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"Au moins une vingtaine de perturbateurs endocriniens (PE) – avérés ou suspectés – seraient présents dans les cheveux des femmes urbaines en âge de procréer. C’est le principal message d’une étude rendue publique jeudi 12 mars par l’association Générations futures, financée par le Conseil régional d’Ile-de-France. Ces résultats se fondent sur l’analyse des cheveux d’une trentaine de jeunes femmes de 20 à 35 ans, vivant principalement à Paris et en banlieue parisienne – échantillon toutefois non-représentatif de cette population."
"Les tétines, couches, tapis de sol ou bodys sont-ils aussi inoffensifs qu’ils n’y paraissent ? En testant en laboratoire 68 produits pour bébés, l’UFC Que Choisir révèle dans un communiqué que plus d’un sur six contient des perturbateurs endocriniens. Ces molécules chimiques, telles que les phtalates ou le bisphénol A, perturbent le système hormonal et peuvent avoir des effets très nocifs sur l’organisme, même à faible dose : malformations des organes sexuels, puberté précoce, diabète, cancers...
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« Une interdiction pure et simple devrait être la règle pour tous les perturbateurs endocriniens », affirme l’association qui demande aux législateurs français et européens d’adopter sans délai une réglementation bien plus ambitieuse, en particulier pour les produits destinés aux enfants.
Les récent signaux envoyés par l’Europe sont assez mauvais en la matière."
"L'Autorité européenne pour la sécurité des aliments vient de trancher : l'exposition actuelle des consommateurs au bisphénol A est sans risque pour leur santé."
"Avec l'interdiction étendue du bisphénol A aux récipients alimentaires, on pensait être débarrassé de ses risques sur la santé. Que nenni ! Le bisphénol F et le bisphénol S, substituts du bisphénol A dans certaines applications, ont le même effet négatif sur le testicule fœtal humain que celui du bisphénol A. C'est ce que viennent de démontrer des chercheurs de l'Unité mixte de recherche 967 « Cellules souches, Radiations et instabilité génétique » (CEA/Inserm/université Paris Diderot)[1] avec la même méthode in vitro qui avait permis à l'équipe d'analyser, en 2012, l'effet négatif du bisphénol A sur le testicule[2]."
"Remplacer le bisphénol A (BPA), mais par quoi ? L’affaire pourrait vite tourner au casse-tête toxicologique et industriel. Alors que depuis le 1er janvier le BPA n’est plus autorisé dans les contenants alimentaires en France, de nombreuses questions demeurent ouvertes sur les risques présentés par ses substituts. Et, en particulier, par les bisphénols versions « S » (BPS) et « F » (BPF). Des travaux français publiés dans la dernière édition de la revue Fertility & Sterility montrent que ces deux produits qui ont été, ou sont encore, utilisés en remplacement du BPA présentent les mêmes effets négatifs sur le développement de l’appareil génital masculin."
"Le Parlement français a définitivement voté, jeudi 13 décembre 2012, une proposition de loi interdisant le bisphénol A dans les contenants alimentaires, dès 2013 pour ceux destinés aux bébés et début 2015 pour les autres."
Bisphénol A : les substituts seraient tout aussi dangereux (et non réglementés) - Sciences et Avenir
"Nouveau rebondissement dans "l'affaire" du bisphénol A : les deux substituts - non réglementés - auraient la même dangerosité. Tout au moins sur les hormones mâles."
"De très faibles niveaux de bisphénol A (BPA), une substance chimique controversée encore très utilisée dans les plastiques et des conteneurs alimentaires, provoquent de l'hyperactivité chez des poissons exposés au stade embryonnaire, selon une recherche canadienne. "J'ai été vraiment surprise car les doses étaient très faibles et je ne pensais pas qu'il pourrait y avoir des effets, explique Deborah Kurrasch, chercheuse de l'Université de Calgary (Province d'Alberta) et principale auteure de ces travaux parus dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS)."
"De plus en plus de questions se posent au sujet des perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques qui, à doses parfois minuscules, bousculent notre équilibre hormonal. Le plus connu d'entre eux, le bisphénol A, va ainsi être interdit dans tous les contenants alimentaires à compter du 1er janvier 2015. Epidémiologiste de l'environnement à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et directeur du conseil scientifique du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens (PNRPE), Rémy Slama répond, dans cette vidéo d'Universcience, aux principales interrogations qu'ont suscitées ces molécules qui ont remis en question certains principes de la toxicologie."
"Alors que Bruxelles a lancé, lundi 29 septembre, sa consultation publique sur les perturbateurs endocriniens (PE), le mensuel Terra Eco publie, dans sa dernière édition, plusieurs documents qui éclairent le retard européen à réglementer ces substances. La Commission s’était engagée à leur apporter une définition réglementaire en décembre 2013, mais avait finalement repoussé la mesure."
"L'exposition de la population aux perturbateurs endocriniens (PE) coûterait environ 4 milliards d'euros par an au système de santé français (31 milliards d'euros au niveau européen). C'est l'une des conclusions d'un rapport préparé par deux économistes et rendu public mercredi 18 juin par l'Alliance pour la santé et l'environnement (Health and Environment Alliance, HEAL), une organisation non gouvernementale européenne qui rassemble une soixantaine d'associations de la société civile, de syndicats de soignants ou de mutuelles."
La Commission européenne prépare une issue de secours pour les pesticides perturbateurs endocriniens
"La Direction Générale de la Santé et des Consommateurs (en jargon DG SANCO) prépare une issue de secours pour les pesticides perturbateurs endocriniens qui, si on respectait les lois de l’Union européenne, devraient être interdits."
"Générations Futures publie EXPPERT 3, troisième volet d’une enquête sur l’EXposition des enfants aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens."
"Elle était initialement promise pour l’automne 2013 et les organisations non gouvernementales ne l’attendaient plus, la suspectant d’avoir été plus ou moins durablement enterrée. Présentée au Conseil national pour la transition écologique (CNTE) par Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) a finalement été adoptée, mardi 29 avril."
"Des chercheurs ont découvert le rôle d'un nouveau récepteur très sensible au bisphénol A et pouvant provoquer des maladies métaboliques comme l'obésité ou le diabète."
"Le bisphénol A (BPA), cette molécule entrant dans la fabrication de certains plastiques, est présente dans les tissus de 90 % de la population occidentale. C’est un perturbateur endocrinien : ses effets sur le système reproducteur, bien décrits tant chez l’animal que chez l’homme, sont attribués à l’affinité de cette molécule avec les récepteurs à œstrogènes, des hormones sexuelles « mimées » par le BPA. Mais d’autres effets, liés à un autre récepteur, viennent pour la première fois d’être mis en évidence in vivo, chez un modèle animal, le poisson zèbre."
"Questions à Jean-Louis Roumégas, député EE-LV de l’Hérault, auteur du rapport sur la stratégie européenne en matière de perturbateurs endocriniens."
"Le nombre de spermatozoïdes d'un homme de 35 ans est passé de 73,6 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme en 1989 à 49,9 M/ml en 2005."
"Le bio est-il une garantie contre les pesticides dans les vins ? La revue Que Choisir d’octobre 2013 a voulu vérifier cette affirmation et dévoile ses résultats sur les traces de pesticides dans un échantillon de 92 bouteilles des différentes régions viticoles françaises, bio ou non bio."
"40% des produits de beauté contiennent encore des perturbateurs endocriniens. Telle est la conclusion effarante d’une étude réalisée par Notéo. Pour les consommateurs, cela signifie une exposition quotidienne puisque toutes les catégories de produits sont concernées. Faisons le point sur cette inquiétante nouvelle."