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La publicité et la comm’ des multinationales ne servent pas seulement à vendre toujours plus de produits, souvent pas très bons pour le climat ou la santé. Elles servent aussi à influencer sans le dire l’opinion publique et les décideurs pour protéger leurs modèles de profit. Une nouvelle publication associant 22 associations, dont l’Observatoire des multinationales, propose un arsenal de mesures pour protéger notre démocratie de l’intoxication.
Les plans de soutien ou de relance seront verts, assurent les responsables politiques et européens. Pourquoi n’assument-ils pas clairement que des activités doivent disparaître ? s’interroge Florence Jany-Catrice, économiste qui plaide pour des plans de reconversion, plutôt que de relance.
Alors que le déni du changement climatique semble petit à petit s’effacer, une autre notion semble provoquer les mêmes remous : la décroissance. C’est en m’intéressant au sujet qu’on m’a conseillé de lire un papier s’appelant ‘The political economy of Degrowth’. Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, y propose un nouveau projet de société. Il y analyse non seulement les limites de notre modèle actuel, mais fait ce qu’il y a de plus difficile à faire : proposer.
Le Traité sur la Charte de l’énergie est peu connu mais sape le combat contre le changement climatique.
Né en 2019, Football Écologie France a lancé une consultation nationale de grande ampleur, ouverte jusqu'au 15 juillet. L'objectif de cette association est de faire du football un acteur majeur de la transition écologique et solidaire de la société.
Aujourd’hui dans #DéconfinonsLesIdées, nous interrogeons Hugues Ferreboeuf, spécialiste des questions numériques pour The Shift Project, think tank qui milite pour une économie décarbonée. Selon l'expert, il faudrait mieux sensibiliser les consommateurs pour qu'ils prennent conscience qu'une simple vidéo visionnée, émet aussi du CO2.
Polytechnicien franc tireur, consultant fondateur de Carbone 4, Jean-Marc Jancovici, à l’initiative du Shift Project, planche sur un plan de transformation de l’économie française qui ne mise pas sur une croissance, incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique.
Le progrès technique ne suffira pas à la diminution des émissions de gaz à effet de serre des avions, indispensable contre le réchauffement climatique, affirment plus de 550 étudiants du secteur de l’aéronautique dans une tribune au « Monde », qui plaident en faveur de reconversions industrielles et d’une réduction du trafic aérien.
Alors que les États-Unis viennent de lancer avec succès leur premier vol habité à destination de la Station Spatiale Internationale grâce au lanceur SpaceX développé par une entreprise privée, une première. Mais, en temps de crise écologique, sociale et morale, la conquête spatiale demeure-t-elle une aventure pertinente et porteuse de rêves ? L’astrophysicien Aurélien Barrau questionne la démarche dans ce texte.
Le bilan annuel du Global Forest Watch révèle que le couvert forestier a reculé de 24 millions d’hectares dans le monde en 2019. Près d’un tiers de ce recul est survenu dans les forêts primaires tropicales humides, qui jouent un rôle clé dans la régulation du climat.
Après le Haut conseil pour le climat, la Convention Citoyenne pour le Climat, voici, pour réfléchir sur le climat, des économistes ! Les mêmes doivent aussi réfléchir à la démographie et les inégalités.
Dans la plaine de France, au nord de Paris, les élus ont voté l’agrandissement de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et le bétonnage d’une partie des terres du triangle de Gonesse. Des associations écolos ont déposé un recours en contentieux contre cette décision, représentative d’un monde qui ne change pas sa façon de penser.
Alors qu'elles peuvent paraître protégées, les eaux situées à environ 1.000 mètres de profondeur se réchauffent aussi. C'est d'autant plus inquiétant que le phénomène est plus rapide que dans les eaux de surface.
Les industriels du plastique repassent à l’offensive contre l’interdiction de leurs produits jetables, comme les sacs. Le plastique serait plus efficace contre le coronavirus, prétendent ses fabricants sur la foi de leurs propres rapports, démentis par des études scientifiques indépendantes. Face à ce lobbying, l’Union européenne tient bon... pour l’instant.
Sommes-nous désormais dans une marmite ? En tout cas, une superficie de plus en plus importante de la planète bat ses records de chaleur tandis que les records de froid sont devenus quasiment nuls…
Dans la catégorie déni numéro 346, je souhaiterais le petit frère du chanteur s’il vous plaît : le sportif de haut niveau. Nous sommes des millions à admirer Federer, Messi et Ronaldo. Des millions à être en ébullition devant la ligue des champions, les Jeux Olympiques, les championnats du monde de notre sport favori… Et pourtant. J’ai une très mauvaise nouvelle : pour que Roger Federer puisse continuer à nous faire vibrer, il faudrait des dizaines de planètes pour supporter son empreinte carbone. Vous admirez la façon dont Lewis Hamilton attaque ses chicanes ? Bah Lewis, il va falloir qu’il rentre au stand. Tentons de mettre notre dissonance cognitive de côté et de prendre du recul, même sur celles et ceux qui nous font vibrer. Dans le monde d’après, le sport de haut-niveau doit-il disparaître ?
« Dans les quartiers populaires, pour rêver de l’après, il faudrait déjà que le présent soit décent », écrivent, dans cette tribune, Mohamed Mechmache, du collectif « Pas Sans Nous », et plusieurs chercheurs travaillant sur ces territoires délaissés. Plutôt que de multiplier les mesures d’exception, ils appellent à reconnaître le pouvoir d’agir des habitants et à les associer à la construction d’un futur commun.
Jeudi 7 mai, Greenpeace France publie un nouveau rapport qui appelle à interdire par la loi la rémunération des actionnaires dès lors que celle-ci repose sur des activités néfastes pour le climat.
A l’heure où la fiscalité environnementale monopolise les débats en France, un tout autre sujet anime le cercle des économistes écologiques, notamment aux Etats-Unis : la réduction du temps de travail.
Selon l'ONU, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville d'ici 2050. Contre « seulement » 55 % aujourd'hui. Un mouvement d'urbanisation galopant. Et une estimation renforcée aujourd'hui par des travaux de chercheurs qui prévoient sur la surface occupée par les villes dans le monde pourrait être multipliée par près de six d'ici 2100 !