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"Le journaliste ayant contribué à diffuser les documents d'Edward Snowden s'est exprimé à l'occasion du 30e congrès de l'organisation de hackers Chaos Computer Club, qui se tient à Hambourg. Il a appelé la communauté internationale à accorder l'asile politique au lanceur d'alerte, alors que les États-Unis « veulent éradiquer la vie privée au niveau mondial »."
" Une armée de drones a remplacé les patrouilles de police. C'est sans doute ce que le futur nous réserve, et c'est surtout le scénario d'un montage vidéo inquiétant. "
"On savait déjà que la NSA préfère les métadonnées aux données simples, comme un document fourni par Edward Snowden et publié le 4 décembre 2013 le montre. Une note de service de 24 pages qui a fuité le 10 décembre et rapportée par le Washington Post dévoile comment la NSA utilise les données de localisation des téléphones pour établir les relations entre deux personnes sans même qu'elles n'utilisent leurs téléphones pour communiquer. Le document indique aussi que la surveillance se fait à une échelle globale et potentiellement sur n'importe qui pour déterminer de nouvelles cibles de surveillance. Le quotidien américain explique ce qu'il faut retenir de cette note de service."
"Dans sa première interview accordée depuis juin et son arrivée en Russie, Edward Snowden ne fait preuve d’aucun regret, bien au contraire, quelles qu’aient pu être les conséquences de ses révélations sur la NSA, il juge que sa « mission est accomplie »."
"Dans une interview accordée au Washington Post, Edward Snowden se félicite des conséquences de ses révélations sur l'ampleur des programmes de surveillance de la NSA. Il assure avoir voulu provoquer une remise en cause de la NSA, pour son propre intérêt, et être en passe d'y parvenir."
"Pour une puissante agence de renseignement, la surveillance de masse, c'est (assez) facile, pas (trop) cher, et ça peut rapporter gros (en données). Mais l'Internet «opaque» auquel travaillent les ingénieurs pourrait changer la donne. "
"Pour Jacques Attali, il est "ahurissant" que le Parlement et les grands médias aient laissé faire l'article 20 de la loi de programmation militaire, qui organise une possibilité de collecte de données en temps réel sur les réseaux des FAI, sans contrôle judiciaire. Mais le plus ahurissant est l'entente des parlementaires pour ne pas que l'illégalité constitutionnelle de la loi soit sanctionnée."
" L'économiste a jugé "ahurissant" qu'ait été voté l'article de la loi de programmation militaire permettant au renseignement d'accéder aux communications. "
"Plusieurs députés UMP souhaitaient une saisine du Conseil constitutionnel à propos d'une disposition contestée de la loi de programmation militaire. Les «sages» ne se pencheront finalement pas sur le texte, promulgué ce jeudi."
"A force, ça va finir par se savoir : votre téléphone est un mouchard. Que vous soyez sous Android (Google) ou iOS (Apple), votre appareil transmet en permanence vos données de localisation. Tout cela reste peut-être un peu abstrait pour qui n’est pas versé dans les articles de Wired ou de 01net."
"Les dernières révélations publiées, vendredi 20 décembre, par le New York Times, le Guardian et le Spiegel sur le scandale d'espionnage révélé par Edward Snowden sont notamment très embarrassantes pour le Royaume-Uni."
"Entreprises privées, agences des Nations unies, organisations non gouvernementales, hommes politiques de premier plan : voilà des cibles de surveillance qu'il va être difficile de justifier comme relevant du contre-terrorisme pour l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) et son allié britannique, le GCHQ."
"Le président la République a promulgué la loi de programmation militaire dont le texte est paru cette nuit au Journal officiel. L'adoption de son article 20 et l'absence de saisine du Conseil constitutionnel manifestent une profonde crise d'un pouvoir politique n'hésitant plus à porter massivement atteinte aux droits fondamentaux. La Quadrature du Net remercie tous ceux qui ont participé à la lutte contre ces dispositions et appelle à poursuivre le combat contre la surveillance des contenus et communications sur Internet par tous les moyens : législatifs, judiciaires, technologiques et de choix d'usage."
