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D’abord opposé au projet de loi qu’il jugeait laxiste, le Rassemblement national l’a finalement voté. Considérablement durci, le texte reprend effectivement plusieurs propositions historiques de l’extrême droite.
« Le principal danger pour la démocratie est la persistance de manquements à la probité parmi des responsables politiques », expliquait le président en avril 2017. Seulement, depuis son arrivée à l’Élysée, les affaires se multiplient dans son entourage proche. Mediapart en a dénombré plus d’une quarantaine. Dernière mise à jour en janvier 2024.
Le projet de loi pour la souveraineté énergétique est « préoccupant », alerte Anne Bringault, du Réseau Action Climat. Les ambitions climatiques ont en effet été enlevées du texte.
L’économiste Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et spécialiste des politiques sociales, estime que les mesures du projet de loi immigration relatives aux prestations sociales sont « extrêmement graves au regard du principe d’égalité ».
La loi « immigration » dans sa version la plus dure a été votée à l’Assemblée nationale, avec les voix du RN. Un tournant pour Emmanuel Macron.
C’est un accord historique ! Voilà ce que l’on a pu lire ou entendre à la fin de la COP28 à Dubaï, reprenant ainsi les mots de son président le Sultan Al-Jaber. Pourtant, comme souvent, la réalité est plus complexe. Il y a bien quelque chose d’inédit puisque c’est la toute première fois en 30 ans que le texte final d’une conférence internationale sur le climat appelle à une transition hors des énergies fossiles. Et c’est un signal très fort. Mais l’accord ne parle pas de sortie des énergies fossiles, le fameux “phase out”, demandé en vain par les activistes et une centaine d’États jusqu’aux dernières heures des négociations. Selon l’avis de nombreuses ONGs et scientifiques, l’accord est encourageant mais reste bien en dessous de ce qu’il faudrait pour préserver l’habitabilité de notre planète. Il présente de nombreuses limites, notamment le manque de moyens accordés aux pays les plus vulnérables pour faire face aux effets du dérèglement climatique et opérer leur transition mais aussi des paris technologiques risqués comme la captation carbone. Rappelons ici, que des millions de vies et l’existence même de certains pays sont en jeu. Malgré tout, une COP n'a pas de pouvoir sur les États souverains, l’accord de Dubaï reste non contraignant et repose sur leur bonne volonté... Retour sans cette vidéo sur tout ce qui s’est joué pendant cette COP28 aux nombreux rebondissements. Va-t-elle vraiment marquer l’histoire ? A-t-on encore une chance de limiter les pires effets du dérèglement climatique ? Et comment imaginer la suite ? Décryptage de Paloma Moritz.
La ministre de la transition énergétique répète à l’envi que la France est le premier pays industriel à sortir des énergies fossiles. En réalité, c’est tout l’inverse : gaz, autoroutes, engrais et même charbon, le gouvernement refuse toujours de rompre avec les principales sources de gaz à effet de serre.
Gérald Darmanin et Elisabeth Borne se sont félicités que le texte ait été adopté sans les voix du RN, pourtant ses 88 députés ont voté pour. S’ils avaient voté contre, il aurait été retoqué.
Le projet de loi sur l’immigration a été adopté mardi par les députés, avec le soutien de la droite et de l’extrême droite. Pour les macronistes, la crise politique est toutefois loin d’être éteinte : Élisabeth Borne a repris à son compte plusieurs obsessions de l’extrême droite, 62 députés n’ont pas voté la loi et plusieurs ministres menacent de démissionner.
Face à la remontée du chômage, le gouvernement veut encore accélérer sa politique de l’emploi à tout prix, sans se préoccuper des conséquences sociales à moyen et long terme.
Le nouveau projet de loi Asile et immigration, négocié avec l’extrême droite, précarisera « la vie d’un nombre croissant de personnes étrangères en France », la rendant « infernale », dénoncent les grandes organisations de solidarité.
Prêt à toutes les compromissions avec la droite, qui s’inspire elle-même de l’extrême droite, le gouvernement a produit un texte dangereux dont les mesures pourraient avoir de graves conséquences sur les premiers concernés, les étrangers vivant en France.
La nouvelle loi contre l’immigration fait droit au programme xénophobe de l’extrême droite qui, faisant de l’étranger un ennemi public, s’attaque à l’universalité et à l’égalité des droits. L’histoire retiendra que le responsable de cette déchéance nationale est le président qui fut élu pour lui faire barrage : Emmanuel Macron.
Par deux fois Emmanuel Macron a été élu grâce aux Français qui voulaient faire barrage à l’arrivée de l’extrême droite aux affaires. Et voilà que les macronistes acceptent des mesures insensées contre des immigrés en situation régulière sous l’œil gourmand du RN. Une trahison politique et un naufrage moral.
Alors que la commission mixte paritaire doit se réunir à nouveau ce mardi, le président du Rassemblement national estime ce matin sur France Inter que "la victoire idéologique" de son parti est de plus en plus forte.
Le ministre de l’Intérieur affirme haut et fort qu’il n’en a rien à faire d’une décision de justice, validant ainsi le discours de l’extrême droite selon lequel l’Etat de droit est une notion nuisible. Et ce dans une indifférence généralisée de l’Élysée, du ministre de la Justice et de la majorité.
Pris de court par la motion de rejet adoptée à l’Assemblée, les macronistes crient au « déni de démocratie » et dénoncent les « politicailleries » des oppositions. Un argumentaire pour le moins osé, venant d’un pouvoir qui n’a cessé de passer en force et de manœuvrer en coulisses, y compris avec la droite la plus extrême.
Plusieurs démissions dès la première réunion de la commission parentalité lancée par le gouvernement
Parmi les démissionnaires figurent les sociologues Claude Martin et Irène Théry et la chercheuse au CNRS Agnès Martial, qui ont pris cette décision après avoir découvert par voie de presse que leur travail était présenté par le gouvernement d’abord comme une réponse aux émeutes de juin.
La ministre des Solidarités et des Familles a également annoncé la création d'une commission pour "relever les défis de la parentalité".
Le syndicat agricole dit avoir reçu l’assurance de la part d’Elisabeth Borne qu’il n’y aurait pas d’augmentation de ces prélèvements qui devaient permettre de lever respectivement 37 millions et 10 millions d’euros supplémentaires pour financer entre autres les agences de l’eau.