… Le nouveau documentaire de Philippe Borrel, « Internet ou la révolution du partage », part à la rencontre de celles et ceux qui, de l’Inde aux Etats-Unis en passant par l’Europe, expérimentent ces outils d’émancipation. Il est diffusé ce mardi 7 mai à 23h55 sur Arte. Retrouvez sur Basta ! une série de bonus.
La CDU, le parti d’Angela Merkel, opte pour le passage sous licence libre des logiciels développés avec un financement public.
Android est basé sur un logiciel libre et peut être utilisé avec des logiciels libres. On pourrait définir dix paliers de migration d’un équipement Android vers un équipement plus libre, les premiers sont faciles à passer, les derniers demandent un plus grand engagement, mais on peut s’arrêter au niveau que l’on souhaite après avoir avancé autant qu’on le pouvait.
Le rapport Longuet sur "le devoir de souveraineté numérique" regrette l'absence de doctrine de l'Etat en matière de logiciels libres, et l'incite à "engager rapidement une réflexion au niveau interministériel sur ce sujet".
Le ministère de l’Intérieur français, le ministre néerlandais de l’Éducation, les agences du gouvernement suédois rejoignent l'exécutif allemand pour « abandonner les solutions de cloud computing américaines et déployer à la place [cette] solution de cloud privé de conception européenne ».
Alternatives éthiques aux applications et sites privateurs
Le prix des logiciels Microsoft s'est multiplié pour le CERN, qui a annoncé la fin progressive de sa collaboration avec l'entreprise américaine. Pour trouver une solution, le centre européen se tourne vers l'open source, avec le projet MAlt.
Face à l’expansion des Gafam, le logiciel libre est une approche essentielle pour repenser la technologie au bénéfice des citoyens.
Je n’aime vraiment pas l’évolution qu’a pris Piriform, et encore plus CCleaner, depuis leur rachat par Avast!, quoique c’était aussi limite un peu avant ce rachat. Et puis de manière générale, je préfère utiliser des logiciels libres, surtout si ces logiciels sont amenés à analyser mon ordinateur.
Selon une ordonnance diffusée par Next INpact, un marché public visant un logiciel propriétaire a été annulé par le tribunal administratif de Strasbourg, faute d'avoir respecté les règles de concurrence. La juridiction de référés a détaillé les conditions de cet encadrement sur fond de Code des marchés publics.
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
Les activités liées à l'éducation, y compris les écoles depuis le jardin d'enfants jusqu'à l'université, ont pour devoir moral de n'enseigner que le logiciel libre.
Attention, c’est du brutal. Algorithmes, la bombe à retardement (Novembre 2018, Les Arènes) nous plonge dans les cuisines peu ragoûtantes des fabricants d’algorithmes. L’auteure, Cathy O’Neil, est une mathématicienne américaine de haut vol passée de l’université aux banques puis aux analyses en big data avant de se reconvertir en lanceuse d’alerte. Elle pousse ici un cri d’alarme citoyen : nous ne pouvons pas rester spectateurs d’un monde où nous sommes de plus en plus tributaires d’outils conçus de façon opaque, utilisés à des fins commerciales ou sécuritaires et ayant pour conséquence d’exacerber les inégalités.