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Face à la menace d’une crise alimentaire mondiale, le patron de Syngenta, la multinationale agrochimique, a appelé à abandonner l’agriculture biologique, dans un entretien au journal suisse NZZ diffusé dimanche 8 mai. Erik Fyrwald a déclaré que « les rendements de l’agriculture biologique [pouvaient] être jusqu’à 50 % inférieurs selon les produits » : « La conséquence indirecte est que des gens meurent de faim en Afrique, parce que nous mangeons de plus en plus de produits biologiques », a-t-il prétendu.
Le temps sec et chaud de la fin d’avril et du début de mai pourrait également, s’il perdure, affecter les cultures de printemps, comme le tournesol, la betterave et le maïs, ainsi que les fourrages.
Face à la menace d'une crise alimentaire mondiale, le patron de Syngenta, Erik Fyrwald, appelle à abandonner l'agriculture biologique. Les pays riches ont l'obligation d'augmenter leur production agricole afin d'éviter une catastrophe mondiale, selon lui.
L’exposition des adolescents et des enfants à la malbouffe sur internet est en pleine expansion. Les trois quarts des aliments et boissons mis en avant par des influenceurs ont une « teneur élevée en sel, en matières grasses ou en sucre » et ne seraient pas « autorisés à être commercialisés auprès des enfants », selon une étude des docteures Maria Wakolbinger et Eva Winzer de l’Université médicale de Vienne (Autriche).
La nourriture ultra-transformée, issue d’un processus entièrement industriel, est néfaste pour l’environnement, la biodiversité et la santé. Une nouvelle étude ajoute à cela un impact sur ce que les auteurs appellent l’« agrobiodiversité » — la diversité des agricultures.
Adopting a more plant-based diet could give rich countries a “double climate dividend” of lower emissions and more land for capturing carbon, a new study says.
Depuis la dernière mise à jour d’octobre 2021 par le ministère de la Transition écologique (MTE), l’empreinte carbone[1] moyenne en France en 2019 – dernière année de calcul hors COVID-19 - s’élève à 9,0 tonnes de CO2eq[2] par personne. Nous avons expliqué dans ce post LinkedIn quelle était la principale évolution méthodologique de cette mise à jour importante.
Pour rester en bonne santé, il faut cuisiner des végétaux et consommer peu d’aliments ultratransformés, affirme l’auteur de cette tribune. Soit se passer de steaks... y compris de steaks végétaux. « Il est grand temps de nous affranchir des industriels », résume l’expert.
Face à l’émergence de cas groupés de cancers chez des enfants, la fondatrice d’un collectif de parents touchés par la maladie, un médecin et une toxicologue dénoncent, dans une tribune au « Monde », un « déni de reconnaissance bloquant la mise en place de mesures » effectives.
La violente offensive contre le logo nutritionnel Nutri-score est menée, sous couvert de défendre les fromages et charcuteries traditionnels, pour préserver des intérêts financiers au détriment de la santé, dénoncent un collectif de médecins dans une tribune au « Monde ».
Le rapport 2021 de l’éminente revue « The Lancet » sur la santé et le changement climatique est alarmant : la crise climatique se dégrade, fragilisant toujours plus la santé des populations.
Alors que le Nutri-score est vivement contesté par certains industriels et producteurs, le CIRC prend position en faveur de cet étiquetage nutritionnel, vanté comme un outil de prévention « efficace ».
Début 2022, les fruits et légumes frais ne devront plus être emballés dans du plastique. Les professionnels luttent pour multiplier les dérogations.
Nos analyses de 20 paquets révèlent des traces de pesticides dans un seul riz bio… et dans 55 % des riz conventionnels, surtout ceux à petits prix.
Après la fuite de ce document, dévoilé par le "Financial Times", le groupe assure "travailler sur un projet à l'échelle de l'entreprise" pour mettre à jour sa stratégie en termes de nutrition et santé.
C’est une décision que nous tenions à l’œil : le Gouvernement a bien renouvelé pour 2021 la suspension de la mise sur le marché en France de produits alimentaires contenant du dioxyde titane (E171). Mais la bataille est loin d’être terminée pour obtenir enfin l’interdiction de cet additif dans toute l’Union Européenne.
Alors que l’importation de denrées agricoles et alimentaires a augmenté de 28% entre 2005 et 2019, le Think Tank de la Fondation Nicolas Hulot, INTERBEV et l’Institut Veblen, défendent la nécessité d’adopter un règlement européen sur les importations, basé sur un principe de mesures-miroirs. Ce règlement vise à stopper un système qui entrave la transition écologique et sociale, et met en péril l’avenir des éleveurs et agriculteurs européens.
Dans son dernier numéro, Usbek & Rica développe « 20 idées pour retrouver le goût de l’avenir ». Parmi elles, la mise en place d’une nouvelle branche de la Sécu, qui permettrait de vaincre la précarité alimentaire tout en accélérant la transition écologique de l’agriculture. Défendu par plusieurs associations, ce projet à contre-courant de l’époque mériterait d’être testé au plus vite à l’échelle locale. En exclusivité, retrouvez ici l’intégralité de l’article que nous avons consacré à ce sujet (les autres propositions sont à découvrir dans notre dernier numéro).
Elle a été mise en demeure par la Fédération des industriels charcutiers de retirer une pétition sur les additifs nitrités lancée conjointement avec la Ligue contre le cancer et Foodwatch.
Pour les enquêteurs de la DGCCRF, cela ne fait aucun doute : la dissimulation de cette information d’intérêt public révèle une « stratégie » de Lactalis soigneusement organisée. Elle aurait consisté, selon eux, à « maîtriser la communication en limitant les intervenants autorisés, en limitant les réponses au strict sujet des questions posées, en ne diffusant pas spontanément les informations même lorsque cela concerne des produits non conformes ou le statut sanitaire de l’usine ».