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Le Health Data Hub se retrouve de nouveau en difficulté : une coalition de 18 organisations et personnalités annonce un recours devant le Conseil d’État pour empêcher tout transfert de donnée de santé aux USA. Et, de fait, pour pousser en faveur d'un hébergement par une société française ou européenne.
L'Etat a lancé un appel d'offres de 8,3 millions d'euros pour équiper de "solutions Microsoft" les services de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur. Pour le Conseil national du logiciel libre, le choix d'un acteur américain est contestable et écarte la concurrence française et européenne. Un raisonnement qui rappelle les critiques formulées à l'encontre du Health Data Hub.
« Parce qu'il est une composante essentielle de son système d'exploitation, il ne peut être désinstallé. » Voilà l'explication de Microsoft pour justifier l'impossibilité de désinstaller son navigateur Edge sur Windows.
Aujourd’hui, notre gribouilleur Gee nous cause de la « Plateforme » (aussi nommée Health Data Hub), une nouvelle porte ouverte aux GAFAM sur nos données de santé…
Big tech companies have spent billions gobbling up smaller firms in recent years. Microsoft has been the hungriest
Le nouveau navigateur Web de Microsoft, Edge, fait polémique. Son installation automatique s'accompagne d'une petite collecte préventive de données personnelles un acte qui n'est pas du tout du goût de tous.
À un moment où l’institution policière est remise en question, les multinationales de la sécurité tentent de se racheter une image par des effets d’annonce : elles arrêteraient la reconnaissance faciale car la technologie ne serait pas tout à fait au point et la police l’utiliserait à mauvais escient.
L’État a accéléré sa mise en place pendant l’épidémie : le Health Data Hub, ou plateforme des données de santé, doit regrouper un très large éventail de données sur les soins, l’assurance maladie, les pharmacies, les Ehpad… L’esprit du projet étant que l’intelligence artificielle fera avancer la médecine. Le géant Microsoft en est l’hébergeur.
ENTRETIEN. Pour Bernard Benhamou, la décision du gouvernement de confier l'hébergement de nos données de santé au géant américain pose des questions de souveraineté.
D'après une étude de Signs, les GAFAM collectent des tonnes de données sur chaque utilisateur, leur permettant de s'enrichir toujours plus.
Le gouvernement français a pris la décision d'héberger les informations de santé de millions de Français sur les serveurs de l'américain Microsoft, au détriment d'OVH, une société française.
La municipalité de Munich opte déjà autant que possible sur les logiciels libres dans les marchés publics. C’est ce qui ressort d’un accord de coalition entre le Parti social démocrate d’Allemagne et les Verts. L’entente fait suite aux échéances locales du 15 mars dernier au terme desquels les partis ont été élus. Ses résolutions sont en vigueur jusqu’en 2026.
Et demande à l'entreprise de tenir aux engagements qu'elle a pris envers la communauté du logiciel libre
Le gouvernement allemand annonce payer 800 000 euros de support étendu pour ses 33 000 postes de travail qui exécutent toujours Windows 7. En Australie, l’addition s’élèverait à 8,7 millions de dollars.
Le géant de l’informatique entend compenser l’intégralité du CO2 émis depuis sa création. Sans pour autant interrompre ses collaborations avec l’industrie pétrolière.
Au cœur de l'été, on apprenait que Microsoft, comme toutes les grandes entreprises du web, employait des oreilles humaines pour écouter certaines conversations Skype. Aujourd'hui, on découvre comment ces enregistrements étaient (mal) conservés…
Alors que le gouvernement compte s’appuyer sur le géant américain pour stocker les données de santé, un collectif initié par des professionnels du secteur et de l’informatique médicale s’inquiète, dans une tribune au « Monde », de ce choix du privé.
Comme Google, Amazon et Apple, Microsoft a permis à des partenaires d’écouter les enregistrements vocaux de ses clients. Sa console Xbox est concernée, impliquant de nombreux enfants.
Microsoft va débourser au total 25,3 millions de dollars (22,2 millions d'euros) pour clore des enquêtes aux Etats-Unis sur des soupçons de corruption en Hongrie, en Arabie saoudite, en Thaïlande et en Turquie.