417 liens privés
Les constructeurs menacent de remettre en cause les objectifs de CO2 afin de mieux négocier une aide pour les voitures vertes.
Le grand soir est-il arrivé pour l’écologie ? Pour en parler, nous recevons Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie / climat, enseignant à Mines ParisTech et président du think tank The Shift Project.
Une équipe internationale – à forte participation chinoise – vient de proposer un calcul préliminaire des émissions de CO2 évitées en raison des arrêts d’activités provoqués entre janvier et fin mars 2020 par la crise sanitaire. Jusqu’à présent, les chiffres avancés relevaient d’estimation plus ou moins grossières. Selon leurs calculs fondés sur des recueils d’émissions en temps réel de centrales électriques, de grosses industries, de suivi des activités de transports routiers, aériens, maritimes et du chauffage des bâtiments, la crise aurait évité l’émission de 542 millions de tonnes de CO2, avec une incertitude de 20%. Une diminution de 5,8% sur 2019 pour ces trois premiers mois de l’années. Mais, leur méthode étant désormais opérationnelle, ils ont pu, après l’envoi de leur article, réaliser une mise à jour des données avec celles du mois d’avril 2020, montrant l’accentuation de la chute avec -7,3% soit une baisse de 886 millions de tonnes de CO2 pour les quatre premiers mois de 2020 (voir les graphiques en fin de note).
The Shift Project vous présente son chantier d’urgence dans le contexte de la crise du COVID-19, et la campagne de financement participatif qui vise à le financer.
Le think-tank The Shift Project a présenté les grandes lignes de son plan de transformation pour décarboner l’économie française et assurer sa résilience. En guise de première étape, il nous faut collectivement renoncer à l’idée de croissance.
Le commissaire européen Phil Hogan ne voit guère qu’une exception : les « secteurs vulnérables, comme la santé ».
EDITO. Au début du confinement, l’on se prenait à imaginer un monde plus écologique, plus solidaire. Puis est venue la crise économique, et le « vieux monde » a repris le dessus.
Contrairement à ce qu'on peut lire et entendre depuis plusieurs semaines, la crise sanitaire provoquée par le coronavirus n’entraîne pas une diminution massive, ni « suffisante », des émissions de CO2. C’est ce que rappelle un article passionnant du média spécialisé Grist.
Cette crise du Covid aura provoqué beaucoup de conclusions hâtives. On crut par exemple le capitalisme à l’arrêt - avant de constater que l’on continuait un peu partout de travailler. Alors on imagina la chaîne de production asiatique au repos et prochainement démantelée - pendant qu’Apple annonçait un nouvel iPhone, vite disponible au magasin du coin. Et puis on déclara, vidéos de baleines à l’appui que c’était la pollution qui s’était soudainement arrêtée...
Selon certaines prévisions on pourrait en effet assister à la plus importante baisse des émissions (mondiales et annuelles) de CO2 de l’Histoire. Cette baisse pourrait être quatre fois supérieure à celle engendrée par la crise de 2008, et le double de 1944. On parle ici de 2000 million de tonnes de CO2 en moins, soit une baisse de ... attention.... 5,5%. D’autres estimations évoquent une baisse (vertigineuse) de 8%. Heureux hasard, ces deux chiffres correspondent à peu près aux bornes fixées par l’Accord de Paris (vers une hausse des températures située entre 1.5 et 2%). La situation n’est pas toujours aussi disruptive que l’on veut bien le croire. Surtout il n’a y rien d’affreusement radical dans la proposition de poursuivre l’arrêt de l’appareil de production. Il s’agit de bon sens. C’est justement ce à quoi nous invite ce texte de Philippe Huguenin (membre de Moins !, journal romand d’écologie politique) en tentant d’identifier par où commencer.
La Commission européenne a annoncé ce mardi l’aboutissement des négociations pour un accord de libre-échange entre l’UE et le Mexique, lancées en 2016. Malgré la crise du Covid-19, le libre-échange reste un pilier de l’Union.
Confinement oblige, Camille Crosnier s'entretient à distance avec des personnalités scientifiques pour nourrir notre réflexion et construire le fameux "monde d'après". Aujourd'hui, l'astrophysicien Aurélien Barrau, confiné dans un 9m² à Grenoble.
#EtAprès. Pour réfléchir à la période qui succédera à la crise du coronavirus, franceinfo donne la parole à des intellectuels, experts et activistes. Premier grand entretien avec Valérie Masson-Delmotte, climatologue et coprésidente du groupe n°1 du Giec.
20 milliards d’euros : c’est la somme qui risque d’atterrir directement dans la poche des plus grands pollueurs si les député·es votent ce vendredi matin le projet proposé par le gouvernement.
Des mesures radicales sont en train d’être prises par plusieurs pays pour protéger les populations contre le COVID-19. « Ces mêmes mesures dont on nous dit pourtant depuis une décennie qu’elles sont impossibles » lorsqu’il s’agit de réchauffement climatique, de pesticides ou de perturbateurs endocriniens, souligne le Collectif Malgré Tout, investi sur les pratiques de résistance et de contre-pouvoir.
Cela fait maintenant quelques temps que la youtubeuse Marie Lopez —alias Enjoyphoenix— développe une certaine conscience écologiste, ce qui est à saluer pour une personne aussi influente qui évolue dans des milieux particulièrement consuméristes. [...] Pour autant, certains points de son discours sont critiquables, et récemment, Marie a fait une vidéo « Une journée avec » … Brune Poirson, secrétaire d’état au ministère de la « transition écologique et solidaire ».
[...]
Se concentrer sur les choix de consommation en revient à chercher le moins pire sans remettre en question l’essentiel.
Une vidéo créée à partir d'un texte de Derrick Jensen, à lire ici en français:
L'aéroport d'Heathrow a immédiatement annoncé son intention de faire appel devant la Cour suprême.
À partir d’aujourd’hui, le pays a dépassé ses émissions de gaz à effet de serre. Une preuve de plus de l’inaction de l’État.
Soixante-sept parlementaires de tous bords s'alarment dans une tribune de la «prolifération» des écrans vidéo de pub dans les lieux publics pour des raisons de santé, de libertés publiques et d'écologie.
Pour alerter sur l’urgence climatique, l’ONG souhaitait diffuser une pub dans le métro qui enjoint le gouvernement à agir. Mais la régie qui gère l’affichage de la RATP et de la SNCF a refusé.