"La CNIL est revenue ce vendredi sur la loi de programmation militaire, promulguée jeudi. La commission a regretté sa mise à l'écart et souligné la rédaction imprécise de l'article 20, qui laisse à penser que les données de connexion ne sont pas les seules informations concernées. Pour la CNIL, le risque d'une atteinte disproportionnée au respect de la vie privée est bien présent."
"Le député socialiste Jean-Jacques Urvoas a décidé de dire la vérité, lui. De faire de la pédagogie. C’est assez simple dans son esprit. Il y a d’un côté des propagateurs de rumeurs, des journalistes pas très bon, et de l’autre, lui et ses collègues qui ont voté la Loi de programmation militaire (LPM) contenant le fameux article 13 devenu au fil du temps l’article 20. Eux, savent de quoi ils parlent. L’article 20 et les quelques subtilités de la LPM sur la surveillance des citoyens, sont une bonne chose. Sachez-le. C’est pour votre protection. Les services de renseignement, l’armée, Bercy, que sais-je, vont lutter contre les méchants terroristes et autres délinquants en bandes organisées avec les nouveaux outils enfin entrés dans une loi. Mieux, il y a aura un contrôle indépendant de ces écoutes sauvages (en dehors du contrôle d’un juge). Hop. Emballé, c’est pesé.
Oui mais non…
Nous ne propageons pas de rumeurs. Nous ne sommes pas de mauvais journalistes qui parlent de ce sujet avec peu de justesse, comme il le dit. Nous donnons notre avis, en tant que citoyens, sur une démarche. Et cette démarche, qui consiste à présupposer que tout citoyen est un délinquant en puissance, qu’il convient de pouvoir le mettre sur écoute administrative, c’est à dire sans décision et contrôle d’un juge, est une démarche de paranoïaque. "
"Le président de la République a promulgué la loi de programmation militaire, qui a été publiée ce jour au Journal officiel. Les députés n'ont pas réussi à réunir assez de signatures pour envoyer le texte devant le Conseil constitutionnel afin que ce dernier contrôle sa conformité à la Constitution. Pourtant, les soutiens étaient en grand nombre..."
Fait chier !!
"L'ami Tommy a mis en ligne un outil open source baptisé MyCryptoChat qui je pense, devrait vous plaire. Calqué sur le modèle de Zerobin cet outil permet de chatter avec ses amis délinquants sans que la gentille NSA puisse y mettre le nez."
"Par les temps qui courent je pense que personne ne va cracher sur une application, quand celle-ci est à même de nous permettre de garder la main sur nos données ou comme ici, sur nos conversations. MyCryptoChat entre dans ce cas de figure, en nous permettant de discutailler tranquillement sur un chat privé et sécurisé. Pour la faire courte, les informations sont entièrement chiffrées côté client (via votre navigateur) et seuls les utilisateurs disposant du lien peuvent avoir accès à votre room et discuter avec vous. De plus il est possible de choisir la durée de vie de la salle que vous avez créée, dans une fourchette de temps allant de 3 minutes à 24 heures, au terme de quoi toutes les traces de vos conversations seront effacées. C’est juste énorme et super sympa ce truc."
"L’entrée en vigueur de la loi de programmation militaire en 2015 provoquera un recul impensable d’un droit fondamental et essentiel : celui qui protège l’accès à nos données personnelles, à notre intimité numérique, à l’émanation de notre personnalité en ligne du regard et de la connaissance de la puissance publique.
L’article 20 de cette loi mettra en péril notre liberté individuelle. Il autorisera tout agent public des administrations de l’Intérieur, de la Défense, ou de l’Economie et du Budget, sans le contrôle d’un juge, à quérir auprès des hébergeurs de contenus et fournisseurs d’accès internet l’essentiel des informations considérées comme appartenant à notre sphère privée.
Cette loi exceptionnelle entérinera un dangereux rapport, celui qui accroît la domination informationnelle des uns sur les autres, y compris dans la classe politique."
"Un journaliste très proche des services secrets pour interviewer le patron de la National Security Agency. John Miller, qui animait l'émission consacrée à l'affaire Edward Snowden par 60 Minutes sur CBS avait choisi son camp, et n'a jamais contredit son invité. Les commentaires sont cruels pour cette émission qui n'a cessé de servir la soupe à la NSA. Mais le lendemain, une décision d'un juge fédéral s'interrogeait sur la légalité des pratiques de la NSA cassant l'impact de cette opération de relations publiques."